Les djihadistes sont-ils ou non de mauvais musulmans ? L’irénisme est-il la solution à nos malheurs ? - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Les djihadistes sont-ils ou non de mauvais musulmans ? L’irénisme est-il la solution à nos malheurs ?

Le Journal de Dominique Daguet

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Sommes-nous des rêveurs éveillés ? Ou bien sommes-nous d’imbéciles1 lecteurs du Coran, source première de l’islam ? Nous mentons-nous à nous-mêmes sur ce que pensent réellement les musulmans en leur for intérieur ? Eux-mêmes sont-ils ‘’irénistes’’ comme ceux que nous entendons nous prêcher sur l’excellence de leur attitude, sur la rengaine de « l’islam religion de paix et d’amour » en laquelle personne de censé ne peut accorder quelque validité2., sur la consanguinité des Dieux des trois religions dites monothéistes ?

Les questions se bousculent à l’infini mais ce qui est frappant c’est l’ignorance de la plupart de ceux qui nous instruisent ou nous conseillent sur le contenu véritable du Livre sacré de l’islam ; c’est également le déferlement d’un nombre immense de sottises exprimées par nos politiques. La dernière en date : la suggestion de l’Association des maires de France qui viserait à ce qu’il y ait en France davantage de laïcité et moins de christianisme : laïcité ou laïcisme ? En somme plus de chienlit et moins de vertu ? De plus comment parvenir à ce résultat ? Faire fuir les chrétiens ? Les massacrer ? Faire accueillir des millions de Français Rue Cadet chez les Grands Orientalistes ? Ceux-là, nombreux dans les hautes sphères hollandistes, ont assez démontré leur capacité de nuisances. De plus, inutile d’agir en ce sens, la chose se fait d’elle-même chaque jour : il suffit de laisser entrer les foules surgit d’un « nulle part » situé essentiellement dans les « Terres d’Islam », comme sont nommées les villes où sont construites des mosquées. Plus tard, ces ‘’maires’’ farfelus pourront dire : « Nous l’avons voulu et nous avons été suivis ». On peut penser à la fable des aveugles qui conduisent des bigleux.

Ce matin divers discours sur les radios : il nous est dit par exemple que tous les musulmans – sauf quelques mauvaises teignes – sont remplis d’amour pour nous tous. Est-ce possible ? Certainement tant qu’ils n’ont pas lu intégralement leur Livre de référence : où il est précisé qu’en effet tous les croyants doivent « s’aimer entre eux » mais qu’ils ne doivent pas nourrir les mêmes sentiments envers les juifs et les chrétiens. Cette prescription se comprend de soi puisque notamment les chrétiens sont d’horribles idolâtres pour le « Prophète Mahomet », eux qui adorent Le Père, le Fils et la Vierge Marie… confondue avec l’Esprit Saint ! Aujourd’hui, pour aboutir chez les musulmans à un amour de vérité envers les chrétiens il faudrait que les imams de toutes les mosquées du monde suppriment par exemple tous les propos tenus dans le Coran par Issa qui en rien ne peut se confondre avec Jésus3, et qui, systématiquement, contredisent ceux de Jésus dans les évangiles. De quoi comprendre que cet ouvrage avait pour ambition d’éradiquer le christianisme par une guerre perpétuelle…

Il faudrait également que soit rayé du Livre Saint le commandement de mettre à mort tous ceux qui ne sont pas d’accord avec telle ou telle des ordonnances dictées, est-il affirmé, à Mahomet par Dieu lui-même. Deux exemples : un musulman qui se convertit à une autre religion devra être pourchassé jusqu’à ce que mort s’ensuive4 ; une jeune fille désireuse d’épouser un roumi subira le même sort… quoi qu’en prétendent des exégètes favorables à l’islam et dont jamais un seul des mots qui font problème n’est cité dans leurs réponses critiques envers écrits de ‘’roumis’’ non dhimmis ayant lu le Coran au point d’en être effarés : même s’ils constatent comme ici qu’existent dans ce Livre également des merveilles… souvent pillées dans la Bible et les évangiles. En islam, la tolérance est ’’zéro’’. Il suffit de vivre dans un pays comme l’Iran ou l’Arabie saoudite pour s’en rendre compte. Il est vrai qu’en Jordanie les mœurs sont plus aimables, mais c’est au prix d’un islam adouci par la famille royale…

Personne, parmi les « parlotteurs des ondes », pour dire qu’existe un principe fondamental à respecter absolument dans le Coran : il porte sur l’usage du mensonge. Tant que les croyants sont minoritaires en un pays donné, ils ont le droit de cacher leurs sentiments, leurs pensées, leurs décisions, attitude en somme de prudence qui suffirait à cacher l’adhésion plus ou moins générale à la prédiction du Coran comme quoi l’islam, un jour et peut-être bientôt, gouvernera l’ensemble des peuples sur notre indulgente planète.

Pourquoi pas ? Mais alors que l’on dise qu’au fond c’est inéluctable et véridique. Ce n’est pas ce que pense et veut l’Église du Seigneur.

S’il y a dans les évangiles un « commandement divin » à la fois bienvenu et difficile à digérer c’est celui de l‘amour à porter à nos ennemis. Il convient tout de même de savoir de quel amour il s’agit : faut-il laisser le coup de foudre nous frapper à la nuque ? Faut-il incessamment faire risette, se complaire en des mamours infantiles ? « Aimer son prochain comme nous-même » – et donc également l’ennemi notre voisin – cela signifie que l’on désire pour lui ce qu’il y a de mieux au monde (ce mieux est évidemment l’Amour infini de Dieu et le Salut conquis par le Christ). Mais le mieux immédiat, quel peut-il être ? La paix entre nous tous, par exemple ? Certainement. La liberté de chacun ? Mais une liberté savoureuse, amicale, bienfaisante, qui accompagne donc la charité et l’espérance ! Un amour en somme qui n’a que fort peu à voir avec ce qui se dit dans les tribunes officielles de la République et ce qui se développe du côté de notre émouvante association occupée jour et nuit par l’apprentissage infertile du coïtage universel en ses divers genres.
L’amour ne saurait exister valablement hors des conseils émanant de la « Volonté du Père ».

L’amour des ennemis est inconnu des versets du Coran : par contre un nombre certains parmi eux suggèrent de massacrer quand on le peut les ennemis de l’islam religieux comme de l’Islam politique… (Le Dieu de l’islam n’est pas dénué d’amour pour ses créatures fidèles au Coran, mais il semble bien qu’il déteste les incroyants. D’autre part, les versets qui expriment de la douceur et de la bonté sont le plus souvent contredits par d’autres, considérés comme plus ‘’vrais’’. Le musulman de base, à qui souvent il est déconseillé de lire le Livre de sa foi, les imams suffisant à tout leur expliquer, à tout leur faire comprendre, s’il outrepasse le conseil ne peut qu’être dérouté par ce qu’il découvre et donc court le risque de prendre tout ce qui est violent à la lettre près : et à devenir un djihadiste non pas en lui-même mais tout à fait au vu et au su de tout le monde.)

S’il existe une sorte de consensus allègre chez la plupart de nos concitoyens – surtout chez ceux qui n’ont jamais ouvert le Coran, pas davantage d’ailleurs les Évangiles… – c’est que la foi des chrétiens, des juifs et des musulmans vise le même Dieu, ce qui est une sottise et un mensonge par ignorance. La foi du ‘’Croyant’’ est enfermé dans un livre, le Coran, qu’il est interdit de modifier à moins de désirer tomber sous le tranchant d’un sabre. Ce Dieu est lointain, doit être obéit aveuglément, et s’il est interrogé il ne faut pas attendre de réponse comme l’espérait Nahed Mahmoud Metwalli. La foi du juif s’attache à une Personne à qui il adresse des prières si intimes que l’on comprend que ce Dieu est une Personne vivant jour et nuit avec lui. Il peut l’interroger, le tutoyer, le suivre, le rencontrer, l’aimer à l’infini. Sa confiance est vivante, courageuse, et même audacieuse. Hélas, le juif pense comme le musulman que ce « Dieu – qu’il nomme cependant Père – est trop grand pour avoir un Fils » : sur nombre de points, le chrétien est frère du juif, sur quelques-uns non ; le chrétien ne vit que d’un amour adressé à la fois aux Trois Personnes qui ne sont qu’un Seul Dieu comme à son prochain immédiat et lointain. La paternité de ce Père est sa grandeur la plus forte et la plus belle…

Bref, les différences sont notables entre la religion vécue en islam et celles qui nourrissent le juif comme le chrétien.

Que faire ? Bien des musulmans ont trouvé la solution – peut-on la juger idéale ? – quitter le bateau et se convertir, au risque soit de la mort soit de la dhimitude . Ils le font en secret, nombreux, obligés de se cacher ou de se taire. Lire à ce sujet trois livres explicites. L’un est de Joseph Fadelle, Mohamed Moussaoui avant sa conversion (Le Prix à payer, L’Œuvre éditions). L’autre est de Nahed Mahmoud Metwalli (Ma rencontre avec le Christ, éd. François-Xavier de Guibert5). Le troisième, de Yemma Qabel sur les convertis de l’islam, se trouve chez Notre-Dame de Kabylie à Paris.

Autre solution : que l’ensemble du monde islamique réécrive le Coran en supprimant (ou réinterprétant) tous les versets insupportables si on veut les prendre au pied de la lettre, ce qui vaudrait à tout ce qu’il y a d’excellent dans ce Livre de l’islam une considération plus certaine ; changerait du tout au tout l’incertitude inquiétante éprouvée par les non musulmans à propos de la crédibilité accordée aux discours un peu trop racoleurs tenus par les musulmans sur « la religion de l’amour »… ; et seraient vigoureusement améliorées les relations entre tous les Français ! Avantage certain : voir disparaître les surenchères sur l’authentique islam diffusées par les djihadistes ; certes, ceux-là ne lisent le Livre qu’au premier degré, mais dans le Coran actuel il semble que le deuxième degré n’existe pas.

À ce prix, la confiance la plus sereine pourrait s’établir en nos pays où l’islam est minoritaire. L’horizon ne semble pas encore prêt à s’ouvrir…

Dominique Daguet

  1. L’imbécile est celui qui ne sait rien, et dont l’intelligence n’est pas dotée d’un bâton capable de la soutenir.
  2. Il va tellement de soi que les musulmans qui sont en France, et pas souvent de leur plein gré alors qu’ils préfèreraient vivre dans leur patrie de naissance, ne peuvent répéter que ce slogan passe partout : leurs conditions de vie chez nous sont rarement épatantes et nos compatriotes, surtout les chômeurs et leurs familles, ce qui fait beaucoup de monde, ne les voient que comme des concurrents potentiels… Etc.
  3. Le nom Jésus (Yeshoua en hébreu et en araméen) signifie « Dieu sauve ». Issa est un nom sans signification : autant dire que le Christ est reconnu comme n’existant pas.
  4. Un exemple parmi tant d’autres jamais cités par les défenseurs de la pureté du Coran : « Ils (certains mauvais musulmans) souhaitent tant vous voir perdre votre foi (les bons musulmans) comme ils l’ont eux-mêmes perdue, pour que vous soyez tous pareils. Ne formez pas de liaisons avec eux, tant qu’ils ne se seront pas engagés résolument dans la Voie du Seigneur. Mais s’ils optent carrément pour l’apostasie, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! »
  5. Se retrouve l’intégralité de son livre sur la Toile à l’adresse suivante : http://maranatha.mmic.net/Metwalli.htm