La nouvelle « laïcité » pour l’« homme nouveau » - France Catholique
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La nouvelle « laïcité » pour l’« homme nouveau »

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La radio me dit que, ce jour, l’Assemblé nationale va entrer dans l’arène avec un mois d’avance : la démocratie française court le marathon à la vitesse du 100 mètres… Je ne pourrais pas être à Paris ce soir où la Manif pour tous fera donner de la voix et de la casserole ; j’en suis marri, mais j’ai pris mes dispositions pour le 21 !

Pour rester dans l’ambiance Manif pour tous, j’ai visionné quantité de photos — surpris de voir le député Jacques Bompard, ceint de son écharpe tricolore, qui regarde vers l’avenir d’un air conquérant ! — mais navré profondément de voir un groupe d’étudiants MPT regroupés aux abords des Invalides puis refoulés durement par la police dans une bouche de métro. Là elle se livre, disent les témoins, à des violences et à des jets de gaz, brutalités qui n’ont pu être accomplies que parce qu’autorisées par de « hauts responsables », invisibles naturellement.

Dans mon survol des actualités, je tombe sur un texte phénoménal et même absolument ahurissant : quelqu’un — je le remercie mille fois de sa perspicacité ! — a découvert ce passage dans l’ouvrage de Vincent Peillon publié en 2008 par le Seuil, nom d’éditeur symbolique car nous est annoncé un monde nouveau : La Révolution française n’est pas terminée. À la vérité, si j’avais pu m’observer dans une glace, je crois que je me serais vu avec mes cheveux dressés sur la tête : en effet, cet événement selon Peillon n’a jamais existé. Voici, ramassé en un court bloc de mots, totalité insécable et qui se dresse avec ses sept têtes ainsi que la Bête de l’Apocalypse cherchant à avaler l’enfant que porte la Femme vêtue de soleil, sujet magnifiquement interprété par l’auteur de l’Apocalypse d’Angers… :

« La Révolution française est l’irruption dans le temps d’un quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

« Irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps… » Passons sur ce « quelque chose », qui aurait gagné à être précisé : l’expression me stupéfie parce que d’emblée l’auteur se place à un niveau où nul ne peut se trouver à moins d’être situé dans l’éternité, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

« Un commencement absolu… » Affirmation d’emblée contestable, car, en l’espace-temps, tout commencement achemine ce qui naît vers sa fin : nous appartenons à un univers qui a commencé — le « biguebangue » est aujourd’hui une réalité que des découvertes récentes authentifient (notamment un certain bruit de fond qui en est la signature) — et qui « donc » finira. Cet univers ne saurait en lui-même être qualifié d’absolu, puisque l’on ne sait rien de ce qui a provoqué son apparition soudaine, et cette ignorance dont la probabilité d’être effacée est extrêmement minime, de l’ordre d’une singularité majeure, nous incite fortement à le présumer « relatif ». Peillon recalé à son agrégation…

« Présence et l’incarnation d’un sens » De quel sens s’agit-il ? Une orientation ? Une signification ? Une personne qui disposerait de l’explication définitive ? Un prophète ou un dieu ? Je signale tout de même que ces deux mots – présence et incarnation – font parti du socle même de la foi chrétienne, qui n’est pas, loin s’en faut, celle de notre stupéfiant auteur.

« Une régénération et une expiation du peuple français… » Ici, je me suis arrêté parce que j’avais déjà atteint les limites de mon propre entendement : de quoi parlait-il ? D’une nouvelle naissance de ce peuple, ce qui signifierait qu’il avait passé par ce que l’on pourrait considérer comme une sorte de mort ? Cette mort avait-elle eu pour cause une « expiation » à subir ? Membre de phrase à lire donc ainsi : « Une expiation et une régénération… » ? L’expiation précédant naturellement la nouvelle naissance, une expiation dès lors à considérer comme le commencement d’une espèce de baptême assurant la régénération, mot peut-être ici pris dans un sens difficile à concevoir ? Brouillard es-tu là ?

« Engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau… » Faut-il oser pourtant le prononcer ce mot sous-jacent à cette pensée « absolue » ? Résurrection ? Ce serait cela, ce quelque-chose qui m’avait arrêté au début de ma lecture, cette « irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps » ? Qui m’avait fait lire en premier « révélation » avant de me reprendre pour lire le mot exact, « régénération », type d’événement dont sont friands les lecteurs de science-fiction… ?

C’est ainsi que j’en suis arrivé à l’expression « homme nouveau ». Le premier qui ait osé l’utiliser c’est le Dieu du Premier Testament : les textes qu’il contient, les Hébreux puis les Juifs en ont fait leur livre saint ; après eux les chrétiens, qui y ont ajouté le Second Testament, où se découvre l’emploi de l’expression « homme nouveau » par Jésus-Christ. Après vinrent des philosophes ayant réfléchi à ce qu’elle signifierait dans différents contextes, notamment athées. Des dictateurs ont aussi prétendu faire advenir cet « homme nouveau » ; parmi eux quatre se distinguent très précisément, Hitler, Staline, Mao et Pol Pot… Je ne suis pas certain que Monsieur Peillon acceptera ce rapprochement des plus désagréable mais je suis bien obligé de rappeler que l’homme nouveau de Pol Pot a valu au peuple cambodgien des millions de morts ! Je n’oublie pas les autres dizaines de millions de morts que valurent à certains peuples et donc à l’humanité tout entière l’excès de « prévenance » humaniste de ces serviteurs des Ténèbres. Les souffrances indicibles qui furent le lot du vingtième siècle sont d’un tel ordre que je suis hors d’état de pouvoir seulement en évoquer ne fut-ce qu’une étincelle !

Ce que je perçois, avec horreur et vertige (comme devant l’insensé pur, l’audace du loup solitaire) c’est le surgissement, chez ce tout de même et étrangement agrégé de philosophie, d’une conception où l’individu perce l’enveloppe du social et s’en détache pour n’être plus que lui-même pour lui-même : relatif à lui-même et sans autre référence. Oui, un anti-christ athée que cet homme nouveau à la pensée unique, je dis cela parce que ce qu’il veut faire correspond à la vision traditionnelle des penseurs de l’anti-Christ, dont on sait par ailleurs qu’il se nomme Légion.

« Événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux… » Bigre, nous entrons ici dans un domaine particulier : métahistorique et non plus métaphysique ? Ou les deux à la fois ? Ou plus exactement encore méta-athéologique, pour complaire au sieur Onfray ? En tout cas l’événement religieux est par l’auteur compris comme séparé radicalement de toute connotation d’appartenance divine : il reste dans le relatif (qu’il veut « absolu » mais le mot se refuse dans un tel contexte).

Ce « métahistorique » m’intrigue avec force : notion philosophique qui m’échappe. J’entends un dépassement de l’histoire mais non perçu comme « fin de l’histoire » : plutôt comme accomplissement dans ce temps qui dépasserait le temps à jamais, à l’intérieur cependant des limites fixes de l’univers ?

Le profane a changé de nature, selon l’auteur, et se déguise soudain en histoire tronquée mais érigée en idole sacrée — culte de l’homme suprême dont les philosophes feraient bien d’explorer ce qu’il en est advenu chez certains d’entre eux : Heidegger, me précise Claude-Henri Rocquet, avait forgé le mot historial pour en rendre compte (non repris par mon Dictionnaire philosophique, hélas).

« La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution… » La ficelle est si grosse que j’ai commencé par en rire alors qu’il aurait convenu que j’en pleurasse, lisant « cela », qui fut écrit par celui qui a été nommé, fort intentionnellement, au poste de très haute responsabilité de l’Éducation nationale.

« L’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. » Interdit d’être royaliste, monarchiste, anarchiste ! Républicain, point c’est tout ! Dame liberté, sur quel strapontin éjectable vous a placée Monsieur Peillon ?

C’est donc par l’école que ce prophète – enfin, il en reste un ! – va réaliser ce que la « Révolution » n’a pas su ou pu faire aboutir : Robespierre et Saint-Just n’ont pas, en somme, réussi à « incarner » totalement cette révolution « absolue »… Reste à savoir ce que l’auteur entend par « citoyen »… Quel statut lui accorde-t-il s’il ne peut choisir que s’il ne sait rien de son passé, de ses ancêtres d’avant la « grande épreuve » expiatoire ? S’il ne peut adhérer qu’à la seule vision autorisée par la révolution en marche jusqu’à la fin des temps ?

« C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi… » Toujours les mots religieux mal assimilés, comme celui de transsubstantiation, nouvelle église, nouveau clergé, nouvelle liturgie et nouvelles tables de la loi… Mais ici, pas de Dieu pour écrire avec son doigt de feu sur ses pierres brûlées. Pas de Dieu pour infuser sa nature humaine dans la substance du pain et du vin : rien qu’un pauvre homme de ministre embarqué dans l’aventure d’une idolâtrie dont il ne maîtrise pas les mots et pas les concepts absurdes. En fait, veut-il nous introduire sans le dire au sein de la pensée nihiliste ? Mais il est trop copain avec le mode affirmatif pour se laisser entraîner en ces bas-fonds du désespoir, quoique ce qu’il nous réserve ne vaut pas une seconde de joie libre.

Je comprends maintenant ce qui a motivé la suppression peu à peu de pans entiers de notre histoire telle qu’elle était enseignée à nos jeunes : tous représentaient des périodes d’avant la Grande Engendreresse, notamment saint Louis (à vérifier), Louis XIV, renvoyé dans les colonnes d’un sous-thème. Supprimés également de grands génies de notre littérature, Pascal, Bossuet et bien d’autres…

Nouveau clergé, nouvelle église (mais n’aurait-il pas dû mettre une majuscule à église, pour mieux imiter Rome ?), nouvelle liturgie et nouvelles Tables de la Loi ? Mais à quelle loi songe-t-il ? Celle de la liberté, de la conscience personnelle que chacun porte en soi ?

Il me faut maintenant reproduite un autre texte signé Vincent Peillon et qui se trouve dans le Journal du dimanche paru le 2 septembre dernier : parmi ses réponses aux questions de la journaliste Adeline Fleury, celle-ci : « Le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » C’est du grand guignol conceptuel mais il semble que ça plaît à Madame Taubira et à François Hollande ainsi qu’aux électeurs de gauche : en somme, déjà tout un pan de notre peuple décervelé façon Ubu !

Nous voici donc aux portes de l’initiation grand-orientaliste : les Tables de la loi de l’ère nouvelle (elle aussi…) ne sont autres que ce que signifie, dans l’absolu d’un temps qui échappe au temps, cette laïcité (nouvelle comme de bien entendu) conçue sous l’ombre de la pensée peillonnienne. Elle n’évoque en rien la vieillerie laïcarde du début du vingtième siècle : elle est la fissure ou la faille d’introduction dans le monde nouveau où règne l’homme renouvelée par la révolution permanente qui vient, en Peillon, de reprendre sa marche en avant ; en avant toute naturellement ! Klaxonnons de toutes nos voitures à la gloire du nouveau pontife.

De quelle « laïcité » parlait-il donc ? La laïcité à l’ancienne, comme certaine moutarde, chez lui n’existe plus : reste seulement celle fondée sur la révolution, et cette révolution abolit tout ! Ne reste plus rien que ce qui relève de la Révolution en cours. Exit d’abord la société issue des plus lointains passés : prééminence à l’individu, et non aux parcelles de société que sont par exemple les familles, auxquelles les enfants doivent être « arrachées ». Mot violent qui convient aux temps de l’excès que nous vivons aujourd’hui, car tout naissance est dure à vivre !

« Arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » : c’est écrit noir sur blanc et cela m’intrigue, parce que je n’entends pas la communauté des individus philosophes crier devant le Palais de l’Élysée qu’il n’est pas possible de continuer à faire confiance à un homme de cet acabit ! Pourquoi ? Parce que l’être humain ne peut échapper aux déterminismes énoncés qu’en étant soumis à de « nouveaux » déterminismes, créés de toute pièce par le ministre Peillon en ses réflexions sur ce que doit être la nouvelle laïcité. Sa phrase se mord la queue, sa pensée est court-circuitée par une boucle imprévue dans ses synapses !

Il dit se faire le défenseur de la laïcité, mais il ne s’agit pas de la laïcité à laquelle pensent tous les citoyens de France : cette laïcité peillonienne est l’arme qui détruit la citoyenneté à l’ancienne. Le jeune futur citoyen doit être éduqué de telle façon qu’il pourra – en toute liberté de conscience naturellement – choisir automatiquement sa mère Révolution, dont Vincent Peillon est le Prophète. C’est en tout cas ce qui est sous-entendu dans ces courts extraits.

Le ministre doit impérativement choisir entre respecter la Constitution française, soit respecter la conscience de chacun, soit préférer son aventure personnelle visant à effacer le passé — « De l’avenir faisons table rase », disait le journaliste Michel Chrétien — dans l’irrespect des pensées différentes de la Sienne, « incarnée » en la nouvelle révolution.

Je ne m’alarme pas à propos de faits insignifiants : l’introduction de la théorie du « gendeure » à l’école dès le primaire vise à établir les bases premières de l’enseignement obligatoire des données de la « nouvelle » laïcité. De même la contraception généralisée dès la puberté — en lien étroit avec la généralisation de l’avortement-libération — vise à déconnecter totalement la sexualité-plaisir de la « production » des « nouveaux » enfants. Il suffira d’habituer pas à pas, mot à mot, les « citoyens » pour qu’ils deviennent étanches aux notions les plus élémentaires de la morale, qui sera ainsi peu à peu transformée en une morale révolutionnaire faite sur mesure pour des individus déconnectés de la société.

La civilisation que défend Madame Taubira, digne disciple de Vincent Peillon, est celle de la préférence de soi aux dépends de tous les autres avec lesquels ne seront plus créés, s’il y a lieu, que des liens d’intérêt réciproque, non d’amour, notion indéfendable depuis les thèses soutenues dans l’ouvrage La Révolution française n’est pas terminée, titre de l’auteur mais qui signifie en fait « la Révolution ne fait que commencer » : tellement les propos du livre publié par le Seuil est éloigné infiniment de ce que pouvaient penser l’ensemble des révolutionnaires de 1792, sauf, mais plus ou moins, la trinité peillonnienne : Robespierre, Saint-Just et Pierre Leroux, ce dernier venu plus tardivement puisque né seulement en 1797.

Il me semble que les références que nous sommes justifiés de découvrir à l’entreprise dont Vincent Peillon cherche à promouvoir la réalisation, ce que dit en partie son livre Refondons l’école (le Seuil 2013), sont beaucoup plus anciennes que ce qu’il imagine : elles semblent inspirées par l’Esprit de Destruction, le Prince de l’Anéantissement, tant ses thèses correspondent à ce qui se peut se nommer Force de Désorganisation ou de Destructuration de l’être.

Le fruit de ce qui sortirait de cette utopie monstrueuse ? L’instauration de cette civilisation de la préférence de soi dont je viens de parler et qui se traduira par l’effacement de l’amour comme de l’intérêt porté à l’autre, l’effacement de la culture de la relation, consubstantielle à l’être de chaque homme : on pourrait même finir par penser que chacun butinera à tâtons sans rien comprendre à ce qui est dit, ou écrit, ou mis en images. Non chez nombre des vivants d’aujourd’hui mais chez ceux qui auront subi le « déterminisme anti-déterminismes » à la Peillon-Taubira et dont ne seront protégés que les enfants pris en charge par d’autres écoles, ce qui entre parenthèses exigera une énergique et durable reprise en main des écoles privés afin qu’au moins quelques-uns d’entre les enfants de l’avenir soient épargnés…

Reste le « détail » de la liberté de conscience : serait-elle mise sous la tutelle du déterminisme anti-déterministe ? Ce serait intolérable : la liberté de conscience vient du degré de moralité que l’on tente d’atteindre. C’est-à-dire du degré de connaissance du Bien et du Mal que l’on peut acquérir ; ce n’est pas en développant de façon aveugle l’individualisme ontologique que l’on y parviendra. Pour cela, il convient de faire confiance à une pratique régulière de la relation entre tous pour tuer dans l’œuf la nocivité de cet individualisme à prétentions philosophiques. Le sujet est immense, dépassant de loin ces quelques mots le concernant…

Tout cela ne serait que vents qui passent – plus aisément que le « passé » ! – si Vincent Peillon n’était qu’un anonyme intello brassant des vertiges : mais il a pouvoir décisionnel en matière de conception de l’école de l’avenir, et laisser un tel homme libre d’agir à sa guise ferait courir des risques immenses, non seulement à nos écoles, mais surtout à l’ensemble de notre société, de notre culture, de nos idéaux. Que les musulmans présents ici s’aperçoivent de ce qui se mijote Rue de Grenelle et l’on peut être assuré de réactions d’indignation aux limites du supportable. Les chrétiens resteraient-ils muets, sourds, immobiles ? Je ne le crois pas et espère de tout mon être que ce serait tout le contraire.

Pour en terminer avec ces extraits substantiels ou « consistants » de l’œuvre de Vincent Peillon, aussi brefs que soient ces commentaires et ces citations, il me semble qu’il faut en appeler à la réflexion de tous les intellectuels sensibles à ce que représentent l’Homme et avec lui l’Humanité, aussi bien dans la Grèce antique que le monde de la judéité et du christianisme, afin qu’ils prennent connaissance des écrits de ce ministre et osent en traiter selon leurs compétences, esthétiques, littéraires, psychologiques, sociologiques, anthropologiques, philosophiques et même théologiques. Je suis prêt à ouvrir un site spécialement destiné au rassemblement de ces études nécessaires et même, pour tout dire, d’une urgence « absolue »…