À Rome, Léon XIV canonise Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati - France Catholique
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Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati canonisés
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À Rome, Léon XIV canonise Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati

Le 7 septembre, sur une place Saint-Pierre baignée de soleil, 70 000 pèlerins ont assisté à la canonisation des deux amoureux du Christ, Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati
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© Cassien Burin des Roziers

« Le plus grand risque de la vie est de la gaspiller en-dehors du projet de Dieu. » Devant un parterre bondé, le pape Léon XIV a exalté « la radicalité évangélique » et l’amour eucharistique dont faisaient preuve Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis. Dans son homélie, le Saint-Père a lancé un appel pressant à la jeunesse d’aujourd’hui. L’Évangile du jour était tout indiqué : « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 27). Le Christ « nous appelle, en effet, à nous lancer sans hésitation dans l’aventure qu’il nous propose, avec l’intelligence et la force qui viennent de son Esprit et que nous pouvons accueillir dans la mesure où nous nous dépouillons de nous-mêmes, des choses et des idées auxquelles nous sommes attachés, pour nous mettre à l’écoute de sa parole. » Le Pape a rappelé que l’exemple de ces deux jeunes hommes révèle que la sainteté ne relève pas d’un idéal inaccessible mais d’un choix libre.

« Pier Giorgio et Carlo ont tous deux cultivé l’amour pour Dieu et pour leurs frères à travers de simples moyens, à la portée de tous : la messe quotidienne, la prière, en particulier l’adoration eucharistique », mais également « la confession fréquente (…), une grande dévotion pour les saints et pour la Vierge Marie », et enfin « la pratique de la charité ». La sainteté selon le Pape n’est pas l’apanage des grands génies ou des ermites mystiques.

La sainteté au quotidien

Carlo et Pier Giorgio sont ainsi des modèles pour les laïcs et leur engagement dans la société, car « la foi n’est pas une dévotion privée » : « Carlo disait : « La tristesse, c’est le regard tourné vers soi-même, le bonheur, c’est le regard tourné vers Dieu. La conversion n’est rien d’autre que le déplacement du regard du bas vers le haut » (…). Pier Giorgio disait : « Autour des pauvres et des malades, moi je vois une lumière que nous n’avons pas”. (…) comme Carlo, il l’exerçait [la charité] surtout à travers de petits gestes concrets, souvent cachés, vivant ce que le pape François a appelé la sainteté “de la porte d’à côté” ».

Le Saint-Père a conclu en rappelant la responsabilité que la sainteté des deux nouveaux élus confère à la jeunesse : « Les saints Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis sont une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’œuvre » : « la sainteté ».