A l’heure de la « fin de l’histoire » proclamée par Monsieur Fukuyama, après la chute du mur de Berlin en 1989 et la disparition de la confrontation Est-Ouest, Jacques Chirac avait supprimé le service militaire jugé trop coûteux et inutile, en faisant le choix d’une armée de métier jugée suffisante. A la suite du déchaînement des vagues successives de terrorisme déclenchées par le « Djihad » de l’intégrisme islamique, des attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles de Manhattan à ceux commandités par Daech à Paris en 2015 contre « Charlie Hebdo » puis contre des foules anonymes dans un contexte de troubles divers, François Hollande veut augmenter le nombre des réservistes subsistants, afin de former une « Garde nationale » capable de faire face à une menace aux formes désormais multiples.
L’histoire n’est pas terminée : elle continue, mais la Patrie est toujours en danger, comme à l’heure où l’on chantait le refrain « Aux armes, citoyens ». Le temps de l’euphorie et de l’insouciance semble s’estomper : même si certains politiciens perdent encore leur temps en de futiles querelles sur le thème de la déchéance de nationalité, et même si Mme Taubira n’a pas l’air consciente d’appartenir à un gouvernement responsable de ses choix, pourtant des décisions sérieuses s’imposent.