A peine les élections régionales terminées, voici que les choses sérieuses… continuent ! Car, n’en doutons pas, la France est en guerre. Mais une fois de plus, contre elle-même…
Certes, depuis le soir du 13 décembre, aucune présidence de région ne lui ayant été attribuée par le scrutin, le Front National a été repoussé, malgré un score encore en hausse. Et donc, voici que le chef du gouvernement socialiste, Manuel Valls, l’œil noir et le menton pointé en avant, poursuit… les opérations entamées sur le « front républicain » contre… cette menace apparemment prioritaire de la formation de Marine Le Pen. Avec le renfort de bons apôtres d’un centrisme systématiquement consensuel, comme Raffarin, en attendant Bayrou ou mieux, Juppé, qui sait ? Pour un peu, à part quelques lapalissades sur les vertus de l’apprentissage pour lutter contre le chômage des jeunes, on ne parlerait plus que de ça… La lutte contre le fascisme des années 30, transposée à Paris, avec trois ou quatre générations de retard, qui dit mieux ?…
Et quant au terrorisme des guérilleros du Djihad islamiste, il ne semble plus en être beaucoup question pour l’instant. Dommage que la classe politique oublie de nouveau la leçon des derniers attentats : cette fois, les Brigades internationales de l’heure sont organisées par Daech, cet « Etat Islamique » qui attaque les pays judéo-chrétiens, et en particulier la France, dont les dirigeants semblent à nouveau aveuglés par leurs passions partisanes. En France, on fait la guerre avec ardeur, mais c’est souvent contre d’autres Français ! Quelle pitié !
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