Aimer nos prêtres et prier pour eux - France Catholique

Aimer nos prêtres et prier pour eux

Aimer nos prêtres et prier pour eux

Tous les prêtres sont différents. Mais ils ont besoin de notre prière.
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Ordinations sacerdotales; cathédrale Notre-Dame de Paris. Imposition des mains.

Ordinations sacerdotales; cathédrale Notre-Dame de Paris. Imposition des mains.

© Philippe Lissac / Godong

À chaque ordination de prêtres, je suis content et ému. J’ai le cœur qui bat quand on chante la litanie des saints et que je les vois tous s’allonger par terre, le front posé sur leurs bras, contre les dalles. Puis l’évêque s’approche et il leur impose les mains sur la tête ; ensuite, ils présentent leurs mains et il les marque avec cette huile mélangée de parfum qui sent si bon.

Je ne sais pas si je suis appelé à être prêtre, mais ce que j’ai compris c’est ce qu’était un prêtre : tout allongé sur les dalles de la cathédrale, j’ai compris qu’il ne fallait plus qu’il compte sur ses forces à lui, mais qu’il se dépouille de tout. Il ne peut compter que sur le Ciel. C’est pour ça qu’on invoque alors les saints. Pour que le prêtre soit entièrement donné, sans rien retenir pour lui.

Avec l’imposition des mains, j’ai compris qu’il ne se choisissait pas lui-même. Il ne peut donc pas annoncer ce qui lui passe par la tête, mais ce que Jésus, par ses apôtres, lui demande de révéler à tous les hommes. Il ne décide pas tout seul là où il doit aller et ce qu’il doit dire. C’est rassurant. Il ne parle pas en son propre nom !

Avec l’onction de ses mains, j’ai compris qu’il avait une mission très particulière. C’est avec ses mains qu’il bénit, protège, consacre, pardonne. Il fait des signes de croix, il impose les mains à son tour et il les élève vers le ciel. Il est fait pour ça.

Prêtre de paroisse, missionnaire ou éducateur

C’est pourquoi je trouve toujours triste d’entendre certaines gens parler des prêtres, soit en les méprisant, soit leur demandant d’être des saints mais à condition qu’ils ne leur en demandent pas trop !

J’ai lu la vie du Curé d’Ars, celle de saint Jean Bosco et celle de saint François-Xavier. Tous les trois ont fait des choses différentes dans les activités. Et ils n’avaient pas le même caractère. Mais tous les trois célébraient la messe chaque jour avec amour. Tous les trois aimaient pardonner les péchés. Tous les trois priaient beaucoup et tous les trois aimaient sans compter les gens qu’ils rencontraient.

C’est à ça, je pense, que Jésus appelle tous les prêtres. Je sens que je dois prier pour qu’ils soient heureux d’être prêtres et qu’ils soient des prêtres heureux.