Lourdes, notre capitale spirituelle - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Lourdes, notre capitale spirituelle

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Il existe une grâce inaltérable de Lourdes, notre ville mariale. Les générations se succèdent à la grotte de Massabielle pour prier la Vierge immaculée dans le sillage de sainte Bernadette et elles y puisent une énergie sans cesse renouvelée. L’an prochain, sera célébré le 150e anniversaire du départ de la petite voyante pour le couvent Saint-Gildard de Nevers. À ce propos, il n’y a pas de mauvaise querelle de rivalité à encourager entre la ville natale, celle des apparitions et la ville où Bernadette a prononcé ses vœux religieux et où elle s’en est allée vers le Ciel, laissant le témoignage de son corps et de son visage intacts à la vénération des pèlerins. Les deux cités ont vocation à se partager le souvenir et l’exemple de celle qui avait reçu le message de la Mère de Dieu. Cet anniversaire sera l’occasion d’une coopération d’autant plus fructueuse qu’il coïncidera avec le Jubilé de la miséricorde décidé par le pape François. J’ai pu me rendre compte à Lourdes du degré d’engagement de l’évêque Mgr Nicolas Brouwet et du nouveau recteur des sanctuaires, le père André Cabes.

Les graves inondations qui ont affecté le territoire de la grotte n’ont nullement découragé les intéressés. Elles ont été, au contraire, à l’origine d’un nouveau réaménagement de la grotte et de ses abords, ne serait-ce que pour faciliter le recueillement des pèlerins. Par ailleurs, le rayonnement international de Lourdes ne cesse de se confirmer avec, notamment, la venue de plus en plus nombreuse de catholiques chinois. Au moment même où la Conférence des évêques de France tenait sa session d’automne, 6 000 choristes venus de toute la France étaient réunis dans la basilique souterraine, à l’initiative de l’Ancoli (Association nationale des chorales liturgiques). Entendre ainsi résonner sous les voûtes de Saint-Pie-X la plus grande chorale de France était singulièrement impressionnant et émouvant, d’autant que c’était l’occasion de magnifiques liturgies, empruntes d’une grande ferveur.

Cela ne faisait que souligner l’effort réalisé dans les sanctuaires pour favoriser la tenue des célébrations, notamment par la modification du chœur de la basilique du Rosaire, avec la création d’un nouvel autel et celle d’un tabernacle qui attire tous les regards. C’est dans ce cadre que nos évêques célébraient tous les jours la messe durant leur session d’automne. Ils donnaient eux-mêmes l’exemple d’un renouveau qui devrait être contagieux durant tout le déroulement du Jubilé de la miséricorde. « En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, s’exerce l’œuvre de notre rédemption, contribue au plus haut point à ce que les fidèles, par leur vie, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église » (Concile Vatican II, Constitution sur la Sainte Liturgie).