Toute la Normandie et l’île de Noirmoutier doivent beaucoup à ce moine irlandais qui fut si bon et si entreprenant. Il gère, il fonde, il fortifie spirituellement de nombreux monastères qui auront un grand rayonnement.
Saint Sidoine – ou saint Saëns – vient à Jumièges où il prononce ses vœux. Ce jeune noble avait été impressionné par les moines de cette abbaye venus racheter des esclaves anglo-saxons dans les ports d’Angleterre. D’autres biographes prétendent qu’il avait été lui-même racheté par les moines aux corsaires.
Sidoine devient le soutien de son supérieur, Philibert, qui l’envoie comme économe à Noirmoutier. Ouen, saint évêque de Rouen, en fait son ami. Il l’amène à Rome et lui demande ensuite de construire une abbaye dans la forêt au nord de Rouen. À la mort de saint Ouen, une grande amitié liera Sidoine à Ansbert, son successeur. Ce dernier lui demande de fonder un autre monastère qui prendra le nom de « Croix-Saint-Leufroy », du nom du collaborateur de Sidoine. Il meurt en 684, ses reliques sont à Fécamp.
Étymologie du nom
Une origine obscure. Peut-être du latin sidere, « s’asseoir ». Ou sideralis, « sidéral ». Plus vraisemblable, de la ville de Sidon, aujourd’hui Saïda au Liban. Il donne les déformations de saint Saëns, Sedaine.
Célébrités
L’origine du nom du compositeur Camille Saint-Saëns (1835-1921) est liée à la petite ville de Normandie, consacrée à notre saint, berceau de sa famille.
Pensée spirituelle
« Avant de faire la révolution, réforme ton cœur » (proverbe chinois).
Courte prière
« Seigneur, s’il te plaît, introduis-moi dans ton silence ! » (Henriette Robitaillie).





