Quelle est la genèse du projet ?
Steven Gunnell : Alors que nous étions sur un autre projet de film, pour lequel toutes les portes se refermaient, nous sommes partis à Notre-Dame-du-Laus, suivre une session des familles. Nous y avons découvert le message du Sacré-Cœur et nous nous sommes consacrés à lui. Cela a été un bouleversement. J’ai pris conscience que Jésus révèle à Marguerite-Marie que son Cœur est la porte d’entrée dans son amour. Et qu’il est donc aussi la porte de ma sanctification, donc de la vie éternelle ! J’étais sidéré. Catholique depuis 25 ans, je n’avais jamais entendu parler de cette dévotion et de tous ses trésors…
Comment en êtes-vous arrivés à vouloir en faire un film ?
En rentrant du Laus, de jour en jour, nous avons reçu une multitude de signes du Sacré-Cœur, il était partout ! Nous avons fini par comprendre que le Seigneur nous demandait, avec insistance, d’en faire un film ! Cela n’a jamais été fait, malgré l’importance fondamentale du sujet. C’est d’autant plus surprenant en France que le Sacré-Cœur s’est manifesté chez nous : nous pouvons être fiers ! Alors, j’ai commencé à imaginer dans ma tête des affiches du film partout : je me suis dit que ce serait incroyable de voir le Cœur de Jésus en énorme dans nos rues ! Au même moment, nous avons découvert que c’était cette année le jubilé des 350 ans des apparitions de Paray-le-Monial. Nous avons reçu cela comme une confirmation du Ciel.
Quel est le but de ce film ?
Nous voulons montrer que le Sacré-Cœur est plus que jamais d’actualité, dans notre monde qui souffre tant. « Venez à moi, vous tous qui peinez… car je suis doux et humble de cœur… » (Mt 11, 28), nous dit Jésus. Nous aimerions que le plus de gens possible comprennent qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils sont aimés par ce Cœur qui veut les consoler, les sauver… C’est bien plus qu’un film : un acte d’amour pour le Christ, la France et les âmes des Français.
Quelle en sera la forme ?
Nous voulons faire un grand film, avec notamment des scènes des apparitions de Paray, tournées avec des comédiens, pour incarner le message. C’est un beaucoup plus gros projet que nos documentaires habituels et le budget aussi est plus important : 600 000 euros. Nous voulons qu’il sorte au cinéma en juin 2025, pour la fête du Sacré-Cœur de la fin du jubilé.
Allez-vous parler des différentes formes de dévotion au Sacré-Cœur ?
Oui, nous les évoquerons toutes : la consécration, l’intronisation, l’heure sainte, la réparation, le Cœur immaculé de Marie, les miracles eucharistiques…
