Le mardi 3 avril 2012 à la Mairie du 6e, en présence du Maire M. Yves Lecoq, l’Association des Ecrivains catholiques de langue française a décerné son grand prix catholique de littérature
à Eugène Green pour La communauté universelle (Gallimard, 2011),
ainsi que deux mentions spéciales
– à Anne-Dauphine Julliand pour Deux petits pas sur le sable mouillé (Les Arènes, 2011)
– à Alain Galliari pour Frantz Liszt et l’espérance du bon larron(Fayard, 2011).
Le Grand Prix catholique de littérature, fondé en 1946, couronne chaque année un écrivain de langue française. C’est Daniel-Rops qui lui a donné son nom. Ce n’est pas un prix spécifiquement religieux. L’ouvrage récompensé doit avant tout faire état de qualités littéraires et de valeurs universelles compatibles avec la foi catholique.
Le Grand Prix Catholique de Littérature 2012 a été décerné à Eugène Green pour son roman intitulé La communauté universelle (Editions Gallimard, 2011). Eugène Green, né aux Etats-Unis, est arrivé en France comme étudiant en lettres et en histoire de l’art. Puis il s’est investi dans le théâtre baroque en fondant le Théâtre de la Sapience et en écrivant des pièces ; il forme également des acteurs. Cinéaste, il a tourné des films comme Le Pont des Arts ou La Religieuse portugaise, avec une originalité de la mise en scène et surtout de la diction. Il écrit aussi des romans. La communauté universelle est un roman très prenant car on se demande sans cesse comment vont évoluer les rapports entre Émile, médecin à Paris, et sa femme Adrienne, fille de l’aristocratie catholique anglaise, qu’il ne retrouve pas chez eux un soir. Il part à sa recherche à Londres et leurs routes se côtoient, à travers des rencontres. La qualité de l’écriture est grande avec une dimension poétique, originale. La quête spirituelle, religieuse, du sens habite les personnages.
Le jury a décerné également deux mentions, l’une à Anne-Dauphine Julliand pour son très émouvant et profond témoignage Deux petits pas sur le sable mouillé (Éditions Les Arènes, 2011) qui a déjà touché 200 000 lecteurs. L’auteur découvre que sa fille de deux ans, Thaïs, est atteinte d’une maladie génétique qui lui fait perdre successivement ses capacités motrices, la vue, l’ouïe et la conduit à la mort en moins de deux ans. Mais, par delà la souffrance, grandit une communion de vie et d’amour qui en font un témoignage bouleversant.
L’autre mention récompense Alain Galliari pour son livre Franz Liszt et l’espérance du bon larron, (éditions Fayard, 2011) qui retrace un aspect rarement abordé de la vie de l’illustre musicien, sa foi catholique. Après des années éloignées de la pratique religieuse, il revient vers celle-ci de façon extrêmement ferme.
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