De Saint-Malo au Mont-Saint-Michel, un pèlerinage sur les « chemins du paradis » - France Catholique
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Pontificat de François - numéro spécial
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De Saint-Malo au Mont-Saint-Michel, un pèlerinage sur les « chemins du paradis »

Un nouveau pèlerinage dédié à l’archange et ouvert à tous les Français s’élancera de Saint-Malo vers le Mont du 8 au 11 mai. Explications de Don Pierre Doat, curé de la paroisse du Mont-Saint-Michel et aumônier du pèlerinage.
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© Sébastien Desarmaux / Godong

Pourquoi ce pèlerinage ?

Don Pierre Doat : Ce sont des jeunes, d’horizons très différents de l’Église, qui sont venus me demander de les aider à lancer un pèlerinage de toute la France au Mont-Saint-Michel, pour les chrétiens de toute paroisse, communauté ou diocèse. En effet, beaucoup viennent visiter le Mont, mais très peu s’y rendent vraiment en pèlerinage à pied : nous voulons leur proposer de venir pour une démarche spirituelle, en particulier pour la première édition de cette Année jubilaire ! Le pèlerinage est donc ouvert à tous ceux qui veulent se confier à saint Michel et le prier pour l’Église, la France, la paix… Le but est aussi de créer une unité dans l’Église, en rassemblant des personnes de toutes tendances. Mgr Cador, l’évêque de Coutances et Avranches, soutient notre projet.

Pourquoi le 8 mai ?

Le 8 mai 492 a eu lieu l’apparition de saint Michel au mont Gargan, en Italie du Sud. Lorsque saint Aubert, après avoir eu un songe de l’archange, a fondé le sanctuaire du Mont-Saint-Michel, il s’est affilié à ce sanctuaire italien et à cette apparition. Autrefois, outre la fête des archanges le 29 septembre, saint Michel était donc également fêté le 8 mai : c’était la « Saint-Michel de printemps ». Cette fête a disparu au moment de la réforme liturgique mais elle existe toujours.

Que signifie devenir « miquelots », pour les pèlerins ?

C’est le nom que l’on donne, depuis le Moyen âge, aux pèlerins du Mont-Saint-Michel. Nous leur remettrons, selon l’ancienne tradition du Mont, un « plomb », sorte de médaille attestant l’accomplissement du pèlerinage.

Pourquoi appelle-t-on ce pèlerinage les « chemins du paradis » ?

Au Moyen âge, le Mont était identifié à la Jérusalem céleste de l’Apocalypse, cité entre ciel et terre : donc les chemins qui y mènent sont nommés « chemins du paradis ». Cela nous rappelle la réalité du monde invisible, avec les anges et les archanges, que Dieu nous a donnés pour nous soutenir dans notre combat ici-bas sur le chemin vers le Ciel, où la victoire – espérons-le – nous attend à la fin. L’archange nous aide à en sortir vainqueurs car il est celui qui a vaincu le démon. Accomplir un pèlerinage sous le patronage de saint Michel nous remet dans cette dimension surnaturelle de la vie chrétienne, dont l’enjeu est le royaume des Cieux. Le vrai champ de bataille est invisible : il est en nous, dans nos âmes soumises à la grâce mais aussi abîmées par le péché et convoitées par le démon. Rappelons-nous que, juste après son élection, le pape François avait consacré l’Église et le Vatican à saint Michel : il est le protecteur de l’Église, au même titre que saint Joseph. Mais également le protecteur de la France, qui a grand besoin qu’on le prie pour elle…

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions se font sur le site. Les pèlerins peuvent se constituer en chapitres s’ils connaissent d’autres personnes qui veulent venir. Et nous intégrerons ceux qui viennent seuls dans des chapitres existants. Nous proposerons un contenu spirituel pour les temps en commun, et nous donnerons des éléments d’animation spirituelle également pour les chefs de chapitre, afin de nourrir la démarche des pèlerins.

Pour s’inscrire : www.pelesaintmichel.fr