Condamnation ferme de la pédérastie - France Catholique
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Condamnation ferme de la pédérastie

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23 septembre – Il y a deux ou trois jours un ami me dit que le Pape Benoît XVI s’est prononcé au sujet du « mariage » entre deux hommes ou deux femmes. J’étais en voyage : ce n’est qu’hier, jour où de loin ma famille m’a, au téléphone, rappelé mon entrée dans ma soixante-quinzième année, que j’ai pu m’informer plus en détails sur cette intervention. Je la trouve décisive : le chrétien, fut-il d’un « progressisme » outré, ne saurait mettre de côté cette parole de vérité, de justice et d’amour.

Bien entendu un grain de sel me monte à la bouche concernant ces frères égarés dans la plus obscure des obscurités humaines, les adeptes de l’« amour » entre semblables.

Comment empêcher deux hommes ou deux femmes d’éprouver l’un pour l’autre une attirance que d’aucuns qualifient volontiers d’irrésistible ? Pour eux, le « salut » me semble se trouver plutôt dans la notion d’amitié qu’en celle d’amour : en effet, si l’on parle dans les médias « d’amour » entre semblables, est sous-entendue automatiquement la pratique d’une sexualité de caractère pédérastique, pour dire les choses telles qu’elle sont. Il est vrai qu’aujourd’hui même le mot « ami » a tendance à devenir le porteur d’une foule d’intérêts qui ne doivent rien à l’amour quand il est d’inspiration divine. Penser à ce terme d’usage si courant et si bête dans Facebook… J’ajoute que j’ai rencontré des gens de ce « bord » parfaitement conscient de la maîtrise dont ils devaient faire preuve à cet égard…

Ce que je veux faire apparaître derrière ces quelques mots : le véritable obstacle vient du corps, dont certains érigent en une idole vorace, exigeante, exclusive. Mon propos, en ce sens, pourrait s’adresser aussi bien aux pratiquants de la pédérastie qu’à ceux qui se livrent frénétiquement aux activités sexuelles que ce soit entre dissemblables, que ce soit en solitaires.

Le caractère commun à ces pratiques est une sorte de divinisation païenne de la chair : elle devient l’objet d’un véritable culte où le Dieu transcendant est totalement absent : alors le Créateur de toutes choses est nié, consciemment ou non : le Dieu d’Amour infini qui Se donne infiniment à ceux qu’Il veut voir devenir ses enfants en son Unique, Il est rejeté, bafoué, supprimé ! Ce sont des actes d’élimination de Dieu, par là déicides ! Actes parfois volontaires, parfois si stupides que la pensée d’une telle aberration ne saurait venir à l’esprit. Je ne sais si l’on peut concevoir l’horreur que peut inspirer cette conséquence.

La source de tout amour de vérité est alors fermée. Et tout ce qu’entreprend celui qui accepte cette déchéance spirituelle fait de « celui qu’il est » la seule source à laquelle se référer, autant dire qu’il se réduit à une misère sans nom, une désolation intérieure porteuse d’une agonie sans cesse renouvelée. (Il est donc ici question d’une souffrance sans remède, sauf à revenir vers le Dieu abandonné. Se souvenir que le Christ dit à ses disciples que sans Lui, ils ne sont rien… et c’est, les tirant ce « rien », que Dieu se donne, de par l’action salvatrice de son Unique, des enfants !)

Autant celui que l’on baptise du terme « homosexuel » – mot mal fait, mal construit, comme s’il était réduit à cette seule particularité d’une pratique sexuelle que nul au monde ne peut justifier au nom de l’amour, seulement au nom d’une permanente recherche païenne d’un plaisir égoïste –, doit être considéré avec tout le respect, l’amitié, la charité dont Dieu est la seule origine, autant la sexualité particulière à ces personnages doit être, mais seulement en elle-même, rejetée, condamnée, qualifiée d’indignité humaine. (Ne pas juger l’être, seulement son acte.)

Et l’on doit dès lors s’empêcher absolument – que ce soit au nom de la pitié, de la tendresse, de l’émotion, de l’apaisement social etc. –, de tenter de la justifier pour tel ou tel de ceux qui sont atteints de cette « faiblesse » extrême de l’âme et de l’esprit : le seul désir que l’on peut légitimement éprouver (et cela au nom même de l’amour que nous nous devons les uns envers les autres, de la prise de conscience de ce que ces actions suscitent de souffrances, de mépris de soi et des autres) est de tenter de convaincre ceux qui en sont les adeptes d’y renoncer en vue d’une santé psychologique heureuse, si l’on s’en tient à la surface des choses, en vue également de la sainteté chrétienne, qui est leur vocation comme elle est celle de tout être humain. Il peut arriver que ce ne soit que par un silence atterré, ou le témoignage nu de la foi…

Paroles de chrétien, évidemment, mais ce chrétien sait que l’amour du Dieu de Jésus, le Christ, est proposé à tous les êtres humains, baptisés ou non : à chacun de « choisir »… Il sait aussi que le seul salut qui tienne la route est celui qui fut conquis sur la Croix ! Que le seul amour est celui que vérifie l’amour donné à tous nos frères…

Certes, je conviens que l’athée ou l’agnostique n’aura que mépris pour mon discours puisqu’il n’en comprendra aucune des visions, alors que, en chaque être humain, tout chrétien ne peut que reconnaître un enfant du Père éternel.

Mais ce discours a pour but accessoire d’indiquer aux puissances publiques qu’il leur est interdit de vouloir forcer des chrétiens, des catholiques en particulier, à des actions qui seraient violemment contraires à leurs convictions à propos de la nature humaine et de ce qui est bon ou mauvais pour elle. L’État n’a pas pour fonction de dicter aux citoyens les convictions spirituelles auxquelles ils doivent recourir pour « s’accomplir » : sa seule fonction est de s’assurer que la vie du citoyen est possible dans le pays qu’il administre : et que donc il peut y être conçu sans obstacles, y naître, s’y développer physiquement et intellectuellement, donc s’y instruire et s’y cultiver ; y travailler et donc obtenir le nécessaire et peut-être un peu de superflu ; y mourir aussi dans la dignité sans donc que l’on cherche à lui imposer cette indignité d’une mort forcée… Sur quelques-uns de ces points on peut s’étonner que l’État s’octroie des droits fort éloignés de ce qui relève de sa fonction naturelle…

Donc si nos gouvernants édictent des lois qui ne se justifient que par des concepts contraires aux convictions des chrétiens, entre autres, cela signifie que cet État leur impose de croire justes des concepts aux antipodes des formulations chrétiennes : dans le mariage civil, tout convient aux catholiques, même si ce mariage reste tronqué quasi du principal… C’est pourquoi d’ailleurs l’on se rend à l’Église après la cérémonie laïque…

Comment en effet penser possible d’instituer un « mariage », fut-il seulement civil, entre deux semblables dont la pratique sexuelle disqualifie d’emblée toute possibilité de mariage ? Ici, la question de la fécondité n’est pas annexe, elle est centrale. Et l’on pourra faire ce que l’on voudra, même conduire devant le maire deux semblables le mariage célébré ne sera qu’une contrefaçon pour ne pas dire une « farce ». Une farce d’État, mais farce quand même.

Les sciences, selon des protocoles qui leurs sont propres, pratiquent des sortes de « mariages » entre divers éléments parce que ces mélanges sont « féconds ». Le mariage civil « normal » unit un être de sexe mâle et un autre de sexe féminin pour cette raison majeure qu’ils sont en mesure de donner la vie directement et sans aucune manipulation extérieure : ces vrais mariages sont vitaux pour la société tout entière et la société se doit, naturellement, par gratitude raisonnée, d’en tenir compte en accordant aux époux des avantages substantiels. Elle ne tient pas compte d’abord de ce que les deux mariés s’aiment, même si cet amour est capital pour justifier leur désir de s’unir devant le Maire : il s’agit là d’une considération annexe même si essentielle. (Je ne parle pas ici du mariage chrétien qui va bien plus profond puisqu’il requiert notamment la caution divine).

Que la loi institue, sans lui apposer le sceau du Nom, un type d’union limitée aux quelques-uns des avantages matériels du mariage civil – naturellement sans lui reconnaître l’éminente dignité du statut unificateur d’un mariage incitant au renouvellement des générations –, sans doute est-ce sereinement envisageable ne serait-ce que pour assurer la sécurité dont toute personne liée à un peuple a besoin.

Ce qui m’étonne infiniment c’est la volonté tenace de nos gouvernants actuels, alors qu’il s’agit d’évidences, non seulement spirituelles, mais aussi et surtout intellectuelles dans le contexte général de la laïcité dite « à la française », de vouloir à toute force satisfaire la revendication insensée des « gays » – j’abhorre l’usage qu’on fait aujourd’hui de ce mot anglais, qui disqualifie nos gaieté, gai, gaiement… mais passons ! – de copier jusqu’à la caricature la plus outrée ce qui en fait ne peut s’appliquer qu’aux « dissemblables ».

De quoi faire entrer la France dans le camp des pays aux législations absurdes et stupides.