Elle y commença le 2 Novembre 1968, dans la paroisse des « Martyrs canadiens » pour s’étendre aujourd’hui en des paroisses du monde entier, France comprise. La première communauté néo-catéchuménale de Paris avait été invitée. Ce jour, elle siégeait dans le voisinage du Baldaquin du Bernin dont les puissantes colonnes torsadées autour de l’autel et des orateurs s’élançaient en beauté dans leur architecture aérienne.
Francisco Argüello co-fondateur avec le Père Mario et Carmen Hernandez présentèrent l’action apostolique propre au Chemin, et particulièrement ses missions « ad gentes » auxquelles se destinent des familles et même des communautés entières pour porter au loin la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Ainsi en fut-il de 20 communautés de Rome dont les responsables, bénis par le Saint Père, ont été envoyés dans les régions déchristianisées de la périphérie romaine.
Un événement historique, dont France Catholique avait accompagné la préparation, s’était imposé en 2003 :la promulgation des statuts du Chemin mise à l’épreuve pendant cinq années « ad experimentum ». Autrement dit pendant cinq années probatoires. Cette période, non sans quelques mises au point a été conclue par le Conseil Pontifical pour les laïcs, avec une approbation définitive du Chemin et de son statut en Mai 2008. Benoît XVI y a fait allusion dans son discours du 10 Janvier 2009. « Cette récente approbation,a-t-il dit, est venue sceller l’estime et la bienveillance avec lesquelles le Saint-Siège suit l’œuvre que le Seigneur a suscitée à travers vos Initiateurs ».
C’est dans cette estime et cette bienveillance qu’il déclara le Chemin néo-catéchuménal comme « l’une des nombreuses voies suscitées par l’Esprit Saint avec le Concile Vatican II pour la nouvelle évangélisation ». Et votre action apostolique, « déjà si louable, dit-il, sera encore plus efficace, si vous vous efforcez de cultiver constamment cette aspiration à l’unité que Jésus a communiqué aux douze durant la dernière Cène ».
Luc BARESTA