L’art mis au service de la bêtise - France Catholique
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L’art mis au service de la bêtise

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L’indigence spirituelle et culturelle la plus imbécile et la plus ringarde règne en France depuis des lustres, disons depuis 1968 pour le moins, quoiqu’en matière « d’art » nous pourrions remonter à plus ranci dans le temps.

Dernier exemple en date, l’idée de transformer pendant 48 heures le Palais des Papes d’Avignon en succursale ‘’sorciéresque’’ et ‘’halowidienne’’ afin de pervertir tranquillement les enfants des riches1 Avignonnais en les incitant à s’investir dans « l’atelier diabolique du musée ». But de l’opération. D’abord mettre en valeur une artiste dite « grande papesse de l’art contemporain » par le sieur Lambert qui a légué à l’État une collection qui ne vaut pas mieux que l’idée de l’artiste retenue, Berlinde De Bruyckère, devenue pour l’occasion « papesse de la terreur » selon la publicité que diffuse la direction de ladite « Collection Lambert » : léguée au Président Hollande en tant que Président de la République et donc par lui imposée à la Ville d’Avignon. Sur le pont de ladite ville « on y dance, on y dance… » ! Bienheureux Avignonnais ! Visiblement, l’ambition paraît de remplacer la fête de tous les Saints par ses lugubres et misérables ânerie d’une halowine agonisante. Les enfants seront ravis de cette gâterie mortifère à consommer au milieu de sculptures sortant « tout droit de films de zombies 2, soit d’êtres perdus, sans âme et morts à jamais.

Pourtant cette artiste méritait mieux que cette référence aux films zombiesques et même que le soutien de cette Collection : sculpteur au sûr métier, elle n’est pas à ranger, même si ses œuvres exposent, avec une crudité-cruauté indicible, la douleur et la souffrance en partant, semble-t-il, de celles éprouvées par le Christ, ce qui reste à prouver, dans ce qui est évoqué lorsque le clan Lambert parle « d’art contemporain » : expression réservée à une clique de sectaires qui s’accaparent ce qui est à tous les artistes, cette expression justement, laquelle « vire » de la scène le plus grand nombre de ceux qui, en fait, sont le meilleur de l’art vivant. L’œuvre de la flamande Berlinde De Bruyckère, à vrai dire irregardable tant la chair de l’homme, sous ses dehors d’une douceur étonnante, transporte l’être humain du côté des étalages de boucherie ou, plus radicalement, du côté des bêtes : manque totalement la lumière de la Résurrection. Nulle espérance ne vient la sauver : le fait que le plus grand nombre des ses représentations humaines sont privées de visages est l’indication la plus marquante de cette amputation radicale qui est celle de l’âme. L’homme ainsi sans figure n’est plus qu’un animal digne de la seule compassion que l’on peut porter à des charognes (penser à Baudelaire).

(à suivre)

  1. Activité de mauvais aloi, réservée aux gosses de riche : s’y inscrire coûte 60 euros par enfant… sans le déjeuner !
  2. Un zombie, ou zombi, est un mort-vivant ou un infecté d’un virus nuisible à certaines parties du cerveau, notamment dans les univers de fiction.