Noël à jamais - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Noël à jamais

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Une Fête chrétienne pervertie par les marchands ? Mais sauvée chaque 25 décembre par le peuple des Amis du Christ… Car leur vigilance ira désormais croissant… quoique nous soyons loin de faire tout ce que nous devrions tenter.
À travers la France se multiplient donc les Marchés de Noël, mais qui vient, à ses risques, tenir une échoppe à souvenirs de Celui sans lequel ces foires à vin chaud, à pots de miel, à bijoux de rien du tout, à boules de sapins, à buches de pâte farcie de chocolat, à gros foies de canards et d’oies, à montagne de pâtisseries dégoulinantes de sucre, à jouets innombrables, n’auraient jamais pu exister : quel ensevelissement définitif du « Dieu qui sauve » !

Pourtant Il n’était venu de si loin que pour nous donner la vie qui ne finit jamais, venu de tout à fait au-delà de l’étoile la plus lointaine, de tout à fait au delà du temps, ayant quitté une demeure dite d‘éternité, un palais tout enrobé de lumière : là se vivaient sans la moindre ombre joies et bonheurs éternels, sans le moindre trouble ! Il quitta, déterminé à remplir la mission dictée par son Père, sachant sans le moindre doute qu’il aurait à subir, pour donner tort à la Mort, son ennemie, une Passion d’épouvante et de douleurs, de tragiques souffrances car tel était le prix à payer pour notre salut…

Mais qui, en cette France qui fut si longtemps agenouillée à ses pieds percés par un clou énorme, qui, parmi ces foules baguenaudières et assoiffées d’alcools et de plaisirs, se souvient de Lui, de son Visage, de ses Paroles éternelles qu’écoutaient, autrefois, avec dévotion et amour, des légions innombrables de fidèles au cœur et d’âme comblés seulement de Le connaître et de Le suivre ?

Le cœur se serre pourtant, les yeux s’ouvrent sur des rivières de larmes à seulement songer à cet abandon pire que la trahison, que la haine ou l’extrême indifférence : je tente de comprendre cette relégation du Vivant notre Sauveur en des morgues obscures, plus froides que la plus glaciale tombe alors qu’Il est le seul capable d’évacuer la vraie mort de l’être, celle dite ‘’seconde’’ par saint Jean 1, le seul à savoir ouvrir la porte étroite qui donne accès à l’infini du bonheur…

  1. ‘’Seconde’’ parce qu’inexpiable, parce qu’elle n’ouvre que l’Enfer éternel.