Le "Pire" est toujours tout proche du "Mieux": il en sera de même si les "vertueux" continuent de n'offrir à François Fillon que leurs grimaces - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Le « Pire » est toujours tout proche du « Mieux »: il en sera de même si les « vertueux » continuent de n’offrir à François Fillon que leurs grimaces

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Rarement une élection présidentielle ne fut aussi violente que l’actuelle. Les preuves se sont accumulées qu’une sorte de groupuscule « gauchard », lancée directement par le « Canard » et sans aucun doute par le δαιμον 1 (daimon) secret et muet qu’est désormais François Hollande, avait à l’évidence et assez longtemps à l’avance préparé un piège délétère 2
dans lequel François Fillon a fini maladroitement par se laisser engluer.

Il est vrai qu’il ne pouvait s’attendre à un tel catapultage vers l’enfer… genre spécial d’ignominie. Mais ce catapultage nuit exagérément, dangereusement à la Droite, à cette partie du peuple bien ciblée, soit à la Démocratie.
L’actualité n’est plus de se flageller, de chercher encore et encore comment se tirer d’affaire, de se poser des questions morales finalement moins graves au fond que l’interrogation que suscite l’insensée mauvaiseté du déploiement de roublardise conçu par la Gauche, – qui déboussole la Droite afin qu’elle s’exclut d’elle même de l’épreuve électorale pourtant indubitablement due au peuple comme nécessaire à la vie de la démocratie – : plus donc le temps de s’étonner de tels procédés d’une noirceur d’égout ou de bâtir des avant-plans de combat : il faut se reprendre, faire front et surtout ne pas procéder à des manœuvres tous azimuts, si inutiles qu’elles peuvent provoquer l’échec.

Le sieur Macron, avec ses affidés innommés, voit ses rêves prendre forme : « libertarisme » et « multiculturalisme », mots qui n’ont qu’un très faible écho chez la plupart des Français, figurent parmi les projets qu’il entend fourguer à la France : ils sont les plus « déconstructifs » que l’on puisse imaginer, donc des plus inacceptables ; non seulement accepter mais désirer que chacun vive par soi-même quelle que soit la morale ou l’immoralité, voilà qui sous-entend une sorte d’évacuation des lois, de décadence rapide et outrée de la société. De plus, l’expression est inintelligible.

La Droite se doit de réagir d’urgence, « droitement » si je puis dire, donc d’inciter par exemple la vingtaine de députés Lr à remettre aux calendes grecques leur démarche dangereuse de faire examiner le « cas Fillon » par l’Assemblée nationale, ce qui ferait perdre un temps précieux à cet unique candidat susceptible de l’emporter, favorisant un échec qui contraindrait à laisser tout les pouvoirs à la Gauche car tous les types d’élections seraient gagnés haut la main soit par le faux « fils de Hollande » soit par Marine Le Pen : nous n’aurions plus alors qu’à passer notre temps de printemps à discuter du pour et du contre à la terrasse des cafés…

D’autres élus, notamment des Maires droitiers, refusent que Fillon viennent dans leur commune s’adresser à leur population : on ne ferait pas mieux pour favoriser la Gauche. Incompréhensible cette inconscience politique ! Il serait bon qu’une discipline de fer soit imposée le plus rapidement possible.

La politique des « autres » auraient donc tous les atouts pour anéantir notre capacité à participer valablement au « sauvetage » de la France ?… Il ne nous resterait qu’à attendre, plutôt dix ans que cinq, avant de revenir aux affaires pour tenter, mais probablement en vain, de « restaurer » une nation qui aurait alors atteint à en mourir un si terrible degré d’incertitude morale et culturelle qu’elle en serait devenue méconnaissable et impuissante ?… Non !
Les Français bâtissent trop aisément des chimères : au point de ne pas se ressaisir et décider d’oublier – fut-ce seulement pour l’instant – les errances de François Fillon. Peut-on croire que les agissements personnels de l’ancien premier ministre seraient beaucoup plus graves que ceux commis par les imposteurs de la Gauche ? Folle pensée, car il est des mouvements de l’esprit bien plus redoutables et mauvais que ce que l’on a reproché si vivement à celui qui a laissé entrevoir qu’il était addict à l’argent, ce qui peut se guérir, surtout après la terrible leçon reçue en ces dernières semaines.

Il convient désormais que la France adopte enfin les seules mesure électorales capables de remettre debout notre peuple, de rassurer nos voisins de l’Europe comme d’éviter les chères impasses de nos adversaires : une fois le succès assuré, nous jetterions sur l’escalier du 10 rue de Solferino tout ce qui nous paraîtrait inacceptable, parfois moralement destructeur… qu’il s’agisse de décisions concernant les familles, l’éducation des jeunes, les prévisions culturelles ou économiques etc.

Quant à Marine la Victorieuse, on devine sans trop d’erreur qu’elle nous conduirait, ne serait-ce qu’en appliquant sérieusement son projet de retraite à soixante ans, vers une faramine catastrophe budgétaire…

Il serait grave que les préparatifs électoraux de la Droite continuent à être pervertis par l’incroyable insouciance des actuels députés et autres élus : qu’ils cessent pour l’instant de ne s’intéresser qu’au cas juridique de François Fillon, l’urgence est tout à fait ailleurs et finalement pas de leur ressort… Il ne peut plus être question, de ce côté de la balance, de rester en ce ressassement de griefs que certains remuent sans se rendre compte qu’il s’agit, non de gémir et de se plaindre, mais de se mettre debout pour entrer dans le cycle des réformes de plus en plus nécessaires. Aussi de se rassembler pour éviter l’élection de Macron ou de Le Pen.

Bien entendu nous savons tous que « le » candidat, – tout de même, sachons entrevoir qu’il est le seul actuellement possible ! –, n’a pas toujours été un saint3
, n’a pas toujours été l’homme probe trop allégué, même si l’on se rend compte également qu’il témoigne d’indiscutables qualités de chef : son programme peut et doit nous suffire, seul face à l’indigence (actuelle) du programme macroniste dont on attendra encore plus de quinze jours pour le connaître, sans plus disposer du temps nécessaire afin d’en admettre certains éléments, d’en critiquer d’autres et de refuser énergiquement ceux que déjà l’on aura étudiés et découvert nuisibles…

  1. Δαιμον (Daemon) : celui qui sait, connaît, qui est habile…
  2. Mot très fort, qui spécifie qu’une cause corruptrice peut, lors du développement d’un mal moral capable même de conduire jusqu’à l’échec absolu celui qui en est frappé, provoquer un désastre lui-même en mesure d’en déclencher un autre…
  3. Parmi tous ceux qui ne cessent de l’assassiner oralement, combien parmi eux mériteraient d’être canonisés ? Tous les êtres humains, tous, sont capables du pire.