Castelnau et Jeanne d'Arc - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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Castelnau et Jeanne d’Arc

Le général représente la France aux cérémonies de canonisation

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Canonisation de Jeanne d'Arc à Rome : députés français à l'Eglise Saint Louis des Français : au centre, le général de Castelnau

Canonisation de Jeanne d'Arc à Rome : députés français à l'Eglise Saint Louis des Français : au centre, le général de Castelnau

© Patrick de Gmeline

Ce n’est pas un hasard si la délégation de quatre-vingt députés envoyée à Rome le 16 mai 1920 , pour la canonisation de Jeanne d’Arc, était emmenée par le général de Castelnau. Au sortir de la guerre, le général, grand catholique, était considéré en France comme le représentant de cette France catholique et conservatrice pour qui la lorraine était une incarnation. C’est pourquoi le gouvernement d’alors ne vit pas d’inconvénient à la mettre à la tête de cette délégation de députés catholiques. Un seul prêtre parmi eux, le fameux abbé Lemire, classé « plutôt à gauche », ne partageant pas les idées du général, mais apôtre du catholicisme social, et le créateur des jardins ouvriers. Castelnau emmène aussi ses deux filles et, en dehors du cliché officiel pris à l’ambassade avant de partir pour Saint-Pierre de Rome, un autre photographe surprend la famille sur la place, marchant d’un pas allègre. castelnau_filles.png Jeanne d’Arc, pour le général, tient une grande place. Neuf ans plus tard, le 8 mai 1929, il se trouve rue de Rivoli, place de la Pyramide, sous la fameuse statue dorée : il y est avec le cardinal Dubois, archevêque de Paris, et le chanoine Gerlier, qui vient d’être nommé évêque de Tarbes et de Lourdes (il sera un jour archevêque de Lyon et Primat des Gaules). Maurice Barrès les unira d’ailleurs tous deux dans un écrit sur Jeanne d’Arc. castelnau_8_mai_1929_statue_de_jeanne_d_.jpg