La France de François Hollande est-elle toujours une démocratie ? - France Catholique
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Ces Papes qui ont fait l'histoire
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La France de François Hollande est-elle toujours une démocratie ?

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Le compte rendu des interventions soutenues par les responsables religieux de France devant les membre de notre Assemblée nationale est sans équivoque, soutenu qu’il est par le texte et l’image montrant les interventions des élus de gauche dont jusqu’ici nous n’avions pu vérifier la capacité de tolérer l’autre à défaut de savoir l’accueillir. On a certes le droit de n’être pas du même avis que celui, unanime, des représentants de la catholicité, du protestantisme, de l’orthodoxie, de l’islam et de la judaïté – ayant fait bande à part la représentante du bouddhisme, qui fut exemplaire dans ses approximations visant à ne rien dire (ce qui est normal puisque le bouddhisme n’est pas une religion). (Il est vrai que je me demande toujours s’il convient de mettre l’Église catholique dans le sac dit « des religions » puisqu’il s’agit, pour le dire très rapidement, bien plus d’une foi et d’un baptême, d’une relation entre le chrétien et son Sauveur, que d’un système politico-religieux comme l’est par exemple l’islam…)

Dans un débat, il est rare que ceux qui ont invité à ce débat où chacun devait disposer de dix minutes, ce qui est déjà bien peu, prennent des temps de parole tellement excessif que les invités n’en disposent plus que de quatre ! Mais les députés socialistes, surtout les plus jeunes, souffrent certainement de n’avoir pas reçu une véritable éducation de la part de… l’Instruction publique, ah, je me laisse aller, de l’Éducation nationale !

Bref, nous pouvons être fiers d’être Français, car au moins notre représentation parlementaire – inspirée par sa majorité électorale ? –, s’est montrée sous son vrai jour et peut être assurée de remporter la palme de la goujaterie, de la grossièreté même, de l’impolitesse caractérisée, de l’intolérance pratiquée comme une vertu telle qu’aurait pu la définir les tristes sires Marat, Danton, Saint-Just ou Robespierre, si élogieusement campés dans le navet géant qui se donne au Palais des Sports jusqu’en janvier, « les Amants de la Bastille ».

J’espère que l’indignation montera au sein de ce que d’aucuns nomment emphatiquement le « peuple de gauche » tant cette façon de faire s’éloigne des mœurs que l’on pourrait exiger de voir respectées en saine démocratie.

Mais cette dernière est-elle vraiment à l’ordre du jour ?

Il s’agissait de s’exprimer sur le sujet omniprésent du mariage des « homos » : ces Français peu nombreux qui désirent déroger à la coutume du mariage entre un homme et une femme. Eux préfèrent entre deux stériles de même sexe. L’on a assez débattu sur ce sujet dans notre pays ces dernières semaines pour savoir que penser de cette embrouille théorique qui vise une tout cible, plus lointaine, la généralisation de la théorie archi-grotesque, intellectuellement parlant, archi-dangereuse, moralement parlant, dite du « gendeure ». Folle, certes, mais destructrice de valeurs chrétiennes et volontairement déstructurante de la civilisation qui nous porte encore ; mais pour combien de temps ?

S’il s’agissait de voter demain pour savoir s’il faut renouveler notre confiance à Monsieur le « Normal Président » (à l’anglaise, l’adjectif !) – que pour ma part je tiens à honneur de ne point la lui avoir donnée – je crois qu’il faudrait mettre les images et les propos des jeunes hyènes de la représentation nationale sous les yeux et dans les oreilles de tous nos concitoyens : ainsi seraient-ils édifiés de leur comportement et du vide abyssal de ce que l’on ne peut même pas nommer une pensée structurée.

Cette assemblée, décidément, nous aurons du mal à la supporter jusqu’en 2017.