Pour bien se confesser - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Pour bien se confesser

Examen de conscience

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Crédits : Philippe Lissac / GODONG

Rédigé par un jeune homme au cours d’une retraite, voici un guide pour se préparer à la confession.

J’AI PÉCHÉ EN PENSÉE
Me suis-je admiré pour mon intelligence, mon corps – force, santé –, mes actions, ma volonté sans plutôt en rendre grâce à Dieu ? Me suis-je ainsi flatté, m’attribuant tout, m’idolâtrant au lieu de rendre grâce au Créateur ? Ai-je recherché les plaisirs de la chair ? Me suis-je poussé au péché par excitation de mon imagination dans des pensées impures ? Ai-je joui, avec délectation, de pensées impures ? Ai-je omis de les combattre quand elles se présentaient à moi ?
Ai-je été jaloux ? Me suis-je réjoui de la pensée du mal qui arrivait à mon prochain ; du mal que je pourrais lui faire ? Lui ai-je voulu du mal ?
Ai-je cherché à connaître le péché des autres ? Me suis-je excité à penser du mal de mon prochain ? de mes parents, voulant me justifier contre eux ? de mes professeurs ? de mes frères et soeurs, mes camarades ? Ai-je entretenu rancune, mépris ? Me suis-je justifié en pensée – en me cherchant des excuses ? Ai-je persisté dans le doute ou me suis-je complu dans des idées remettant en cause l’amour de Dieu pour moi ou son existence même ? Ai-je consenti en esprit aux tentations de toutes sortes, en les entretenant au lieu de les chasser ? Ai-je poussé mon imagination aux rêves fous, ou vains, ou mauvais ?
Ai-je consacré mes pensées à mon apparence, à ce que les autres voyaient de moi, non dans le but de l’exemple à donner, non pour ma dignité d’enfant de Dieu, mais pour moi, pour ma propre gloire ?

J’AI PÉCHÉ EN PAROLES
Ai-je employé mes paroles pour mon orgueil par la vantardise ? par la mise en avant dans les conversations, cherchant à me faire remarquer et à en tirer gloire ?
Les ai-je employées pour le mal du prochain par la médisance ? Le jugement téméraire – par exemple sur les moeurs de certains professeurs, camarades ? la calomnie ? Ai-je entretenu de mauvaises conversations sur les autres, en faisant courir des bruits vrais ou faux ? Ai-je trouvé de la complaisance à en écouter ? Ai-je omis de les éviter ? Ai-je créé des cabales ou des scissions ?
Me suis-je moqué, de front ou de dos ? Ai-je affecté du mépris ? Ai-je fait des remarques désobligeantes ? Ai-je insulté ? Ai-je crié dans la colère ? Ai-je employé mes paroles à la discorde, les disputes – cherchant toujours à m’imposer… et humilier l’autre ? Ai-je cherché à avoir le dernier mot ? à blesser l’autre en parole ? Ai-je voulu imposer ma volonté aux autres ? Ai-je usé de la parole pour manifester de la mauvaise humeur, en famille ou au jeu – mauvais joueur ? pour manifester des caprices ? de l’impatience ? Ai-je cherché à me justifier ? Ai-je manqué à la charité en profitant d’avoir raison ? Me suis-je excusé ou justifié alors même que ce n’était pas nécessaire pour le service de Dieu ?
Ai-je été insolent ? Ai-je fait du mauvais esprit ? Ai-je menti – à savoir, caché la vérité à qui y avait droit, ou bien dit ce qui est faux dans le but de tromper ? Ai-je manqué de transparence, de sincérité vis-à-vis de mes supérieurs ? Ai-je été arrogant ? Ai-je refusé, négligé de demander pardon ? Me suis-je fait remarquer dans mes conversations par de l’excitation ou un manque de tenue ? Ai-je niaisé ? Proféré des paroles oiseuses ou grossières ?
Ai-je parlé de manière inconsidérée ou à des moments où cela n’était pas bon – à l’église ou en classe, par exemple ? Ai-je été bavard ?

J’AI PÉCHÉ DANS LES ACTES
Ai-je été violent ? Me suis-je mis en colère ? Ai-je frappé ? Ai-je été égoïste – pensé à ma propre satisfaction avant, voire au détriment de celle des autres ? Ai-je désobéi ? à mes parents ? à mes professeurs ? à mon confesseur ? Ai-je boudé ? Affiché de la mauvaise humeur ? été mauvais joueur ? Me suis-je isolé ? Me suis-je renfermé sur moi-même ?
Ai-je bâclé mon travail par paresse ? triché dans les épreuves ou les examens ? Ai-je négligé mon travail pour une occupation moins importante ?
Ai-je manqué de dévouement ? attendu avant de rendre service que quelqu’un d’autre y aille ? traîné les pieds ? rendu service avec mauvaise grâce ?
Ai-je manqué d’application dans la prière ? omis de combattre les distractions ? Par exemple, à la Messe, ai-je consacré mon attention à ce qui m’entourait plutôt qu’au Saint-Sacrifice, sans exercer ma volonté pour chasser mes distractions ? Ai-je négligé mon devoir (d’obéir, par exemple, ou de rendre service) par amourpropre ou par timidité ? Ai-je manqué de politesse, pour les mêmes raisons ?
Ai-je été gourmand ? Me suis-je mal tenu – laisser-aller, attitude impolie, grossière ?… Ai-je manqué de faire des efforts de correction ? Me suis-je laissé aller à la médiocrité (ordre dans mes affaires, dans ma chambre par exemple) ?
Ai-je pris le bien d’autrui en cachette ou par ruse ? L’ai-je détérioré à dessein ou par négligence ? Outre mes pensées impures, ai-je commis des actes impurs et ai-je entraîné d’autres personnes dans cette dérive où instincts et passions ont pris le dessus ? Ai-je respecté mon corps ou l’ai-je négligé – par exemple, en consommant de la drogue, du tabac ou de l’alcool ? Ai-je, par l’un de ces péchés, montré un mauvais exemple, voire scandalisé ?