"La féminité n'existe pas !" - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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« La féminité n’existe pas ! »

Idéologie des "gender"

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Hier, je terminais mon intervention sur un souhait. Que le féminisme se concentre non sur une idée de fatalité biologique mais s’interroge sur la grâce d’être femme. Si j’en crois les informations qui me sont parvenues ces jours derniers, un tel souhait risque, demain, de me valoir de graves ennuis, et il conviendrait que j’aille me recycler en classe de première pour apprendre la théorie des genders en cours de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre). La féminité n’existe pas, c’est un mythe souvent pernicieux, au mieux une construction arbitraire. Madame de Beauvoir avait déjà doctement expliqué qu’on ne naissait pas femme, on le devenait. C’est aujourd’hui une certitude scientifique que l’on va marteler dans le cerveau de nos grands adolescents. Ils ne pourront pas y échapper. Les services du ministre de l’Education nationale, Monsieur Luc Chatel, imposent pour l’an prochain l’enseignement obligatoire des genders. Et si vous exprimez un avis contraire devant le professeur, vous aurez un zéro pointé. Et si vous avez l’audace d’exprimer un avis négatif sur la place publique — qui sait?- une nouvelle législation mitonnée à l’enseigne de l’homophobie vous enverra en prison. J’exagère peut-être parce que je suis en colère et m’insurge contre une décision proprement totalitaire que j’associe à ce que Georges Orwell appelait la police de la pensée.

La théorie des genders est un instrument idéologique aux mains d’une caste universitaire qui veut l’imposer au monde entier depuis des années. Elle est née aux Etats-Unis et a traversé l’Atlantique, au point de s’imposer l’an dernier dans le programme obligatoire de Sciences Po. Et j’avais déjà protesté. Qu’on l’impose dans le secondaire défie l’imagination. J’ajoute que la dite théorie a aujourd’hui du plomb dans l’aile dans les milieux mêmes où on l’a inventée et diffusée. On s’aperçoit un peut tard qu’il est extrêmement dangereux de faire de l’arbitraire pur la clé de l’humanisation. Ce n’est pas seulement l’identité sexuée qu’on abolit mais notre humanité tout court. Pierre Legendre l’a montré: sans les interdits qui nous structurent, nous devenons inhumains. Assistera t-on à l’insurrection de l’esprit contre cette folie ?