En amenant avec lui en Corse la veuve du Préfet Erignac, et Jean-Pierre Chevènement, Emmanuel Macron a apporté immédiatement un signe éclatant de fermeté aux indépendantistes et aux autonomistes.
Mme Erignac a assisté à l’inauguration d’une place au nom de son mari assassiné jadis à Ajaccio, et a pris la parole pour dire que la page de cette triste affaire ne saurait en rien être tournée.
Quant à M. Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur, il a apporté la caution de son intransigeance républicaine à l’orientation très ferme d’Emmanuel Macron.
Celui-ci a rejeté la plupart des revendications des « nationalistes » corses : pas d’amnistie des prisonniers, pas de co-officialité de la langue corse par respect de la Constitution, pas de statut de résidence pour éviter une « impasse juridique », et peu d’inclination pour une réforme fiscale…
En outre, il a appelé ses auditeurs à éviter un « face-à-face ruineux et stérile » avec la République. La seule concession qu’il ait formulée a été d’annoncer une inscription du nom de la Corse dans la Constitution. S’il aura pu décevoir certains, en revanche, son discours a été celui d’un chef d’Etat qui n’admet aucun émiettement du territoire que le suffrage universel lui a confié.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/02/09/31001-20180209ARTFIG00164-corse-pour-un-federalisme-a-la-francaise.php
Denis LENSEL
Pour aller plus loin :
- Conclusions provisoires du Synode sur la Parole de Dieu
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Affaire Ulrich KOCH contre Allemagne : la Cour franchit une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté.
- Qui a tué Claude Erignac ?