8 décembre 2016 – L’infamie enfin régnante ! Agenouillons-nous devant les lâches ! Hier, 7 décembre 2016, date qui fait apercevoir combien le plus grand nombre de nos élus – de gauche plus quelques individus de droite – ont fait preuve d’une couardise sans nom ! Le gouvernement voulait que sa loi contre la « liberté d’expression » l’emporte sur la vérité : il a obtenu sa victoire, même si l’on peut penser que nombre de recours vont être lancés dans les mois qui viennent avec de bonnes chances de l’emporter. Peut-être au point d’empêcher que les socialistes finissent par fermer la porte du vote avant les élections de mai 2017…
Il va de soi qu’il nous faut faire entendre à François Fillon combien nous espérons faire que sa voix et sa décision seront en union avec ce qui est pour nous un espoir fervent.
Le Sénat, que nous imaginions en mesure d’aller fermement à l’encontre de ce vœu hollandiste, c’est-à-dire ne pas supprimer cette liberté dans le seul cas où un quidam de quelque parti que ce soit opinerait en défaveur de cette loi permettant de faire comprendre à telle femme que le meilleur pour elle serait d’agir contre elle-même en mettant fin aux jours de l’enfant qu’elle porte. 200 000 au moins chaque année sont ainsi supprimés sans même que l’Etat tente la moindre action ni même simple information pour tenter d’inverser cette affreuse tendance.
Je ne parle pas ici d’accuser et de condamner et d’insulter qui que ce soit, il ne s’agit que d’exprimer une opinion sur des pratiques qui nuisent considérablement à la dignité des êtres : elles font oublier que l’embryon n’est pas ce que prétendait « Madame je ne sais plus qui » – je me refuse à garder en mémoire les auteurs de propos indignes – que cet être particulièrement vivant, porteur en une seule cellule du fabuleux potentiel d’un ADN tout ce qu’il y a de plus humain, porteur également d’une âme admirable qui est en lui l’organisatrice de son développement, porteur encore d’un fabuleux esprit qui tout au long de sa vie lui permettra de s’élever jusqu’à la porte étroite où Dieu l’attendra en sa dernière heure, que cet être donc en attente de porter un nom commun et un nom propre ne serait rien de plus qu’un prétendu « morceau de viande » ! Honte à qui ose une telle infamie !
Nous tenons là une horreur qui condamne l’humanité entière, même nous autres qui pourtant nous révoltons chaque fois qu’un de ces enfants merveilleux, si digne d’être infiniment protégés par la première à savoir ce qui en elle la rendait co-accoucheuse de notre peuple, est en réalité jeté dans une poubelle d’hôpital !
Ce que viennent d’accomplir les élus de notre Assemblée nationale et de notre Sénat – j’entends bien entendu tous ceux qui ont voté en faveur de la nouvelle loi anti-liberté d’expression –, restera dans la mémoire du peuple français : les élus de droite, par bonheur peu nombreux, qui ont osé accompagner la Gauche dans cette ignominie devraient être radiés des rangs qu’ils occupent aujourd’hui.
