Le gouvernement de M. Hollande a accepté la tenue sur le sol français d’une réunion publique du ministre des affaires étrangères du dictateur turc Erdogan, alors que l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas s’y sont opposés. Quitte à être bassement insultés par M. Erdogan en ce qui concerne Berlin et La Haye. La réunion de propagande organisée à Metz par le ministre turc Cavusoglu avait pour but d’appeler à voter une extension des pouvoirs de M. Erdogan à un referendum prévu le mois prochain…, ceci moins d’un an après un énorme tour de vis qui a permis au potentat d’Ankara de révoquer plus de cent mille fonctionnaires et de supprimer des milliers de fonctionnaires, en réponse à une curieuse tentative de coup d’Etat… Le gouvernement français actuel est bien faible devant cette Turquie islamiste. Il est vrai qu’il est très occupé dans son propre pays à travailler au harcèlement méthodique de ses propres opposants quand ceux-ci prétendent se présenter aux élections présidentielles avec des programmes qui le nui plaisent pas. Se montrer combatif à la fois face à M. Fillon et à M. Erdogan, ce n’est peut-être après tout pas possible aux princes qui nous gouvernent…
Pour aller plus loin :
- La Turquie, le Pape, et la confirmation du Mal
- Location de ventre
- Variations sur le thème « L’Europe et nous »
- Migrants : l’Europe veut acheter la stabilité à la Turquie
- Affaire S H contre Autriche: une victoire majeure pour la famille et la souveraineté des Etats devant la Cour européenne des droits de l’homme.