Le petit orphelin, l’hôpital des enfants et la violence sauvage - France Catholique
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Pontificat de François - numéro spécial
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Le petit orphelin, l’hôpital des enfants et la violence sauvage

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Les deux policiers, mari et femme, assassinés cette semaine à leur domicile dans les Yvelines par un terroriste adepte du Djihad islamiste de Daech, ont laissé un orphelin âgé de 3 ans, marqué à vie par le spectacle du meurtre de sa mère.

Le même jour, des « casseurs » – c’est-à-dire des émeutiers profitant de l’aubaine équivoque d’une manifestation politico-syndicale soutenue par l’extrême-gauche contre une « loi Travail » que peu connaissent vraiment – ont jugé bon de s’attaquer aux bâtiments de… l’hôpital Necker, l’Hôpital des Enfants Malades à Paris, qui avait le seul tort de se trouver sur le chemin de leur équipée insensée. Dans cet hôpital, paraît-il, depuis quelques heures, des médecins s’efforçaient de prendre soin du petit orphelin auquel l’assassin du Djihad avait arraché ses parents en les égorgeant à coups de poignard. Car dans les hôpitaux, on prend soin des gens, on essaye même de les guérir, en leur faisant du bien, en pratiquant une certaine forme d’amour d’autrui. Dans les hôpitaux des sociétés restées civilisées, on ne casse pas des vitres ni des meubles, et on ne « tague » pas de ces slogans ineptes qui sont trop souvent des vecteurs de haine, même quand ils se réclament d’une justice qui reste à définir. Et à appliquer…

Ce jour-là, qui restera un jour de honte et de chagrin pour Paris, la manifestation d’un mouvement « social » devenu nébuleux a donné lieu à des violences inadmissibles et absurdes : à la clé, des dizaines de blessés, parmi les policiers comme parmi les manifestants. Des passants menacés, molestés. Des magasins pillés. Des porteurs d’insignes syndicaux ressemblant désormais à des simulacres lançant divers projectiles à la police. Dans quel but ? Qui osera le dire ?

Plus tard, quand il pourra comprendre ces choses, que faudra-t-il expliquer au petit orphelin des deux policiers assassinés ? Que faudra-t-il dire de ce double assassinat ? Et de l’agression absurde dont l’hôpital a été la cible ? Mais dans la violence sauvage qui envahit un pays à la dérive, y a-t-il encore quelque chose à expliquer ?