Les deux querelles faites au cardinal Barbarin - France Catholique
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Les deux querelles faites au cardinal Barbarin

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La vraie cause du lynchage médiatique dont le cardinal Barbarin fait l’objet n’est pas sa prétendue – ou supposée… – responsabilité au sujet d’affaires d’attouchements sexuels commis sur des adolescents par des prêtres du diocèse de Lyon bien avant qu’il en soit lui-même nommé évêque… Non ! La question essentielle n’est certes pas là ! De même qu’un train peut en cacher un autre, le drame odieux de la « pédophilie » imputée à des moutons noirs du clergé sert ici de paravent à une opération de basse police politique elle-même odieuse. Il s’agit cette fois-ci d’une violence psychologique retournée contre toute l’Eglise, et contre le printemps moral et spirituel de la « Génération 2013 » de la société française. Une violence de naufrageurs.

Mais, au fur et à mesure que cette mise en cause savamment orchestrée se déroule dans les médias, cela apparaît avec de plus en plus d’évidence : depuis la lettre ouverte du militant du « mariage Gay » Jean-Luc Romero lui enjoignant de partir, jusqu’à la récente – et stupéfiante – mise en demeure du Premier ministre Manuel Valls, ce que l’on reproche en réalité au citoyen Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans la République de l’actuel quinquennat de 2012 à 2017, c’est d’avoir osé manifester totalement son opposition à la promotion de sa loi-phare sur le « mariage homosexuel ». C’est principalement cela qu’aujourd’hui on veut lui faire payer, avec un mélange remarquable d’acharnement, de rancune et de sectarisme. Dans une atmosphère de Vendredi saint, avec en prime, une exquise hypocrisie qui déclare plaider pour les victimes des pulsions malsaines de la « pédophilie », quand elle démolit la réputation d’un défenseur du mariage judéo-chrétien contre ses contrefaçons délétères et démagogiques…

Etrange et troublant paradoxe, de la part de MM. Valls et Romero, alliés idéologiques du gouvernement Hollande-Taubira de 2013 ! Paradoxe hypocrite de la démagogie quand elle rend hommage à la vertu, après l’avoir bafouée jusque dans les lois…

Derrière le faux procès, qu’on ne s’y trompe pas, il y a bien le procès politique déguisé en opération médiatique prenant pour cible le cardinal Barbarin avec des accents d’accusateurs publics : des officines de procureurs auto-proclamés réclament donc déjà sa démission, et le Premier ministre Valls lui demande publiquement de « prendre ses responsabilités », en des termes terriblement ambigus, même s’il ne prononce pas le mot démission, alors que l’enquête de la Justice légale commence à peine… Le citoyen Manuel Valls se souvient-il du principe républicain de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire, ou bien se croit-il déjà au-dessus des lois ? Encore un regrettable faux pas… Après une mauvaise querelle !

Quoi qu’il en soit, dans cette lamentable affaire, personne n’est gagnant : ni les victimes – ici mal défendues – de la pédocriminalité – le vrai nom de la « pédophilie » – trop répandue depuis les dérives du « Printemps » de Mai 68 que, bizarrement, nos vertueux procureurs oublient toujours d’évoquer (démagogie oblige, ou idéologie aveuglante ?) Ni une société désorientée qui aimerait pourtant retrouver des repères que ses gouvernants ont trop souvent détruits – « déconstruits » – les uns après les autres… De l’avortement de masse à l’euthanasie en voie de banalisation et à la contrefaçon corrosive du « Mariage Gay » avec le produit hautement toxique de la GPA, facteur d’esclavage moderne qui compromet jusqu’à l’avenir des enfants qu’on prétend défendre ailleurs…

Les deux querelles faites à l’archevêque de Lyon ressemblent trop à une campagne d’intimidation et à une opération de répression calomnieuse qui cherche à museler les esprits libres de la société française par le procédé facile du bouc émissaire. Ce n’est certes pas de cette façon qu’on gouverne réellement et dignement un pays déjà en crise matérielle et morale…