Le système universitaire espagnol - France Catholique
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Le système universitaire espagnol

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Bien différent du système français il est acquis depuis des années que chaque autonomie provinciale au nombre de dix sept dispose de son droit de gestion du dossier universitaire, soit dix sept systèmes de financements régionaux de dix sept statuts différents.

Un rapport du citoyen espagnol à l’éducation, à la santé publique et au bien être social qui pose désormais des questions de justice et d’égalité nationale.

L’Observatoire du Système Universitaire vient de rendre son Rapport le plus récent sur l’état actuel de la question et déplore que la baisse du financement public ait atteint 24 % entre 2008 et 2016.

Ainsi donc les Catalans paieraient trois fois plus que les Galiciens le bénéfice des études universitaires pour leurs étudiants.

Entre 2009 à 2017 a été constatée la baisse notable de 20,2 % de ce budget dans l’ensemble du pays.

Si cette baisse est désormais notable, elle est quelque peu corrigée partiellement par des aides particulières de chaque région, mais la question demeure préoccupante pour les étudiants espagnols pour qui les études ont un coût élevé diversement reconnu selon les régions elles mêmes.

Castilla la Mancha, l’Aragon subissent pour l’exemple cette baisse qui peut affecter 40 % du total des scolarités de quelque étudiant en demande de formation.

Curieusement cette raison n’étant pas justifiée par la baisse du nombre des étudiants sinon par le constat avéré que l’on dispose de moins d’argent public et d’une augmentation des frais des études universitaires pour chaque cas.

Les différences marquant les esprits, de 15, 7 % en Galice, et de plus 67,6 % en Catalogne, les disparités devenues criantes préoccupent au delà du système universitaire en cours les familles confrontées aux frais universitaires de plus en plus élevés et de plus en plus dissuasifs pour des jeunes en attente de soutien financier pour leurs études.

Les choix effectués par le personnel politique ne semble être justifié au nombre des étudiants ni par la diminution du PIB des provinces autonomes mais par des raisons publiques qui interrogent et rappellent l’urgence de devoir répondre à ce défi majeur, à savoir la formation des élites d’un pays pour assurer son avenir.

La Rioja est ainsi mieux lotie que les Baléares,

Tout étudiant de la Communauté Autonome basque disposerait de 8429 euros d’aides provinciales tandis que la Communauté de Madrid pourvoirait ses étudiants d’une aide de 4730 euros pour l’exemple.

La Communauté de Valence exigerait des étudiants quatre fois plus d’efforts que les étudiants des Baléares.

84,9% de ce financement serait attribué dans la communauté basque par le secteur public, en Catalogne pour 60,2 %, à Madrid pour 61 %, en Aragon pour 68,6 %.

La communauté basque serait celle où les étudiants semblent les mieux lotis et où les frais de scolarités seraient les plus bas.

Pour l’Espagne en son entier, le classement la placerait sur les 28 pays européens en sixième position au bénéfice des étudiants et des universités du pays.

Un sujet sensible pour le temps qui vient où l’on évoque les réformes territoriales des provinces, les attributions des aides nationales en matière d’éducation, de santé et du lien être social dans un environnement décentralisé où les autonomies veulent avoir la décision dernière mais sont confrontées à des inégalités criantes à propos des financements universitaires !