Quarante-huit heures après le décès de Vincent Lambert, survenu jeudi matin au CHU de Reims à la suite de l’interruption de son alimentation et de son hydratation, ses funérailles ont été célébrées samedi matin en la paroisse Saint-Dagobert de Longwy (diocèse de Nancy) en présence de toute la famille. La cérémonie, organisée dans la plus grande discrétion, a été suivie de l’inhumation, rapporte l’AFP, informée par la famille. Rachel, l’épouse du défunt, favorable de puis longtemps à l’arrêt des soins, est originaire de cette ville. Elle y avait rencontré son futur mari dans l’hôpital où ils exerçaient tous les deux en tant qu’infirmiers.
Le cas de Vincent Lambert ne manquera pas de nourrir le débat à l’approche de la révision de la loi bioéthique, prévue à la rentrée, même si la question de la légalisation de l’euthanasie n’entre pas, en théorie, dans le champ du projet parlementaire. Dans l’immédiat, pour les croyants, l’heure demeure au recueillement et à la prière pour « que Dieu le père accueille dans ses bras Vincent Lambert » comme l’indiquait le pape François dans une intention diffusée sur Twitter quelques heures après l’annonce de sa mort. « Nous ne pouvons que le confier à Dieu avec ceux qui le pleurent » avait de son côté déclaré Mgr Bernard Ginoux, l’évêque de Montauban, mobilisé de longue date.
Que Dieu le Père accueille dans ses bras Vincent Lambert. Ne construisons pas une civilisation qui élimine les personnes dont nous considérons que la vie n'est plus digne d'être vécue : chaque vie a de la valeur, toujours.
— Pape François (@Pontifex_fr) 11 juillet 2019
#Vincent Lambert. "Tout est accompli " Nous ne pouvons que le confier à Dieu avec ceux qui le pleurent. Que la vie soit tjrs respectée !
— Bernard Ginoux (@mgrginoux) 11 juillet 2019