La campagne de François Fillon pour la France lancée hier avec brio - France Catholique
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La campagne de François Fillon pour la France lancée hier avec brio

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Le monde politique est décidément étrange : au lendemain d’une manifestation très convaincante en laquelle je fus noyé pendant quatre heures…, voilà François Fillon comme prié, ce matin 6 mars par Sarkozy et Juppé, de « se retirer en douceur », dixit le Figaro ! Depuis longtemps ils avaient renoncé de prendre d’efficaces dispositions en vue d’aider la France à n’être pas soumise à une Gauche à caractère totalitaire comme elle l’a été trop longtemps : ils ont laissé le candidat François Fillon se débrouiller seul malgré les ennuis multipliés par cette Gauche désastreuse, de Hollande à Macron, tous deux apparemment décidés à ruiner les chances de l’alternance. En outre, ayant bien observé chez certains mentors de la Droite combien la lâcheté fut chez eux dominante alors qu’aujourd’hui, sortis de leurs abris antiatomiques, ils font les fiers à bras…

Pourtant, l’heure est grave et le vrai courage est exigeant comme il ne l’a rarement été à ce point… La France et notre peuple sont actuellement entre les mains perverses d’une Gauche insolente : leur avenir se trouve être des plus délicat à concevoir… à moins qu’en mai prochain ces troupes déguerpissent enfin de leurs places fortes.

Je ne vois personne, parmi les politiciens de la Droite, de plus capable que François Fillon de se lancer en cette bataille décisive avec les atouts de la victoire.

« Se retirer en douceur »… Incitation stupéfiante ! De quel droit se sont-ils permis de donner ce conseil ? Un peu plus tard, le maire de Bordeaux a fait valoir sa prudence : pas question pour lui de se jeter dans l’arène, se refusant de « risquer l’honneur de sa famille » au milieu des fauves… Aurait-il par ce propos laissé entendre que celui de Fillon aurait été exposé ? Qu’il aille donc expliquer ce propos ambigu aux quelque deux-cents mille manifestants d’hier (j’en étais), réduits par Radio Classique ce matin à seulement « quelque dizaines de milliers »… soit pour elle moins de cent mille, véritable injure lancée à ceux qui acceptèrent la pluie et le froid pour défendre la France, nation niée par Macron mais exaltée, à la fin du discours de François Fillon, par une Marseillaise chantée avec une étonnante vigueur.

Il y a un détail jusqu’ici négligé : la petite phrase de Fillon sur sa foi : « Je suis chrétien ». L’essentiel des événements qui ont immédiatement suivi l’aveu provient de ce mot : chrétien. Inacceptable, scandaleux, antirépublicain pour tous ceux qui vivent encore dans les années 1880… Juppé n’a pas aimé cet acte de foi, Bayrou non plus que l’on a vu verser son trésor dans les poches de Macron. Le macronisme a été lancé pour en venir à bout, comme si un chrétien n’avait aucun droit à être celui qu’il est tandis qu’un quelconque libéral-libertaire serait un « candidat normal » !

Mais, depuis l’an 2017, des chrétiens ont enfin retrouvé les sentiers de la politique : les voici qui soutiennent l’un des leurs, même si ce dernier n’a adopté en politique qu’un petit nombre des signes pratiques émanant de la morale chrétienne : il convient d’être prudent.

Autre remarque : ayant écouté attentivement les deux discours du candidat, j’ai été frappé de trouver en leur profondeur une parole qui a l’accent chrétien, non l’accent musulman ou bouddhiste ou l’accent païen… En somme un véritable accent français issu de tous ceux qui, en douze siècles, ont construit la France…

Je reviens à mon sujet : notamment pour féliciter ceux qui, en trois jours, ont décidé d’organiser le rassemblement du peuple français sur la place du Trocadéro et de réussir à tenir cette gageure : les militants de Sens commun 1

Une pareille foule en si peu de temps vaut tous les sondages, dont personnellement je me méfie parce qu’il est très aisé de les modifier. J’ai ainsi pris connaissance du sondage du 4 mars et seulement annoncé ce matin : il ne donne que 17 % au candidat Fillon sans même préciser que la manif d’hier a certainement ou probablement modifié la donne…

J’était samedi présent aux Docks d’Aubervilliers, en une salle immense de trois mille sièges : les quelques mille huit cents auditeurs que nous étions ont paru insignifiants aux journalistes des divers médias mais pour moi nous étions l’avant-garde du lendemain… Les énoncés des divers programmes du candidat m’ont beaucoup intéressés à la fois par leur pertinence et leur précision, chaque thème, une douzaine, étant évoqué clairement par le spécialiste en ayant assumé la conception : ce fut le meilleur moyen de présenter l’équipe de François Fillon, démonstration de sa « non-solitude », souvent évoquée ironiquement par les médias.

Sur la place du Trocadéro, trop petite pour cette foule, les conversations allèrent bon train : parfois d’étonnantes remarques de certains qui craignaient que, d’un moment à l’autre, surgisse l’improbable pour « empêcher Fillon de s’exprimer » : « S’ils osent, nous sortirons de notre réserve, disaient-ils, et ça ira mal pour eux ! », mais en fait la manifestation fut remarquable de calme et de retenue.

Combien j’ai été frappé par la conviction, par moments très incisive, du candidat : il m’a semblé que se transcendait le brillant orateur qu’il est à chaque fois qu’il avait à prendre la parole, ce dont les médias ne surent aucunement rendre compte. Exprimant ses conclusions, son verbe fut d’une rare qualité oratoire comme de contenu.

Revenant le soir même à Angers dans la voiture de Benoît, le responsable de Sens commun en Maine et Loire – nous étions six de son association –, les conversations furent celles de manifestants heureux d’avoir accompli comme un élémentaire devoir en même temps que d’avoir enfin retrouvé la dignité et quelque chose de la grandeur de notre nation.

Reste à vaincre les innombrables difficultés et chausse-trappes qui seront semées sur le chemin du candidat Fillon. Vivement qu’il soit délivré des manœuvres outrancières d’une Justice qui étonne par ses lenteurs à reconnaître un innocent en rien coupable de ce dont la Gauche l’accuse : serait-ce pour mieux camoufler ses torts et autres vices ?

  1. Alain Juppé aurait voulu que Sens commun disparaisse des « Républicains » : cette seule pensée est une très désagréable opinion. Par bonheur Sens commun est reconnu comme l’un des éléments les plus efficaces de ce parti ! Qui aurait pu aussi rapidement parvenir à une telle victoire ?