Le Conseil de l’Europe reproche à la France socialiste un « recours excessif à la force » - France Catholique
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Pontificat de François - numéro spécial
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Le Conseil de l’Europe reproche à la France socialiste un « recours excessif à la force »

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A la suite de la divulgation d’un rapport sur la répression ordonnée par le gouvernement Valls-Taubira-Hollande contre le mouvement de la « Manifpourtous » contre la loi de dénaturation du mariage et de la filiation, le Conseil de l’Europe a adressé une mise en garde à la France de l’Etat-PS. Ceci dans un texte joint par amendement à un rappel à l’ordre global qui visait essentiellement la Turquie islamiste d’Erdogan pour les violences policières exercées à Istambul contre des manifestations qui, là-bas, avaient tourné à l’émeute, contrairement au caractère pacifique des rassemblements populaires français de défense de la famille contre la loi Taubira.

Concernant la France, les représentants des Parlements des 47 pays membres du Conseil de l’Europe demandent au gouvernement socialiste et au ministre de l’Intérieur Manuel Valls de « veiller à ce que l’action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée ». Ils ont dénoncé en particulier « le recours aux gaz lacrymogènes à l’encontre de manifestants pacifiques » et l’arrestation de centaines de personnes, ainsi que le fait qu’il y ait eu des blessés.

Le Conseil de l’Europe appelle au calme les Etats qu’il cite, surtout la Turquie islamiste, mais aussi la France socialiste, et la Suède confrontée quant à elle à des émeutes répétées, cas très différent de la France, épargnée sauf lors des violences des voyous du Trocadéro et plus récemment des gauchistes du quartier de l’Opéra, sans aucun rapport avec la « Manifpourtous ».

L’Europe invite fermement les pays qu’elle cite, chacun dans son contexte particulier, « à mener des enquêtes diligentes concernant le recours excessif ou disproportionné à la force par des membres des forces de l’ordre » et « à élaborer des directives claires relatives à l’usage de gaz lacrymogène (gaz poivre) », précisant qu’un tel produit est à interdire « dans des espaces confinés » afin d’éviter de provoquer des lésions irréversibles sur les personnes visées. Ainsi, concernant la France, la balle est dans le camp du gouvernement socialiste, le ministre Valls en tête, qui est placé clairement devant ses responsabilités. A lui de faire preuve de plus d’humanité, et aussi de ne pas confondre innocents et coupables dans le traitement réservé aux citoyens de son pays.