Hier, la conclusion de ma chronique semblait acquiescer pleinement à une vision très pessimiste de la condition masculine. Et certes, les faits allégués ne plaidaient guère en faveur d’un éloge du sexe masculin. On m’a fait remarquer qu’il était peut-être injuste d’en rester là, au risque d’avaliser toute une propagande féministe outrancière, qui finirait par faire croire à une incurable méchanceté des hommes, à l’encontre de l’amabilité féminine sans cesse blessée par la violence masculine. On m’a renvoyé à une étude d’Élisabeth Badinter qui relativise singulièrement cette violence, en mettant notamment en cause des statistiques un peu trop rapidement prises pour argent comptant.
Élisabeth Badinter s’insurgeait aussi contre l’expression « violence du genre », utilisée par des féministes américaines et reprise dans des documents des Nations unies. Non, la violence n’est pas le propre du mâle, et la masculinité ne signifie pas nécessairement la domination et l’oppression de l’autre sexe. Élisabeth Badinter s’est toujours définie elle-même comme féministe. Mais elle n’hésite pas à dénoncer la violence féminine. Il est possible d’ailleurs que pour répondre à l’avalanche actuelle d’accusations contre les hommes, surgisse un jour un autre dossier cruel pour les femmes.
Mais ce n’est sûrement pas en attisant la guerre des sexes que l’on résoudra les difficultés. Au contraire, on risque de les accroître. Et pour terminer pourquoi ne pas se souvenir, trois ans après sa mort, de la magnifique figure d’un homme héroïque, le colonel Beltrame, qui nous offre un beau modèle des vertus proprement masculines.
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25 mars, 14:31, par esponde fr
Guerre des hommes et des femmes, guerre entre hommes, et entre femmes, guerre des jeunes et des moins jeunes, des anciens jeunes et des aînés, la panoplie des genres de guerres est infinie.
On est donc sur un champ de bataille réel ou virtuel selon les outils empruntés à la communication.
Chacun expose son référentiel, il est comme nouveauté de modèle qu’il faudrait suivre et emprunter par les autres.
L’exhibition quasi impudente dont se drapent des gens en vue, pour se faire valoir, et emprunter la posture événementielle des journaux à grand tirage, pour se faire voir et se faire admirer par le plus grand nombre, est un phénomène plus répandu aujourd’hui par la place donnée par les réseaux sociaux, les journaux à grande diffusion à des cas particuliers montés en épingle.
On préférait autrefois laisser dire, laisser courir, laisser oublier les frasques ou excentricités des gens de scène, ou des personnalités en vue, à présent on utilise la scène pour s’exhiber effrontément, au vu et au su du plus grand nombre des voyeurismes à conquérir.
La nature humaine avait ses revers coquins, originaux, désinvoltes et sans doute inappropriés.
A ce jour ces visages jadis cachés ou voilés du domaine personnel deviendraient des défis de combats militants pour ajuter l’opinion des autres à ses propres fixités spirituelles.
Des menaces du genre deviendraient du genre agressif, inversif des menaces qui se profèrent sur la toile et les réseaux d’une communication, hors limite des interdits.
S’agit -il d’un progrès en humanité reconnaissable dans ses intentions ou ses effets ?
Ou d’un assujetissement aux instincts mal contrôlés qui autorisent les violences comme des réflexes légitimes et des défenses naturelles de l’individu ?
On disait jadis de quelqu’un de brut de coffrage, qu’il était primaire ou entier.
Aujourd’hui il serait donc spontané, imprévisible et inattendu.
Autant d’ingrédients réunis chez un sujet peu éduqué à l’altérité qui conduit aux exagérations sans frontières de ces débats pugilats en télévision, où les matches de catch d’autrefois réunissant des combattants prêts à tout pour se faire un nom auprès d’un public gagnent d’avance ces affrontements visuels.
On appellerait ceci de la Com. à grande échelle !
Reconnaissez gens de la Com. que le métier à perdu de sa noblesse et de son intérêt !