Toujours étonné du manque de prudence dont font preuves certains journalistes de diverses radios chrétiennes : ils se devraient de connaître, peu ou prou mais suffisamment, les œuvres des écrivains qu’ils invitent. C’est ainsi que j’ai entendu, sur une de ces stations que j’aime bien, un entretien d’une bonne longueur que soutenait une dame avec Fabrice Midal : dont les thèses, notamment en matière de bouddhisme, chez lui tout à fait accommodable avec les pratiques homosexuelles, ainsi que les convergences de ce bouddhisme caricaturé avec le christianisme, sont assez éloignées d’une stricte orthodoxie : c’est peut-être ce souffre dont il assaisonne ses points de vue qui en fait le sel ?
Il y a tant d’auteurs catholiques de talent et de savoir (mais ignorés par ces radios) – visiter par exemple leur association tutélaire – pour n’avoir pas à faire la publicité de ceux qui portent en leurs œuvres des ferments viciés : sauf bien entendu à oser faire le point avec eux, non en les approuvant en tout, mais au contraire en soulignant leurs éventuelles déviations ou audaces excessives.
C’est évidemment ce qui aurait dû être fait en recevant Fabrice Midal mais ne le fut pas.
Il ne s’agit donc évidemment pas de s’interdire des points chauds de l’exploration intellectuelle et spirituelle, mais de faire en sorte que les auditeurs ne se retrouvent pas sans en être informés sur des territoires à facettes multiples et pas toujours très… ‘’catholiques’’.
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Le Figaro traite François Hollande d’’’infidèle’’ : mais infidèle à qui ? Il n’est lié par aucun engagement solennel à aucune des maîtresses qu’il a collectionnées, à ce jour au moins quatre.
Remarque : comment n’être pas exaspéré par le faux titre de Première Dame, accordé de confiance mais avec abus à Madame Valérie Trierweiler ? Déjà l’accorder à une épouse est imbécile puisque le titre n’existe pas dans le protocole élyséen : mais le donner à ce qu’il faut bien appeler une concubine est en plus absurde. Qu’en outre elle soit installée au Palais avec bureau et conseillers relève, non plus de la loufoquerie, mais de l’indécence.
Il n’en reste pas moins que notre Président déshonore chaque jour un peu plus notre pays par son comportement de Don Juan. Chez 0.V. Milosz, Miguel Mañara, tout comme Don Juan chez Molière, n’est pas considéré comme un modèle recommandable, et la séduction n’y est pas jugée comme l’un des beaux-arts : le héros de Molière comme celui de l’espagnol Tirso de Molina sombrent dans l’épouvante alors que celui de Milosz verse du côté du ciel. Insistons pour que le Président choisisse le bon sentier.
Il a fait allusion à une période qui ne manque pas d’être difficile pour lui et même marquée par la souffrance. Soyons prêt à la compassion due à tout pécheur, et nous le sommes tous, mais sans mièvrerie et sans complaisance.
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Veut-on faire subir aux députés européens le tour qui fut joué aux électeurs français en 2005 quand un certain Sarkosy s’arrangea pour que leurs votes négatifs deviennent, sous l’effet d’on ne sait quelle alchimie frauduleuse, tout ce qu’il y a de positif puisque transmués en ce Traité de Lisbonne qui relègue aux calendes grecques une véritable réflexion sur ce que ne doit plus être cette Europe monstrueuse bâtie sur notre dos alors que nous savons tous qu’elle pourrait enfin être celle de nos vrais désirs ?
Aujourd’hui, la Commission européenne, composée d’équivalents fonctionnaires, se veut maîtresse du Parlement européen, composé d’élus de vingt-huit peuples : elle semble exiger que ces députés votent selon ses indications et ses volontés, ce qui est le comble de la démocratie en notre si chère et délicate Union européenne !
Il faut espérer que les députés ainsi maltraités vont riposter par un cinglant désaveu, non seulement de la part de ceux qui avait répondu ‘’non’’ aux avances de Madame Estrella, mais également de ceux qui les avaient acceptés : un Parlement est un Parlement que diable, et ses membres ne peuvent, devant une telle audace qui est en fait une insulte à leur dignité de vrais élus – ce que ne sont donc pas les gens qui composent la Commission européenne – que faire savoir solennellement qu’ils refusent le statuts de dhimmis.
L’Europe serait-elle une annexe de l’Arabie ? Que des Princes d’une dictature orientale en prennent à leur aise avec les lois naturelles, c’est le problème de leurs peuples. Que des eurocrates se prennent pour des dictateurs, cela nous regarde. Faudra-t-il lancer un ‘’boicottage’’ ferme des prochaines élections européennes ? Ce serait une première intéressante.
Enfin, la pétition « Un de Nous », signée par plus de deux millions de citoyens européens, ne serait-elle qu’un « chiffon de papier » ?
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La conférence de presse de Monsieur Hollande, notre Président, résonne comme un aveu d’échec – ne promet-il pas d’agir à rebours de ce qu’il a fait jusqu’à maintenant ? Il lance des promesses comme depuis son élection il y a déjà une vingtaine de mois. Il faut tout de même avouer qu’il lui a certainement fallu un certain courage, quoiqu’il n’ait pas eu celui de nous éclairer en profondeur sur le pourquoi réel des réformes sociétales entreprises alors que la majorité des Français n’en voulait pas.
Comme il va se rendre au Vatican le mois prochain, j’espère que le Pape François saura lui rappeler que ses réformes touchent à des points qui outrepassent le pouvoir des politiques.
J’entends les journalistes commenter ses propos comme s’ils avaient reçu la révélation dernière, le Graal politique de dernière génération ! Tout cela m’indiffère : le président n’a pas abordé les soucis premiers d’un grand nombre de Français, non tous hélas, en dehors du chômage et du niveau de vie : la brutalité des changements qui affectent notre vision de l’‘’Être’’ et détruisent des pans entiers de notre civilisation.
J’apprécie naturellement son virage en matière de politique économique, mais promesses hier non tenues égalent confiance aujourd’hui réticente…
Il souhaite, dit-il, qu’« une personne en fin de vie puisse ‘’demander un geste actif pour mourir’’ mentionne quant à lui le quotidien Libération » : comme l’on sait que déjà un grand nombre de décisions abusives ont été prises en France même par des Napoléons de la seringue, je déclare solennellement que, si je dois me retrouver un jour dans un hôpital pour un motif sérieux, je demanderai que l’Institution me signe un papier comme quoi on ne ‘’m’imposera pas’’ ce que je considèrerai comme une mort indigne, justement cette ‘’assistance’’ dont les médecins se voient déjà les exécutants et dont je ne veux pas ! Elle ferait certes l’affaire de la Sécurité sociale mais non celle de mon âme.
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J’écoute assez souvent l’émission d’Arte ‘’28 minutes’’ : l’animatrice, très habile et qui sait fort bien orienter et même manœuvrer sa petite cohorte1 d’invités, les guider, est particulièrement agaçante, malgré un charme certain, tant ses positions sont irréductiblement à gauche : elle fait savoir ce qu’elle pense sans même avoir à énoncer ses points de vue : quelques remarques habiles suffisent. Elle semble n’éprouver que des contentements quand il est question des réforment hollandiennes et peillonesques. Ce soir, le responsable de l’UNI énonce intelligemment ses réserves concernant la propagande que se permettent de faire les militants LGBT dans les établissements scolaires, sans même que l’avis des parents ait été sollicité : notamment en organisant la projection de films suggérant la bonté et la normalité des tendances homosexuelles, mais une dame universitaire, dont les expressions démontrent la vive satisfaction qu’elle éprouve à s’écouter parler, objecte avec une condescendance qui suffit à faire savoir que ce pauvre garçon de l’Uni n’a en fait rien compris et que rien dans ce qu’il dit ne correspond à ce qui se passe, simple introduction aux réformes en profondeur qui se préparent « à être développées sur le long terme »… Remarque qui fait frémir…
Le ‘’gendeure’’ vient sur le tapis quand on évoque une mode suédoise qui consiste à ne pas user des pronoms personnels ‘’il’’ et ‘’elle’’, remplacés dans les petites classes par une sorte de neutre dont la sonorité est ‘’hem’’… Celui qui rapporte le fait devient rayonnant de satisfaction, comme s’il nous partageait là une merveille sans pareille. Pour moi, la pratique en question est, non seulement absurde, mais dangereuse pour les enfants : remettre ainsi à plus tard la découverte de qui ils sont est un jeu d’adultes inconscients et qui n’a rien à voir avec la nécessité pour ces enfants de commencer jeunes à structurer leur personnalité : normalement masculine ou féminine.
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Décidément, difficile de vivre sans remous autour de soi. Les lubies gauchistes nous auront ‘’tué’’ les années 2012 et 13. Mais vivement quelques bonnes manifs, pour au moins nous détendre : le 19 prochain et le 2 février nous attendrons dans l’impatience les décomptes de la Préfecture, qui n’auront certes pas les charmes de l’exactitude. Je ne pense pas que l’on ait, pour l’occasion, embauché un mathématicien ou même un arithméticien… Le 26 janvier, hélas, je ne pourrai pas m’y rendre…
