Emmanuel Macron a amené François Bayrou et sa coéquipière Marielle de Sarnez à démissionner de son gouvernement, qu’il a ainsi renforcé, en lui donnant plus de cohésion. En prétendant conserver une entière liberté de parole, tout en voulant se maintenir à son poste de ministre de la Justice, alors qu’il a été mis en cause dans une affaire d’emplois fictifs d’assistants parlementaires pour son parti politique du Modem, M. Bayrou rendait sa propre situation difficile, voire intenable au sein de l’équipe gouvernementale. Marielle de Sarnez était dans une situation comparable. Avant le départ de ces deux ministres, une autre représentante du Modem au sein du gouvernement, Sylvie Goulard, ministre des Armées, avait quitté volontairement son poste deux jours avant, afin de pouvoir « démontrer librement sa bonne foi » dans cette affaire. Au même moment, réélu député, Richard Ferrand avait quitté lui aussi son poste de ministre pour prendre la tête du groupe parlementaire de la « République en marche ».
Ce soir, le gouvernement Macron a été étoffé avec quelques nouveaux collaborateurs, en particulier une juriste professionnelle au ministère de la Justice.
Pour aller plus loin :
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE « AFRICAE MUNUS » DU PAPE BENOÎT XVI
- Conclusions provisoires du Synode sur la Parole de Dieu
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Sur le général de Castelnau et le Nord Aveyron.