Nous devrions prendre la ferme résolution — comme l’avoue le catho lorsqu’il pense à fréquenter le sacrement de la réconciliation afin d’y confesser à la fois ses fautes et péchés, ses joies et ses peines — de ne plus jamais voter pour ceux qui ne respecte pas le citoyen.
Le citoyen conscient — naturellement, le seul qui puisse être qualifié de vrai citoyen, et non celui qui laisse tout aller à vau-l’eau sans jamais se poser de questions sur les programmes qui lui sont proposés —, ce citoyen, majoritaire, dit non à l’entrée de la Turquie au sein de la communauté européenne, mais le Président de la République vient de relancer la négociation en y consacrant une somme relativement élevée, que paye ce citoyen.
Le même citoyen ne veut pas de la déstructuration de l’institution du mariage ancestral et du futur, mais le même Président fait voter en toute hâte une loi qui met sur le même pied des situations différentes et impose ainsi une égalité qui n’existe pas : voleront donc en fausses noces des duos qui se croiront des couples.
Le citoyen ne désire pas la disparition de la France dans le marais européen : les fédéralistes des gouvernements qui se sont succédé depuis les années 70 ne cessent pourtant pas de creuser l’abîme afin d’y enfouir les derniers restes de ce qui fut la souveraineté de la France. On s’apprête à modifier notre enseignement universitaire en accueillant les étudiants étranges en… anglais ! Nos ministres ne sont que des fumistes.
