Un « Canard » vraiment immangeable, une Gauche absolument indigne - France Catholique
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Un « Canard » vraiment immangeable, une Gauche absolument indigne

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Décidément, le « Canard enchaîné » mérite un autre titre : « déchaîné » conviendrait mieux. Mais un déchaîné dangereux : il semble si puissamment tenir à rajouter à sa colonne nécrologique le nom de François Fillon que l’on se demande s’il marche à la « capçuline » 1 de la Haine. On pourrait même penser qu’il serait heureux de le voir se pendre ! À tout le moins victime d’un accident de voiture de course…

J’ai entendu une voix militante crier que les couteaux ne manquent pas… Certainement en effet beaucoup moins que les honnêtes hommes.

Les médias de gauche suivent l’Affaire Fillon aveuglément, ayant perdu jusqu’à la prudence la plus élémentaire : les voilà embarqués vers les bas-fonds des plus détestables latrines. On peut en effet distinguer chez eux les symboles de la haine et du mépris les plus criant. La honte enveloppe la France, mais le courage est encore très limité…

Le « Canard » donc, après avoir lancé sa pierre la plus affreusement enrobée d’immondices, ne pouvait que poursuivre sa canonnade, mais il m’aurait paru sain et propre que les médias sérieux ne s’engagent pas à suivre ce plongeur de tête. Ainsi, la « parloteuse » du journal télévisé de France 2 faisait bien comprendre aux auditeurs, par les seules mimiques de son visage, qu’il était impossible de douter de l’authenticité des « découvertes » faites en la marre du Canard et surtout par ses « excommunications » lancées à l’ancien premier ministre.

Mais que furent donc ces réelles ou fausses « trouvailles » ? Fillon aurait-il tué, assassiné, jeté Hollande dans un égout fangeux, empêché Hamon d’être le porte drapeau des « ultimistes » 2 gauchistes ? Ou aurait-il, avec une paire de ciseaux rouillés, coupé la langue muette d’Emmanuel Macron… afin qu’il ne cesse pas de s’exprimer ? À moins qu’il faille songer au pire, qu’il se serait par exemple enrichi en dépouillant l’État de presque un million d’euros ? Pourquoi pas deux ou dix ? Je n’ose pas en effet imaginer que soudain le « Canard boiteux » lance l’idée terrifiante que ce soit beaucoup plus mais que ce palmipède omniscient et affreusement imaginatif attende la meilleure heure pour lancer à la tête du sauvage député un sabot médiéval.

« Rigoler » console une minute, mais en vérité je demeure stupéfait de ce que ce média a pu, en deux ou trois mots, troubler la France : faut-il que même des accusations aussi démunies de preuves (en outre aussi abjectes) soient à même de jeter tant d’auditeurs – probablement plus faciles à duper à gauche et au centre qu’à droite – dans un doute des plus outré ? Bayrou, bien à l’aise en cette incertitude commode et précieuse, en a d’ailleurs profité pour se faire inviter par France 2 : ne fallait-il pas, et d’urgence, laisser entendre que, Fillon étant désormais has-been 3, il convenait d’en venir aux choses sérieuses, c’est-à-dire se mettre en avant : donc que lui, Béarnais fort et endurant, qui plus est héritier d’Henri IV, puisse enfin en venir à ce qui lui tient vraiment à cœur, soit sauver la France mieux que ne l’aurait fait Fillon, et donc décide solennellement devant nous tous de se présenter à la présidentielle du mois de mai !

Oui, « il l’a fait », en souriant de contentement sur soi-même : après tout, pourquoi aurait-il oublié qu’un autre homme du sud-ouest, Jacques Chirac, après avoir été foulé aux pieds par le peuple, a fini par être porté aux nues par les mêmes électeurs ? J’ai cru découvrir sur son visage, à ce moment des plus expressifs, un air de satisfaction des plus bonhomme… Preuve par neuf qu’il pense que son jour est advenu. Cette sorte d’espoir dure toujours jusqu’à la mort…

Derniers mots, pour éviter d’accumuler des pages et des pages nouvelles tant j’ai été écoeuré par ces foules de journalistes, de politiques, de spécialistes et de cannibales enchaînés etc. qui se sont jetés sur cette proie inédite comme s’ils n’avaient jamais eu dans le passé l’occasion de « dévorer à leur faim » !
Avant ces événements, je n’avais pas d’opinions particulièrement désagréables concernant le « Canard enchaîné » et ses sbires… aucune également de sympathie d’ailleurs. Eh bien, depuis samedi dernier je puis affirmer que ce « canard » me choque, me défrise, me déplaît, me froisse, me paraît exécrable autant que détestable. Et bien d’autres adjectifs, plus effrontés encore.

Certes, cet « hebdo » n’exerce que son droit d’être intolérable en toute liberté : après tout il a fait de cette spécialité son gagne-pain… Pourtant, en ces jours, il a tenté d’abattre un homme, il tente patiemment encore de le ruiner, l’assassiner en tant qu’homme politique et peut-être en tant qu’être humain. C’est scandaleux, ignoble, monstrueux : ainsi donc va la France des Gauchos !

J’espère que la Droite ne les imitera pas.

Dominique DAGUET

  1. « Capçuline », néologisme évidemment, soit une pilule parmi les plus nocives.
  2. Ultimiste : il ne s’agit pas du cheval qui porte ou portait ce nom, seulement un qualificatif qui désigne ceux qui ne savent plus s’arrêter quand ils se trompent.
  3. J’ai préféré cette expression plus ou moins anglaise que nombre de mes lecteurs refuseront de comprendre plutôt que d’avoir suggéré qu’il aurait pu « être fini »…