Le Syndicat de la Magistrature, organisation idéologique qui travaille à une « mutation » marxisante de la société, et manifeste plus d’indulgence pour les agresseurs que pour leurs victimes, vient de s’illustrer à nouveau : ses adhérents ont fabriqué un nouveau pilori, qu’ils ont finement appelé le « mur des cons »…
Ce terme montre leur niveau moral et culturel. Il s’agit pour eux de désigner des personnalités jugées politiquement incorrectes, réactionnaires, selon une nouvelle loi des suspects. Parmi les gens ainsi fichés par ces gardiens de la « Bien-pensance », figure le père d’une jeune fille assassinée par un violeur récidiviste libéré d’une façon irresponsable par un juge laxiste : cet homme avait osé protester contre ce scandale. Les petits juges sans vergogne l’ont cloué au pilori, de même que d’autres parents de victimes de l’attitude d’un appareil « judiciaire » à la conscience moribonde.
Mais ici, qui sont les vrais « cons » ? Dans la fameuse réplique d’un film populaire, Michel Audiard les définit ainsi : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »