Quel est le lien entre les nazis et nos élites postmodernes auquel fait allusion le titre de ce texte ? Il faut savoir que si le programme eugénique nazi a été connu surtout par l’Holocauste (où 6 millions de Juifs sont morts) tout ça a commencé par un programme presqu’oublié aujourd’hui qui avait le nom de code T4. Le programme T4 a visé justement les mêmes qui sont visés par le discours actuel de la « compassion » postmoderne, soit les handicapés physiques et mentaux, tous ceux que l’on estimait dépendants, faibles, marginaux, improductifs et « de trop ».
La majorité de ces victimes furent tirées non pas des rangs des races considérées comme « inférieures », mais étaient Allemands ordinaires. Les documents administratifs nazis indiquent que ce régime accorda la mort « par compassion » à 70 000 individus, mais d’autres estiment plutôt que 200 000 adultes et enfants mal formés, débiles ou incurables furent éliminés.
Et pour faire accepter ce programme du grand publique allemand, la propagande nazi a produit plusieurs films afin d’avancer la cause de l’euthanasie. Évidemment on n’en parle jamais dans nos cours d’histoire…
Parmi ces films nazis pro-euthanasie, on dénombre Was du erbst (Ce que l’on hérite) et Erb Krank (Le mal héréditaire). Des films, tels que Opfer der Vergangenheit (Victimes du passé) ainsi que Das Erbe (L’héritage), ont été présentés en Allemagne, sous les ordres de Hitler, dans 5 300 salles. En 1939, Dasein ohne Leben (Existence sans vie) a été produit par les responsables du programme d’euthanasie T4 afin de convaincre les individus impliqués dans ce programme que celui-ci constituait une procédure humaine et éthique. Le professeur de bioéthique Ben Mitchell poursuit en indiquant (1999):
Finalement, le film [proeuthanasie] réalisé selon les standards les plus élevés en cinématographie fut Ich klage an ! (J’accuse). Réalisé en 1941, ce film reprend un récit familier. Hanna Heyt, l’héroïne du film est atteinte de la sclérose en plaques. Elle affirme clairement qu’elle ne veut pas passer ces derniers jours dans un état végétatif. Thomas, son mari, en accord avec son médecin, lui administre une dose mortelle. Ceci est suivi d’une scène houleuse au tribunal. Thomas accuse la loi de ne pas avoir pu secourir sa femme dans ses souffrances. La défense conclut que la loi doit être modifiée afin de permettre le meurtre par compassion lorsque des motifs humanitaires le justifient. Le film prend fin en demandant au spectateur de rendre le verdict.*
Au sein de l’Occident postmoderne, plusieurs facteurs contribuent au développement d’attitudes et de pratiques tout à fait comparables dans leur justification à celles des nazis. Sans doute un examen plus approfondi des parallèles, dans la rhétorique et les présupposés, entre la propagande proeuthanasie produite par les nazis et les documentaires proeuthanasie de l’époque postmoderne serait fort instructif. Chose certaine, nos medias exploitent le même discours culpabilisant à l’égard de ceux qui s’opposent à l’euthanasie, alléguant qu’ils manquent de « compassion » pour ceux qui souffrent. Mais un jour comme en Allemagne nazi, lorsque la propagande aura fait son travail et que les masques seront tombés alors on verra exposé le visage d’un bourreau.
Ce qui semble de plus en plus clair c’est que la promotion du suicide assisté/euthanasie en Occident est le fruit, non pas d’un mouvement spontané, mais d’un projet coordonné, car on le rencontre dans presque tous les pays développés et poussé de manière synchronisée. Au Canada on a ciblé le Québec d’abord (comme ce fut le cas pour l’avortement autrefois) car on sait bien qu’ici nos élites politiques, juridiques et médiatiques sont acquises aux conceptions postmodernes (ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs au Canada). En Europe, l’euthanasie est déjà une réalité aux Pays-Bas ainsi qu’en Belgique. Aux États-Unis, on a tenté d’introduire des lois proeuthanasie dans plusieurs États (Connecticut, Vermont, New Jersey, Hawaii, Kansas, New Hampshire, Massachusetts, Montana et le Nouveau Mexique). Une telle poussée de propagande ne peut être due au hasard. Non je n’ai pas de suggestion pour ce qui est du « qui » et « pourquoi ». Que des journalistes courageux se lèvent pour fouiller la question…
Évidemment il se peut que certains lecteurs, qui ont lu les lignes qui précèdent, vont considérer que mes propos sont « inutilement alarmistes », mais je les inviterais à se poser la question suivante : À votre avis, combien d’Allemands qui ont voté pour Hitler en 1933 auraient pensé que les politiques nazis allaient un jour aboutir au programme T4 et à la « Solution Finale », l’Holocauste ?
La conception naïve de nos élites postmodernes que nous, nous avons appris toutes ces leçons de l’histoire et que plus jamais ces atrocités ne pourront survenir à nouveau est violemment contredit par la Parole de Dieu qui nous affirme au sujet d e l’homme que :
« Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? » (Jér 17: 9)
Source : http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=2136
http://www.samizdat.qc.ca/vc/quest_soc/Euthanasie_Quebec.htm
Comment les choses ont commencé en Allemagne nazie.
[(Trois livres pour comprendre :
Euthanasie – Le dossier Binding et Hoche
Editeur : EDITIONS DU JUBILE
SCHANK / SCHOOYANS
L’Euthanasie (textes choisis de Jean-Paul II)
.
Editeur : ERES
L’extermination des malades mentaux dans l’Allemagne nazie
)]
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/euthanasie.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aktion_T4
http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=57
http://euthanasietpe.canalblog.com/archives/2010/02/16/16933096.html
http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/HEIM/12193
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=62&pChapitreId=33179&pArticleLib=L%92euthanasie+des+enfants+%5BNazisme+%3A+les+op%E9rations+%AB%A0T4%A0%BB+et+%AB%A014F3%A0%BB+%282i%E8me+guerre+mondiale+1939-1945%29%5D
http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-2009-699-3003.php