Les premières journées européennes des familles homoparentales se sont tenues vendredi et samedi à Paris pour réaffirmer plusieurs de leurs revendications dont l’adoption et la reconnaisance de droits équivalents à ceux de familles hétéroparentales.
Environ 500 personnes, dont des enfants de parents gays et lesbiens, venus de 14 pays européens, ont fait le point sur les différentes législations européennes concernant l’adoption, l’accès aux techniques de procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui (mères porteuses) et la reconnaissance de la double filiation pour les parents homosexuels.
« Le bilan est très positif », a dit Philippe Rollandin, porte-parole de l’association des parents gays et lesbiens (APGL), organisatrice de la conférence avec un réseau de 17 associations européennes homoparentales (NELFA).
Cependant, a-t-il admis, « il reste beaucoup de travail à faire, notamment dans le secteur de l’éducation. C’est un terrain important pour lutter contre l’homophobie de manière générale et contre les préjugés à l’égard de leurs parents ».
A l’école, l’homophobie se traduit le plus souvent par des insultes dans les cours de récréation et plus rarement par des agressions physiques, pour lesquelles aucune statistique officielle n’est disponible.
Vendredi, parmi les quelques représentants de partis politiques présents, la responsable des questions de société au parti socialiste, Najat Vallaud-Belkacem a regretté « la grande incertitude juridique » dans laquelle vivent les familles homoparentales.
Le porte-parole des Verts Jean-Louis Roumegas – qui a remplacé in extremis Cécile Duflot qui n’a pas honoré sa promesse de participation – a mis en garde contre le « marché de la procréation ».
Dominique Paillé, le porte-parole de l’UMP, annoncé à ces journées, a fait faux bond à la dernière minute, vendredi.
E.llico-com – 20/09/2010
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