Des pompiers agressés dans un guet-apens d’une lâcheté indigne. Des représentants de la loi républicaine menacés depuis déjà longtemps par des individus ayant déjà déclaré aux médias que les gendarmes « ne sont pas chez eux ». Cela dans une île où, voici quelques années, on a assassiné un préfet en lui tirant dans le dos, dans un climat très proche de l’omerta, cette loi du silence qui couvre la pire des violences.
Et, récemment, toujours en Corse, dans un contexte où toute provocation est d’une folle stupidité, dans un climat de grave irresponsabilité, une salle de prière musulmane a été saccagée par un petit groupe dans un mouvement qu’on veut croire irréfléchi, mais dont les conséquences peuvent être très lourdes pour la France. Décidément, l’île de Beauté méritait mieux que cette sinistre chienlit.
Denis LENSEL
