Nul n’est prophète en son pays. Après avoir rassemblé les forces vives du peuple français, mais contre lui, et donc sans avoir réellement pacifié la France, le président François Hollande est parti pour un week-end prolongé en Israël et en Palestine, un rameau d’olivier à la main.
Il a d’abord atterri à Jérusalem, a prononcé quelques mots en hébreu pour dire toute son amitié au peuple juif : homme de gauche français, il a fait assaut d’amabilités avec l’homme de droite israélien Benjamin Nétanyahu, en affirmant une détermination totale – et verbale – pour refuser l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire.
Puis il est parti à Ramallah, assurer de toute son amitié le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas en prononçant cette fois quelques mots en arabe, et demander, avec une détermination totale – et verbale – l’arrêt « définitif » de la colonisation juive en territoire palestinien.
Exercice d’équilibrisme diplomatique ? Non, dit-il, « ce que je fais, ici, c’est d’être utile ». Et « pas plus pour les uns ou pour les autres », mais « pour la paix ». De retour en France, quitte à y rapporter un nouveau rameau d’olivier, si M. Hollande pouvait agir également pour la paix, mais cette fois pour la paix civile entre son régime et les citoyens français, que ce serait beau !
Denis LENSEL
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