Vos enfants sont-ils sur le point de retourner à l’université, ou vont-ils entrer à l’université pour la première fois ? Vous demandez-vous avec inquiétude s’ils pourront résister aux tendances actuelles et rester fidèles à l’Eglise (ou y revenir après s’en être écartés) dans l’environnement ultra-laïque d’une université non-catholique ?
Il semble peut-être qu’il est déjà trop tard pour reprendre le bon chemin, mais ce n’est pas nécessairement vrai. L’Ennemi sait qu’en nous tentant à désespérer et à accepter l’inévitable il a gagné la moitié de la bataille. En réalité, l’espoir est éternel parce que Dieu est infiniment fidèle – et que ses grâces sont inépuisables Alors, ne désespérez pas ! Ne désespérez jamais.
Voici quelques idées qui, prises à cœur, pourraient vous aider et aider vos enfants à préparer leur retour à l’université.
1. Le meilleur avis –qu’il n’y ait pas de discussion si possible – est qu’ils cherchent une chambre ou un appartement uniquement pour filles ou pour garçons.
Hélas, les cartes sont déjà faussées contre les étudiants catholiques qui vivent dans des appartements mixtes où les habitudes amorales et pour une grande part antireligieuses de la culture actuelle sont probablement à leur maximum. Que St Joseph et la Vierge Marie les protègent !
2. Voici une pensée vraiment radicale : Le but des rendez-vous galants est de trouver la personne que vous aimeriez épouser, celui ou celle qui deviendra le père ou la mère de vos enfants. Les parents catholiques auraient déjà dû présenter cette perspective à leurs enfants ; sinon, qu’ils n’hésitent pas à initier une conversation contraire à la culture qui les fasse réfléchir, et qui puisse planter les graines des choix et de la conduite convenables lors de ces sorties. Cela veut dire que vos enfants devraient être prêts à terminer une fréquentation si, et aussitôt qu’ils se rendent compte que ce n’est pas la personne avec laquelle ils veulent partager leur vie et avoir une famille.
3. Tandis que vous et vos enfants parlez du comportement à avoir quand ils sortent, transmettez-leur les pratiques séculaires qui peuvent aider les esprits et les âmes des adolescents à avoir des idées plus claires leur permettant de juger la valeur et la compatibilité de la personne avec laquelle ils sortent.
Ces règles comprennent de ne jamais permettre que l’on soit seul(e) avec l’autre jeune dans une chambre fermée ou une voiture garée. Organisez des activités qui vous donneront l’occasion de grandir dans la connaissance de Dieu, l’un l’autre et vous-même. Prenez l’habitude de pratiquer et de prier ensemble régulièrement. Habillez-vous modestement. Quel que soit celui qui paie la sortie, personne ne doit rien à personne. Evitez les actions qui stimulent le désir sexuel-y compris certaines danses et de longs échanges d’affection qui sont faits pour cela. En résumé, aidez-vous mutuellement à dire « non » et donnez-vous l’occasion de découvrir – et peut-être de tomber amoureux – d’une personne à laquelle vous pourriez un jour décider de vous donner pour le reste de votre vie.
4. Demandez à vos étudiants s’ils ont jamais lu en entier le Catéchisme de l’Eglise. Encouragez-les à le faire (il serait idéal de le faire avant l’entrée à l’université quand il est plus facile d’imposer une lecture et des interrogations soudaines). On ne peut pratiquer une foi que l’on ne connaît pas.
5. Dans le même esprit, encouragez vos enfants à fréquenter le ministère catholique de l’université, pour recevoir les sacrements et aussi pour faire grandir leur foi. Les centres Newman, par exemple sont maintenant généralement orthodoxes dans leurs enseignements – Deo gratias, après des dizaines d’années de confusion ! Et les étudiants trouveront aussi là d’autres jeunes qui gardent et approfondissent leur foi plus ou moins sérieusement. Même maintenant, beaucoup d’étudiants font la connaissance de leurs futurs époux à l’université. Y a-t-il un meilleur endroit pour commencer une vie d’amour fidèle qu’un centre catholique sain.
6. Expliquez-leur qu’ils ne sont pas à l’université d’abord pour « obtenir un bon travail » (et dites-le avec conviction – la pression pour obtenir un bon job que les jeunes ressentent à juste titre est renforcée par les messages verbaux et non verbaux de leurs parents.
Un jour prochain ils devront commencer à gagner leur vie (idéalement, peu après avoir reçu leurs diplômes !), cependant ils devraient se rendre compte que leurs années à l’université pourraient bien être leur seule occasion d’approfondir sérieusement des domaines tels que l’histoire, la littérature, la musique, l’histoire de l’art et la culture. Même si ce sont des ingénieurs en herbe ou de futurs étudiants en médecine, ils ne doivent pas négliger les sciences humaines qui, bien enseignées, offrent une perspective qui enrichira leurs vies comme des études commerciales ne le feront jamais.
7. Selon leurs dons et leurs talents, encouragez vos enfants à considérer des professions qui peuvent influencer directement les âmes comme l’enseignement, la politique, ou les media (et j’espère que vous les encouragez aussi à être ouverts à la possibilité d’une vocation de prêtre ou de religieuse – il est trop facile dans la culture actuelle de noyer la voix de Dieu qui est « silencieuse et petite ».
Il faut que j’avoue que je fais partie du Conseil de la Société du Cardinal Newman qui a un merveilleux Guide des Universités catholiques authentiques. Non, ce ne sont pas les universités Ivies (NDT : huit universités du nord-est des Etats-Unis font partie du groupe Ivy connu pour ses résultats académiques et la façon élitiste dont ils choisissent leurs étudiants) ou « élitistes », MAIS votre étudiant aura une bien meilleure éducation en vivant sa foi là qu’à une université Ivy qui serait plus prestigieuse mais moralement et philosophiquement en faillite – ou dans une université technique sélective. Et après quatre ans passés à construire une fondation solide d’éducation morale et religieuse, votre fils ou votre fille pourra toujours continuer ses études supérieures dans une de ces universités élitistes.
De là nous pouvons espérer qu’ils prospéreront et deviendront des professionnels catholiques forts capables et désireux d’évangéliser pour notre foi dans leur lieu de travail et parmi leur famille et leurs amis.
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Source : http://www.thecatholicthing.org/columns/2014/getting-ready-for-campus-life.html