S.O.S. ! Pour les pervertir, l’Etat kidnappe nos enfants ! - France Catholique

S.O.S. ! Pour les pervertir, l’Etat kidnappe nos enfants !

S.O.S. ! Pour les pervertir, l’Etat kidnappe nos enfants !

Parents, indignez-vous ! Enseignants, rebellez-vous ! Educateurs : insurgez-vous !
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L’endoctrinement des enfants sur le gender est une des pires calamités qui les menace, et à long terme l’ultime coup de bélier achevant la destruction interne de nos familles 1.

Déjà, il était imposé aux 1ères-secondes – non en philo comme une thèse à débattre, mais en SVT alors qu’elle est totalement anti-scientifique 2. Et voici qu’en septembre, elle sera obligatoire dès le primaire ! (et sous forme d’exercice pratique dès la maternelle et même la crèche). C’est-à-dire que cette idéologie débile va formater tous les élèves de France, sans exception de la maternelle au lycée, de leurs 5 à 18 ans et encore… vont-ils retrouver ces sornettes à la Sorbonne ! (chaire de Gender studies — « présage » — à Sciences Po.). Elle risque aussi de s’infiltrer par le biais des cours d’éducation sexuelle qui vont être obligatoires dès la rentrée, à partir de 6 ans !

L’objectif visé est explicite : « Dépasser la binarité historique entre féminin et masculin » (sic). En général, l’enseignement ne sera plus « fondé sur le postulat de la complémentarité des sexes ». La preuve : les enseignants doivent s’appuyer sur la Ligne Azur 2012, dont une des dominantes est que l’identité se fonde sur le sentiment d’appartenance à un genre ou à un autre, indépendamment de toute donnée anatomique ou biologique.

Le vertige vous saisit en lisant le dossier du SNU-FS : Éduquer contre l’homophobie (en fait les LGBTphobies) dès l’école primaire, (préfacé par M. Teychenné qui prépare, au nom de Vincent Peillon, le manuel qui sera imposé dès la rentrée). Visée : « déconstruire la complémentarité des sexes » — en brisant « les stéréotypes et les assignations sexuées pour reconstruire de nouveaux fondements républicains », « transformer en profondeur la société » (p. 23-24) (…) « Dans ce modèle l’ordre social et politique est premier et non pas un prétendu ordre naturel qui n’est que notre manière de lire, construire la nature » 3.

Ce n’est que l’application, la mise en pratique des déclarations péremptoires du ministre Peillon : « Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles. (…) Cette morale que nous allons construire, sera indépendante de tout déterminisme familial, ethnique. (…) Les enseignants devront suivre une formation aux thématiques sociétales : lutte contre tous les stéréotypes » (on sait ce que cela sous-entend). Le but de cette morale laïque sera d’arracher l’élève à tous les déterminismes familial, ethnique, social, intellectuel (« arracher » est le mot exact). Déclaration de Taubira (3.2.13) « Dans nos valeurs, l’Éducation vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres. » Sur tout ceci, voir Gregor Puppinck : Le gender pour tous et le droit des parents, www.eclj.org. Le député socialiste Sommaruga, à l’origine de l’article 31 de la « loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République (adoptée par l’Assemblée Nationale le 19.3.13). « Assurer les conditions d’une éducation à l’égalité du genre » Et de préciser : « Il s’agit de substituer des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui, lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites » (sic). Et déjà dans Le Monde du 25.7.12, les ministres Peillon et Vallaud-Belkacem de confirmer ce but : « Abolir la construction sexuée des parcours scolaires ».

Or un tel rejet de toute une civilisation millénaire est imposé sans le moindre débat parlementaire, le moindre vote, encore moins référendum. Sans consulter l’ensemble des éducateurs, professeurs, enseignants, pédopsychiatres — sauf ceux déjà gagnés à leur cause —, et surtout parents et jeunes eux-mêmes. Tout se trame dans les coulisses, les bureaux du ministère de ladite Éducation nationale, on ne sait par qui ni comment, ni quand. Le temps que le projet filtre au dehors, tout est déjà décidé, ficelé, programmé. Personne ne peut intervenir.

Pour parvenir à leurs fins, nos idéologues demandent aux recteurs d’Académie de faire intervenir les associations de lutte contre l’homophobie, particulièrement le petit lobby, mais si puissant, du LGBT qui, précisément, font la promotion des orientations sexuelles minoritaires, surtout bien sûr de cette homosexualité présentée comme la panacée de la sexualité. Odieuse ingérence d’associations partisanes. Le comble : l’interdiction implicite de proposer aux enfants un autre point de vue. Toute autre conception, philosophie, anthropologie de la vie : exclue !

Déjà, dans la lettre de M. Peillon du 25.4.13, il ressort que tout autre enseignement sur la sexualité sera considéré comme incitation « à la violence à caractère homophobe ». Car cette promotion tous azimuts du genre, se fait sous couvert de « lutte contre les violences et discriminations en raison de l’orientation sexuelle » (voir le site Eduscol).

Les élèves qui se risqueront à faire objection seront pénalisés 4., les enseignants seront muselés jusque dans les écoles privées (sous contrat), sinon sanctionnés. En seconde ou première, les élèves intelligents pouvaient se risquer à réagir : « Vous prenez-nous pour des imbéciles, M. le Prof, ou Mme, ou Trans 4 (suivant votre gender) ? » Mais les enfants, s’ils osent faire une remarque de bon sens, seront peut-être tournés en ridicule par l’enseignant, humiliés devant la classe. Ils seront terrorisés. à moins d’avoir le formidable courage des enfants de Lituanie, enrôlés de force dans les komsomols, ou devant passer leurs pauvres petites têtes dans la machine à laver les cerveaux de l’endoctrinement léniniste 5.

Nos enfants ne sont-ils pas déjà suffisamment matraqués par l’invasion du porno jusque sur leurs iPod — et même (le comble !) jusque dans certains cours dits d’éducation sexuelle. Et comment nier certain lien entre la promotion des diverses orientations et pratiques sexuelles et le porno 6 ?

Il faudra les ouvrir à toutes les dérives possibles de la sexualité, toutes les formes de mariage imaginables. Et voilà l’ado, déjà si déstabilisé, sommé de choisir son gender parmi ces multiples annoncés, comme il doit aussi choisir par quelle expérience précise il va s’initier à l’exercice de sa sexualité physique : Partouze ? Sodomie ? Viol ? Avec filles ? Garçons ? Jeunes ? Adultes ? Animal ? On n’a que l’embarras du choix. Non mais, ça va pas la tête 7 ?

Car au moins avec les ados, il faudra avoir l’honnêteté de parler des aboutissants. Les promoteurs nous annoncent bien d’autres genders. Et c’est déjà en route 8. Je blague ? Ruwen Ogien au CNRS, auditionné pour le rapport sur la morale à l’école avoue ne voir aucun inconvénient à la polygamie, à l’inceste, ni au mariage avec… les animaux, s’il y a consentement mutuel (ce qui est plus compliqué avec ceux-ci concède-t-il !). Et de conclure : « Loin de s’achever aujourd’hui, les politiques minoritaires ouvrent une brèche dans laquelle il importe de s’engouffrer pour repenser l’ordre sexuel et social »9. De fait, du moment où le mariage homosexuel est légal, combien plus doit l’être la polygamie, la polyandrie. D’ailleurs, il n’y a plus aucune raison de limiter le mariage à seulement deux personnes.

Des mariages à 3 existent déjà au Brésil.

Cet endoctrinement va provoquer une dichotomie entre l’école et la famille. En famille, on lui dit : « Génial ! t’es une fille, hyperbelle, sois fière de l’être ». à l’école : « T’as envie d’être un garçon ? Tu peux être femme et homme à la fois. Tu choisis ton sexe. Tu peux même te faire transexuer. »

Oui, mais comment choisir ? Puisqu’on ne sait même plus ce qu’est un homme ou une femme. Cette différence étant purement conventionnelle, sociale, culturelle, alors qu’est-ce que cela veut encore dire être féminin ou/et masculin, l’un après l’autre ou les deux à la fois. Mais le gosse, il y a de quoi le rendre schizophrène !

Schizophrène car on divorce l’anatomie de la psychologie, le charnel du spirituel, le physique du psychique, le réel du virtuel. « T’es mâle, mais féminin, femelle mais masculin. » Bien sûr, du haut de ses 5 ans, l’enfant comprend. C’est tellement évident, tellement simple ! Comment a-t-on attendu tant de millénaires pour le découvrir ? Autant lui montrer une fraise en l’appelant poire. Ou lui apprendre : 2+2 = 9.10

Et dès la maternelle et même la crèche, il faut passer aux travaux pratiques : Science-fiction ? Dans certaines écoles des pays nordiques, toute allusion au masculin ou féminin est éradiquée. En Suède, on veut interdire aux petits garçons de faire pipi debout, intolérable discrimination : « Pourquoi lui et pourquoi pas moi, fillette ? » Aux USA, des parents font en sorte que personne ne puisse soupçonner quel est le sexe biologique de leur môme, l’habillant tantôt en fille, tantôt en garçon : « Comme ça, il est libre de choisir. »

Ne me dites pas : « C’est ailleurs, jamais en France ! » Mon œil ! Ce sera demain ! À Toulouse déjà, on liquide poupées et petites voitures. Les jeux doivent être « neutres », donc géométriques.

En toute logique, le virus du gender inoculé, aboutira tôt ou tard aux chirurgies transexuelles pour enfants — à ces kid’s transgenders ou sex-reasignement clinics dont on parle tant aux USA, Canada, Grande-Bretagne et dont la pub circule déjà en France, aboutissant paraît-il à cette nouvelle catégorie d’enfants : les transkids.

À coup d’hormones et de chirurgie, les apparences anatomiques seraient changées. Le seul désir des parents suffit, avec accord (pour combien de temps ?) de l’enfant. Ou vice-versa. Où est le problème ? Le problème c’est que 50 % ont déjà fait une TS autour de 15 ans. Chut : tabou  11 !

Comment oser affirmer que cela ne leur fait rien de voir leur professeur arriver un matin en fille et se faire appeler Mlle 12, bientôt de voir leur mamie épouser une jeune fille ou leur papa se marier avec leur grande sœur, d’apprendre que ce n’est pas maman qui les a portés mais un ventre en Azerbaïdjan et que papa, c’est des paillettes en Norvège, de devoir dire maman à un vieux barbu ? Non, évidemment, tout cela leur sera kif-kif : le gosse trouvera cela normal. D’ailleurs, qu’est-ce qui est normal et ne l’est pas ?

À un âge si vulnérable où l’enfant et l’ado ont déjà tant de peine à se situer, à s’identifier, à se structurer, à devenir eux-mêmes, comment leur inoculer ce venin du doute quant à leur identité sexuelle ? Comment, alors qu’ils sont déjà tellement déstabilisés par l’érotisme ambiant, blessés par des parents ne vivant pas ou mal la complémentarité des grâces spécifiques de la femme et de l’homme, comment profiter de leur détresse intérieure, pour les enfoncer dans un marécage dont ils ne sortiront peut-être jamais.

Quand on sait à quel point l’homosexualité s’avère être une blessure vécue douloureusement par le plus grand nombre 13. Comment oser les incliner dans cette direction. Comment oser présenter l’homosexualité comme l’alternative équivalente à l’hétérosexualité, alors qu’elle va les frustrer et de l’altérité et de son corollaire : la fécondité ? À moins d’avoir recours à la procréation artificielle brisant toute filiation ?

Quand on sait l’incommensurable souffrance de ceux qui ne pourront jamais connaître leur ascendance, hérédité, atavisme, généalogie ; comment insinuer à nos enfants d’aujourd’hui, qu’ils pourront ainsi fabriquer leurs futurs enfants ? Tout cela est impliqué dans les sournoises suggestions aux diverses expériences homosexuelles. Et c’est dès la maternelle qu’on a l’immense responsabilité de les préparer à leur avenir.

Et dans les écoles inter-raciales, les professeurs doivent se préparer à répondre à la question pertinente d’un petit Africain : « Pourquoi je peux pas devenir Blanc ? Maîtresse, je me sens blanc, c’est de la discrimination ! » Ou vice versa. Cette idéologie est à rapprocher de celle du « spécisme » enseigné dans certaines écoles d’Australie : l’animal doit détrôner l’homme car il a bien plus de valeur 14 . Sera-ce la prochaine lubie intoxiquant les cerveaux de nos ados ?

J’ose le crier : tout cela c’est violer l’âme de l’enfant, tromper son intelligence, falsifier son bon sens inné, pervertir sa conscience et, au bout du compte, bouziller son existence. On ne joue pas avec l’âme d’un enfant, ni avec son corps. On ne falsifie pas son intelligence, comme on n’excite pas ses sens. On ne manipule pas sa pensée. Non, ils ne sont pas des cobayes. On ne s’en sert pas pour faire des expériences psychologiques. Comme pour les médicaments mis dans le grand public, avant d’avoir été testés dans la durée. Quelques années après, ce sont les procès pour effets secondaires meurtriers.

Du jour au lendemain, on lance une théorie en l’air, il faut l’inculquer de suite. Et quelques années après : bonjour les dégâts, bonjour les procès ! Je donne rendez-vous aux autorités coupables — ou plutôt inconscientes — dans les HP où nous retrouverons nos enfants d’aujourd’hui devenus les déséquilibrés mentaux ou les délinquants sociaux de demain.
Mais je me risque à leur donner un autre rendez-vous : au Jour où ils devront rendre compte des enfants dont l’éducation leur aura été confiée.

Quand ils se retrouveront face à face avec le plus beau des enfants nés de la femme, au cœur doux et humble qui a osé clamer : « Si quelqu’un scandalise l’un de ces petits, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer » (Mt 18,6).

Au nom de ces petits comment se taire ? Comment dormir tranquille quand on sait les aberrations dont ils sont menacés 15  ?

Cette infiltration idéologique n’est ni plus ni moins qu’une violation, non seulement de l’intimité d’un enfant, mais des droits éducatifs des parents.
Laurence Rossignol, sénatrice PS, l’avoue : « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’État. » J’en conclus : l’État kidnappe les enfants, les « nationalise », les transforme en « pupilles de l’État », alors qu’ils ne sont pas orphelins. Il les « arrache » (M. Peillon) non seulement « aux stéréotypes familiaux » mais carrément à leurs familles. En contradiction avec la Charte universelle des droits de l’homme 16.

C’est une confiscation du plus imprescriptible des droits : le droit parental 17. Un viol de la priorité absolue des familles sur l’État, en ce qui touche aux enfants. D’ailleurs, historiquement, la famille a précédé tous les États du monde. L’État est au service des familles et non l’inverse. Les enfants n’appartiennent pas à l’État, encore moins à un parti politique de justesse majoritaire et provisoirement au pouvoir. Embrigader la jeunesse dès l’adolescence pour lui inoculer l’idéologie d’État est le propre des dictatures.

Et comme le nazisme et le communisme l’avaient bien saisi, puisqu’on ne peut déraciner le sentiment religieux du cœur de l’homme, il faut remplacer cet odieux christianisme périmé et sa culture déphasée par une nouvelle religion (18)(18)18. Je déconnecte ? Preuve :

« L’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » Signé : M. Peillon. En personne.

De quel droit, au nom de qui peut-il s’arroger le droit exorbitant de « changer les mentalités », de créer une religion laïque, de révolutionner l’humanité, en sapant ses bases les plus ancrées dans l’âme de l’humanité depuis des millénaires et cela jusque dans l’âme des enfants ?

Une nouvelle phase de cette guerre de l’État contre les enfants démarre donc en septembre. La seule chose qui pourrait encore endiguer cette déferlante serait une réaction unanime des parents, directeurs d’école, enseignants, pédopsychiatres, et surtout pour les plus grands, des jeunes eux-mêmes.

Si à la rentrée, ne fût-ce que 200 000 familles refusent d’envoyer leurs enfants à l’école, si quelque 50 000 éducateurs et professeurs y font objection de conscience, si 100 000 jeunes revendiquent la désobéissance civile, le ministre serait obligé de céder.

Pour cela, il faut d’urgence les sensibiliser tous. C’est le devoir des responsables éducatifs à différents niveaux, sans oublier prêtres et évêques. Si tant de braves gens sont encore totalement inconscients du danger imminent, c’est qu’ils ne sont pas éclairés par leurs pasteurs. Et ceux-ci sont eux-mêmes souvent inconscients du danger simplement parce qu’ils ne sont pas informés ou ne s’informent pas suffisamment.

Heureusement, de partout, une prise de conscience se fait. Un collectif Enseignants pour l’enfance regroupe un personnel aussi bien de l’enseignement public que de l’enseignement privé sous contrat. Objectif : « s’opposer à toute forme d’intrusion du monde politique dans l’univers de l’école, dès lors qu’il s’agit d’amour, de sexualité, ou d’identité personnelle. Bref, la défense et le service de l’école, institution ayant à nos yeux pour haute mission la défense et le service des enfants. 19 »

Les musulmans de France réagissent, décidés à boycotter les écoles de leurs enfants, à en créer de musulmanes : « Il paraît désormais impensable que nos enfants évoluent dans de telles écoles. Non seulement ces dernières outrepassent leurs fonctions, mais elles perturbent l’équilibre psychique futur de nos bambins. La solution réside dans la création d’écoles privées, indépendantes de ces schémas indécents et pervers. Aux musulmans de se donner les moyens d’agir pour les générations futures » (Collectif Les musulmans se manifestent).

Beaucoup participent aux mégamanifs pour tous. Rappelons que toutes ces aberrations font le lit de l’intégrisme islamique. Nos violences idéologiques provoquent leur propre violence. De même, nous creusons en abîme le fossé Nord-Sud, Africains et Asiatiques nous prenant pour des fous, ce que nous sommes devenus. J’ai moi-même vu, en Hollande, des mamans arracher des tracts pornos des mains des pornotrafiquants à la sortie des écoles primaires devant des policiers impassibles.

En pleine dictature stalinienne, 2 000 mères se risquent à écrire au Soviet suprême : « Non, le mot de « maman » ne peut être tué dans le cœur d’un enfant, et il n’y a pas de cafouillages athées qui puissent consoler leur chagrin. Qui est capable de sonder le désespoir d’une âme d’enfant arrachée à la main maternelle ? Nous, mères, dont l’amour pour nos enfants est infini, nous ne pouvons pas vous les confier parce que vous les détruisez… Ce sont nos enfants… Nous les défendrons de toutes nos forces, et nous en avons les droits d’une mère. Même les animaux défendent leurs petits au prix de leur vie. 20
»

Combien de mamans françaises vont-elles lancer au Président, au ministre
de l’Éducation nationale, pareil cri de détresse ?

En plein conflit entre l’Église et l’école laïque, un prêtre missionnaire, du fin fond du Tibet, écrivait à son frère : « Tout ce qu’ils enseignent n’est propre qu’à déraciner la foi et les bonnes mœurs du cœur des enfants. Leur langue distille du poison et leurs exemples les corrompent encore plus vite. Donc, un père de famille chrétien doit être prêt à tout souffrir, même la prison et la mort, plutôt que de livrer ses enfants en proie à ce dragon infernal. Par les temps qui courent, il est nécessaire que les parents veillent de leur mieux sur l’âme des enfants que le Bon Dieu leur a confiés car Satan rôde autour. »

Que dirait-il aujourd’hui ? Car à cette époque, même l’école laïque était pénétrée de l’esprit d’un Jules Ferry, dont on ferait bien de s’inspirer aujourd’hui : « Il est impossible que vous voyiez chaque jour tous ces enfants qui se pressent autour de vous, écoutant vos leçons, observant votre conduite, s’inspirant de vos exemples, à l’âge où l’esprit s’éveille, où le Cœur s’ouvre, où la mémoire s’enrichit, sans que l’idée vous vienne aussitôt de profiter de cette docilité, de cette confiance, pour leur transmettre, avec les connaissances scolaires proprement dites, les principes mêmes de la morale, j’entends simplement cette bonne et antique morale que nous avons reçue de nos pères et mères et que nous nous honorons tous de suivre dans les relations de la vie, sans nous mettre en peine d’en discuter les bases philosophiques. Vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille : parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l’on parlât au vôtre ; avec force et autorité, toutes les fois qu’il s’agit d’une vérité incontestée, d’un précepte de la morale commune ; avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d’effleurer un sentiment religieux dont vous n’êtes pas juge.

Au moment de proposer aux élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire, sinon, parlez hardiment : car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse ; c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. Si étroit que vous semble peut-être un cercle d’action ainsi tracé, faites-vous un devoir d’honneur de n’en jamais sortir ; restez en deçà de cette limite plutôt que vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l’enfant »21.

Précision : pour les évêques français, et les responsables diocésains des écoles catholiques, chargés très exactement de 2 034 010 enfants de Dieu confiés à l’Église 22, on peut citer notre pape François : « L’évêque et le prêtre doivent être vigilants, veilleur sur leur peuple, faire la sentinelle quand le loup arrive. » Le problème : le loup n’approche pas. Il rôde déjà dans la bergerie…

S’il faut sonner le tocsin puis monter au créneau, ou descendre dans l’arène, à ses risques et périls, ce n’est en haine de personne, mais par pur amour de nos enfants, confiés à notre vigilance de pasteur, c’est-à-dire à notre cœur de père.

Encore Pape François : « Nous devons nous engager avec clarté et courage pour que chaque enfant, qui sont parmi les plus vulnérables, soit toujours défendu et protégé » (5 mai).

Qu’on doive nous marcher sur le corps plutôt qu’un seul enfant soit ainsi piétiné à cause de notre lâcheté. Ne nous sera-t-il pas demandé un jour, peut-être proche : « J’étais un enfant à protéger, à défendre, et tu ne m’as pas protégé, défendu. Donc, tu ne m’as pas… aimé ! »

  1. Obstinés et dangereux ! Alors que les sénateurs – suite à 270 000 signatures, avaient retiré l’amendement dit Sommaruga introduisant l’enseignement obligatoire du genre à partir de 6 ans, Pomilli (écologiste) redépose le 3 juin, en seconde lecture, un nouvel amendement pour le rétablir.
  2. « Il ne faut pas faire passer pour vérité scientifique ce qui relève avant tout d’un débat anthropologique » (J. Arène, psychanalyste).
  3. Il suffit d’en lire quelques titres de chapitres : « Déconstruire la complémentarité des sexes, p. 23 ; Familles homoparentales à l’école, p. 29 ; Familles Arc-en ciel, p. 53 ; Papa porte une robe, p 75 ; Rémi est amoureux d’Hubert, p. 108 ; Tango a deux papas, p.151 ; Une histoire vraie : adoption pour tous au zoo ! p. 156 ; Deux papas manchots p. 157, » etc. Voir aussi les titres des livres conseillés : Jean a deux mamans – Dis… mamans, j’ai 2 papas qui s’aiment – Milly, Molly et toutes sortes de papas – Marre du rose – Papa porte une robe – Quatre poules et un coq – Mehdi met du rouge à lèvres – Princesse aime Princesse, etc.
  4. Les jeunes chrétiens sont psychologiquement torturés lors de certains examens ou concours où les questions sont plus que tendancieuses : « Un mariage gay n’est-ce pas mieux qu’un mariage triste ? » (sic), etc. Alors que les questions à caractère politique sont en principe interdites
  5. Sergiu Grossu, Maîtresse, Dieu existe, éd. Fayard, 1988.
  6. Dans bien des cours de prétendue éducation sexuelle, des videos soi-disant d’information, mais en fait d’incitation, sont visionnées polluant la mémoire, infestant l’imagination des enfants et des ados. Mais ceci est une autre agression frisant le viol psy, qui déborde le cadre de l’enseignement scolaire et donc de cet article. Je l’aborderai dans mon livre Au créneau II : l’amour, on le prostitue. La ligne Azur, promue par le Ministre Peillon, contient aussi des scènes érotiques, de même que la plaquette Tomber la culotte, vraie incitation camouflée à la débauche. C’était déjà le cas dans les campagnes de prévention du Sida (voir mon livre : Sida, safe-sex or save-sex, éd. du Jubilé, 1997 p. 123-126.
  7. « Le fait d’insister sur la nécessité de diverses expérimentations sexuelles pour, soi-disant, mieux se connaître et arriver à la maturité sexuelle constitue une invitation à multiplier les expériences sexuelles de toute nature avec, pour résultat, non pas tant une sexualité mature et épanouie, qu’une sexualité blessée dont les conséquences peuvent avoir des répercussions sur la vie entière », Louis Masquin, neuro-psychiatre, Identité, sexualité, Ed. B, 2012.
  8. On parle sérieusement de légaliser en Hollande la pédophilie. En Suisse, l’inceste. En Allemagne, la zoophilie. Plus rien n’empêche le législateur de changer les articles du Code civil relatifs au mariage à plusieurs, à la polygamie, etc.
  9. Colloque à l’EHESS d’Angers le 8.4.13. In Famille Chrétienne 24.5.13.
  10. « Les feux seront allumés pour témoigner que 2 et 2 font 4. Les épées seront dégainées pour démontrer que les feuilles sont vertes en été. » G.K. Chesterton.
  11. Les promoteurs répercutent le cri d’un enfant né garçon mais vivant en fille : « I want to kill myself », attribuant sa souffrance au fait de n’être pas socialement reconnu, sans se poser la question de savoir si son mal-être ne vient pas aussi et davantage d’être ainsi « aliéné » à soi-même. Voir site : www.transkidspurplerainbow.org
  12. Plusieurs cas dont un dans une école catholique ces derniers mois. Comment est-il possible que la direction tout comme l’évêché aient pu tolérer une si grave atteinte à la conscience, au simple bon sens de ces enfants, confiés à leur devoir pédagogique. Comment ont réagi les parents ?
  13. Et pas parce qu’ils ne seraient pas socialement reconnus, puisque dans les pays nordiques, où ils le sont largement, il y a une telle proportion de suicides parmi eux.
  14. Voir mon L’univers, chef-d’œuvre à aimer, p. 191 sqq : « Là aussi, négation du réel : « l’homme n’a aucune spécificité biologique qui lui permettrait de prétendre émerger biologiquement du reste du monde vivant. L’anthropocentrisme est rejeté donc au nom du scientisme biologique » (Stenger). Les bébés humains ne sont pas des personnes et un malade d’Alzheimer a cessé d’en être une. « La vie d’un nouveau né a moins de valeur que celle d’un cochon » (Peter Singer, de l’université de Princeton).
  15. « Ces infos techniques poussées épuisent tout rêve, dans une vision mécaniste de la sexualité. (…) Des adultes ayant autorité sur les jeunes leur demandant explicitement de valider leurs propres pratiques. Il s’agit là d’un abus de pouvoir d’une génération sur l’autre » Dr Pascale Morinière, vice-présidente des AFC, in : Figaro 5.03.13.
  16. Contrevenant à la Convention internationale des droits de l’enfant (1989) : « Dans toutes les décisions concernant l’enfant, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être considéré comme primordial » Art. 3.
  17. Même OPA de l’État pour les cours dits d’éducation sexuelle : « Ils contreviennent à la liberté de conscience des parents et de leurs enfants et disqualifient les parents en contournant leur autorité », Dr P. Morinière. Figaro, 5.3.13.
  18. « Je veux mettre la main sur la jeunesse, et créer une nouvelle religion sans bible et sans pape » (Hitler). Réponse du cardinal Faulhaber : « Malheur au pays dont la jeunesse et la famille sont dépouillés de Dieu. »
  19. En Espagne, le gouvernement revient sur l’enseignement du gender à l’école; 55 000 familles avaient fait objection de conscience, refusant d’y envoyer leurs enfants, et intenté 2 300 procédures judiciaires. Dans 9 cas sur 10, les tribunaux ont condamné le gouvernement (précédent) pour atteinte aux droits des parents. En Russie, une loi vise à « protéger les mineurs de la propagande homosexuelle et des infos mettant en danger leur santé et croissance morale et spirituelle » (texte voté à la Douma le 25.1.13 à 388 voix, 1 contre, 1 abstention.) En Suède, où l’on constate un échec complet de l’éducation asexuée, neutralisant la différence sexuelle, on est sur le point d’y renoncer.
  20. Lettre collective des « mères chrétiennes évangéliques baptistes ».
  21. Lettre aux Instituteurs, 17 nov 1883. Déclamée 130 ans plus tard aux Veilleurs, sur la place de la Sorbonne, ce 25 mai.
  22. Dont 295 434 enfants en maternelle et 554 623 en élémentaire, 659 806 collégiens, soit 17,5 % des élèves scolarisés (21 % pour l’ensemble du privé, en Belgique : 50 %), en Bretagne : 50 %.