Le Pape François a précisé sa pensée sur la question des migrants en Europe, en conseillant aux gouvernements de ne pas en accueillir au-delà de leurs possibilités. Ces possibilités, a-t-il expliqué, consistent à être en mesure d’offrir aux réfugiés « un toit, un travail, une école, l’apprentissage de la langue », dans la perspective de leur « intégration ». Faute de cette « prudence » qu’il a recommandé, on risque de « payer politiquement une imprudence dans ses calculs », en « recevant plus que l’on peut intégrer ».
Tout en continuant à préconiser le refus de la peur, l’ouverture et la générosité, le Pape a mis en garde les pays européens contre le risque de formation de « ghettos », à partir du moment où, faute d’intégration réussie, la culture de la personne accueillie « ne se développe pas en relation avec l’autre culture », ce qu’il a jugé « très dangereux ». Une mise en garde réaliste et salutaire.
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