Préparation de la XXVe JMJ - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Préparation de la XXVe JMJ

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Dans la nuit de Rome, une lumière et une clameur : « Gloria, gloria ! »

75.000 jeunes sont au rendez-vous avec leur pape et évêque pour se préparer à la XXVe JMJ, ce 25 mars, place Saint-Pierre.

Le soleil a disparu à l’horizon, derrière la basilique, mais les « sentinelles » se sont levées, joyeuses, sont montées au fil des heures vers le parvis de la rencontre.

La voiture blanche trouve sa route au milieu des haies de foulards blancs et jaunes : « Be-nedetto !, Be-nedetto ! ».

Ils ont venus, comme Giulia, Luca et Enrico lui demander, dans les pas du jeune homme riche qui interroge Jésus: « Que devons-nous faire ? » « Vivre la vie, dans sa richesse et sa totalité », répond le pape. Puis, il indique le « premier pas » : « chercher à connaître Dieu » pour pouvoir l’aimer, car « l’essentiel, c’est l’amour ».

Une soirée bouleversante dans la tempête : Benoît XVI est réconforté par la confiance inaltérée de ceux qui sont son « réconfort » et son « espérance ».

Ses paroles sont exigeantes : « Dans chaque sport, chaque profession, chaque expression artistique, l’art d’être un homme exige des renoncements », et «  les renoncements véritables nous aident à trouver la vie » et « nous sont indiqués par la Parole de Dieu » : ils « nous aident à ne pas tomber dans l’abîme de la drogue, de l’alcool, dans l’esclavage de la sexualité et de l’argent, dans la paresse ».

Il dévoile l’illusion : « Au début, ces choses semblent être un chemin de liberté, fait observer le pape, mais au contraire, elles conduisent à un esclavage toujours plus insurmontable ».

Il trace la route de la vie: « Surmonter la tentation du moment, avancer vers le bien, créé la vraie liberté et rend la vie précieuse (…). Sans un « non » à certaines choses, le grand « oui » à la vie ne peut pas grandir ».

Le pape cite saint François d’Assise, Mère Teresa de Calcutta, don Gnocchi…

Comment avoir la force ? « L’amour de Jésus m’aide, me transforme », confie le pape.

« Be-nedetto ! » Ils sont venus lui dire, à la lumière des flambeaux, autour de la Croix des JMJ et de l’icône de Marie, « Salut du Peuple romain » : « Nous vous aimons, Sainteté » et se précipiter vers lui pour lui parler cœur à coeur.

Ils ont inscrit ce soir leur pas dans les pas de ceux de la JMJ de 1985 et de cette foule immense qui est passée, en l’An 2000 par Tor Vergata : Jean-Paul II voyait en eux les « sentinelles du matin » au seuil du nouveau millénaire. De génération en génération, ils se sont passé le mot et ils ont tracé eux aussi un chemin, même dans la nuit.

Dimanche, ils viendront de toute l’Italie pour acclamer le Christ entrant à Jérusalem, à la rencontre aussi des jeunes de Madrid et du monde : cap sur 2011.

Et si nous, qui ne pouvons pas être à Rome, écrivions au pape pour lui dire que nous sommes aussi « avec lui »  pour suivre Jésus !?

Natalia

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A lire sur le site Benoît et moi…

[http://benoit-et-moi.fr>http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20867a07/0455009d470ec8d2e.html]

Les lettres de Jeannine :


Où l’on découvre que Paris-Match a publié dans son édition de cette semaine, un reportage sur un évènement pas encore arrivé!!

[…]

Paris Match cette semaine, fait très fort avec cinq pages sur la pédophilie […] l’article est modéré.
Personnellement, au milieu de tout ce que l’on peut lire, je le trouve correct avec sûrement des exagérations mais je n’aime pas la conclusion qui me paraît contenir une imprécision au sujet de la rencontre de notre Pape avec les jeunes: le 25 dans la matinée j’avais l’hebdomadaire au courrier c’est-à-dire avant la dite manifestation; je pinaille, passons mais il y a là une véritable incohérence qui ne m’a pas échappée.

« Jeudi, des dizaines de milliers de jeunes sont venus place Saint-Pierre, à la nuit tombante, pour exprimer leur solidarité au chef de l’Eglise catholique angoissé par les scandales qui mettent en cause les rapports du clergé avec la jeunesse. Puisse ce digne encouragement au Souverain Pontife, qui va avoir 83 ans le 16 avril prochain, ne pas reléguer au plan de l’actualité ce qui constitue la base même de la crise qui secoue l’Eglise : les affaires de pédophilie dans lesquelles sont impliqués trop de prêtres ».