GAGNER LA PAIX : APRÈS LE VOTE DU BUNDESTAG SUR LES PERSHING, MÊME LA TERREUR S’ÉVENTE - France Catholique
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L'incroyable histoire des chrétiens du Japon
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GAGNER LA PAIX : APRÈS LE VOTE DU BUNDESTAG SUR LES PERSHING, MÊME LA TERREUR S’ÉVENTE

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Qu’on le dise davantage : par son vote ferme et réfléchi sur les Euromissiles, l’Allemagne a sauvé l’Europe 1. Non point parce qu’elle a permis l’installation des Pershing, qui ne serviront jamais à rien, on peut l’espérer, non plus que leur vis-à-vis, tout cela a été dit et redit. Mais parce qu’elle a, une fois pour toutes, démontré l’impuissance de la terreur qui, depuis trente-huit ans, fascine le monde. L’expression « tournant de l’histoire », souvent gaspillée pour des événements mineurs, doit être retenue ici. QU’A-T-ON vu, en effet ? D’abord une démocratie ferme face aux cris de la rue ; se déterminant par la seule raison, conformément à son mandat, écartant au cours d’un débat modèle les fureurs et les terreurs de la foule. On pense à cas hauts moments du civisme parlementaire qui font la dignité sans égale, dans ce domaine, de l’Europe : un Sénat romain écoutant avec sang-froid la voix de Cicéron hué par les assassins, le Congrès fondateur de la Suisse, l’Assemblée de la Magna Charta et tels moments terribles mais intraitables de notre Convention 2 . Mais ce n’est pas là l’important. L’évènement spécifique de ce vote dont l’importance n’apparaîtra qu’à la longue, c’est que pour la première fois depuis la fin de la dernière Guerre, une Assemblée a répondu « Chiche ! » à la diplomatie de la terreur, et que la terreur, mise au pied du mur, montre que tout ce qu’elle peut faire, c’est d’agiter vainement ses menaces. On espère qu’il reste assez de raison parmi le vociférant quarteron de cacochymes, pour tirer au plus tôt la conséquence : la terreur ruine tout le monde et ne terrorise plus personne. Nous avons l’habitude En effet, qu’a fait M. Andropov après le vote du Bundestag ? 3 Il a solennellement annoncé ses quatre contre-mesures qui ne changent rien à rien, puisque ce dont il nous menace, c’est exactement ce que lui et ses prédécesseurs n’ont jamais cessé de faire depuis que nous les endurons, c’est-à-dire depuis qu’ils existent. Il pointera, dit-il, les missiles de ses sous-marins sur l’Amérique. Vers qui donc étaient-ils jusqu’ici pointés ? Il accélérera l’installation de ses SS 20 en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l’Est. Et que fait-il donc depuis 1978, et même depuis 1963, date des premiers exemplaires de la série SS ? 1973 : déjà 600 SS 11 ; 1976 : remplacement des SS 11 par 500 SS 17, 18, 19 ; 1978 : 500 SS 20, et l’Occident n’a toujours pas bougé. 4 L’Occident ne fait rien, et en particulier, où sont à cette date les inénarrables pacifistes que toute cette ferraille nucléaire, du moment qu’elle n’est pointée que vers nous, laisse froids ? Je ne me rappelle, de cette date, aucun discours de nos pacifistes. Les belles âmes se réveillent à partir du 8 octobre 1979, quand Brejnev invite l’OTAN à renoncer à ses Pershings (encore sur le papier), et leur campagne enfin démarre un mois plus tard, le 14 novembre, quand l’OTAN annonce son intention de déployer quatre ans plus tard un commencement de riposte. Horreur ! Les démocraties occidentales se disent prêtes, si M. Brejnev n’accepte pas de mettre un peu la pédale, à commencer de faire quatre ans plus tard ce que M. Brejnev fait depuis 1963 ! Et encore ne s’y mettront-elles que si des discussions visant à tempérer un peu l’URSS n’ont rien donné en 1983… Il en est de même des autres « mesures de rétorsion » soviétiques : elles ne rétorsionnent rien du tout. Pour nous effrayer maintenant, vous auriez dû vous abstenir de trop nous menacer depuis toujours. Vos armements gigantesques, vos fusées, vos sous-marins et le reste que maintenant vous agitez frénétiquement sur nos têtes, nous connaissons. Il ne fallait pas nous habituer à vivre à leur ombre. Vos colossaux défilés sur la place Rouge, vos maréchaux à tête de gorille, vos troupes innombrables au pas de l’oie, vos discours vociférants sur l’invincible armée soviétique, nous connaissons. Même la terreur s’évente, voyez-vous. Il va falloir baisser d’un ton, ou vous munir de pastilles Valda. Le bouton rouge pour nous vitrifier à portée de votre doigt, cela aussi nous connaissons, vous l’avez encore répété, voilà peu, à l’adresse des Japonais. Que pouvez-vous faire de plus, sauf à appuyer et mourir subitement avec nous, comme disait de Gaulle ? La joue de mon prochain Le vote du Bundestag ne saurait rester sans conséquences sur les méthodes d’intimidation qui n’ont pas pu l’empêcher. Il y a là pour les hommes de Moscou un problème nouveau. Ce principe de l’intimidation n’était pas remis en cause par son échec dans l’affaire de Berlin ni dans celle des fusées de Cuba, mais seulement son application particulière en des points mal évalués. Quand Khroutchev dut payer, on lui reprocha son « subjectivisme », son « amateurisme » : ce n’était qu’un ignare incapable d’appliquer correctement la bonne méthode. Il n’en est pas de même cette fois. Les SS 20 pointés sur l’Europe étaient et restent une menace totale capable de nous effacer de la carte et de l’Histoire. Si la menace totale ne met plus l’ennemi à genoux, ce qui est la bonne méthode, par quoi la remplacer ? C’est un problème nouveau, fondamental. J’avoue avoir observé avec anxiété les grandes bêleries pacifistes de cet automne 5. Les parlementaires allemands eussent-ils reculé, l’infaillibilité de la diplomatie de la terreur s’en serait trouvée confirmée. Ce doit être une des raisons qui ont inspiré les évêques français. L’Évangile nous demande-t-il d’encourager la violence ? Il nous demande de tendre la joue gauche. Je pense donc que, frappé sur ma joue droite, je dois tendre ma joue gauche, quoique, si je peux dire, je n’y sois guère porté (si je l’étais, l’Évangile sur ce point ne m’apprendrait rien). Mais l’Évangile ne m’a jamais enjoint de tendre la joue de mon prochain. Ah, non ! L’homme d’État chrétien peut, et sans doute doit tendre sa joue, ce que fit pour nous tous sainte Jeanne au bûcher. Mais je doute que l’homme d’État chrétien soit tenu de tendre la joue de son peuple, et moins encore d’en accepter l’asservissement. Non et non 6 . Avant de monter au bûcher, Jeanne d’Arc s’en alla sacrer à Reims son roi, c’est-à-dire son peuple, c’est-à-dire nous. Je ne pense pas que nous ayons été sacrés pour bouter hors de France le Plantagenêt et pour subir Andropov cinq siècles plus tard. Non. Et moi qui fus dans les francs-tireurs et partisans du camarade Tillon, il y a quarante ans 7 , j’admire et remercie de tout cœur les responsables du peuple allemand d’avoir su dire non, sans écouter les bêlements irresponsables. Dernier bluff De tout cœur, je souhaite que l’Europe, qui eut tant à souffrir des pères, comprenne que les fils se sont conduits en vrais patriotes de l’Europe, et du monde, y compris l’Est, y compris la Russie. On se demande quel enseignement les calculateurs soviétiques tireront de leur échec. Dès 1978, on savait que les années 84-85 seraient dangereuses puisqu’on prévoyait pour ces années-là le commencement de la résurrection militaire occidentale, c’est-à-dire le moment où commencerait pour les Soviétiques le déclin du libre brigandage sur le monde. Nous voici devant l’épreuve, une épreuve de volonté et de sang-froid. Au moment des Malouines, seul, je crois, dans la presse française, j’écrivais ici qu’entre autres choses, l’action de l’Angleterre comportait un enseignement à l’adresse de l’URSS : toute « décadente » qu’elle est, l’Angleterre reste telle qu’en août 40 ; si vous envahissez l’Occident, préparez-vous à faire ce que personne n’a jamais réussi, mettre l’Angleterre à genoux et tuer les Anglais jusqu’au dernier. 8 Un an plus tard, voici que la diplomatie de la terreur a joué son dernier bluff, et l’a perdu. C’est très grave, indiscutablement, car le système soviétique ne semble pouvoir produire aucune autre diplomatie. Il va cependant devoir en changer, ce qu’il ne peut faire sans changer lui-même. Et l’on ne voit pas comment il changerait jusqu’ici. L’histoire des systèmes communistes est irréversible. Alors, que vont faire les gérontes esclaves d’eux-mêmes ? Leur mouvement naturel ne peut que les pousser plus loin. Plus loin, vers quoi ? Le terrorisme ? Était-ce l’idée de François Mitterrand quand, l’autre jour, pour exposer la politique française de défense, il jugea utile de transformer les studios en bunker ? Après l’échec de la menace soviétique, essayera-t-on l’assassinat politique ? Félicitons-nous de voir que, toutes divisions pour une fois effacées, le peuple français garde son calme. Le monde, et d’abord la Russie, a besoin de ce calme des pays libres. Il faudra beaucoup d’effort et de génie pour faire comprendre aux maîtres de l’Est que l’on peut vivre, et même que l’on vit mieux sans terreur, sans esclaves ni conquêtes. Qu’ils se lèvent parmi nous, les esprits capables de ce prodige. Et qu’ils se lèvent là-bas, derrière les barbelés, les cœurs généreux décidés à répudier une fatalité qui les accable plus que nous. Aimé MICHEL http://www.france-catholique.fr/S-abonner-a-France-Catholique.html Chronique n° 382 parue dans France Catholique-Ecclésia − N° 1931 − 16 Décembre 1983. [|Capture_d_e_cran_2014-11-10_a_12-28-10.png|]
Notes de Jean-Pierre ROSPARS du 24 août 2015

 

  1. La « crise des euromissiles », comme on l’appelle, est un des derniers épisodes de la « guerre froide ». Elle commence en 1977 lorsque les Soviétiques installent en Europe de l’Est et en Asie des missiles SS 20 pointés sur l’Europe de l’Ouest, en profitant de lacunes dans les accords SALT I de 1972 sur la limitation des armements stratégiques. Dès le début le chancelier Helmut Schmidt tire la sonnette d’alarme. En décembre 1979, l’OTAN prend une double décision : soit l’URSS négocie, soit l’OTAN installe des missiles Pershing II en Europe occidentale dès janvier 1980. L’URSS refuse de retirer ses SS 20. Ronald Reagan arrivé à la présidence en janvier 1981 dénonce « l’empire du Mal » et entend renforcer la capacité de défense nucléaire des Etats-Unis. Léonide Brejnev dénonce cette « politique d’agression » et la menace de guerre nucléaire en octobre 1982, peu avant sa mort.
  2. Laissons de côté l’évènement le plus ancien (la conjuration de Catilina est datée de 63 av. J.-C.) et le plus récent (la Convention gouverne la France de septembre 1792 à octobre 1795). La Magna Charta « Grande Charte des libertés d’Angleterre » fut arrachée à Jean sans Terre par les barons anglais le 15 juin 1215. Elle garantit le droit à la liberté individuelle, limite l’arbitraire royal et établit en droit l’habeas corpus qui empêche, entre autres, l’emprisonnement arbitraire. La fondation de la Confédération helvétique remonte également au XIIIe siècle. En 1273, lorsque la tutelle des ducs d’Autriche, les Habsbourg originaires d’Alsace, se renforce sur le pays, les populations autour du lac des Quatre-Cantons (Uri, Schwyz, Obwald et Nidwald), attachées à leur liberté, se révoltent avec à leur tête Walter Stauffacher de Schwyz (canton qui donnera son nom à la Suisse entière), Arnold de Melchtal et Walter Fürst, liés par le serment de la prairie du Grütli. Se fondant sur l’absence de documents contemporains et les enjolivements de la chronique de 1470 qui relate l’alliance des montagnards, la critique historique allemande du XIXe siècle niera l’historicité de ces évènements et du légendaire Guillaume Tell. On est un peu moins affirmatif aujourd’hui.
  3. Iouri Andropov succède à Brejnev en novembre 1982. Le 21 décembre, il propose de réduire le nombre des SS 20 en Europe pour les transporter en Asie. Les Soviétiques demandent que les forces de dissuasion françaises et britanniques soient prises en compte. François Mitterrand refuse tout en appuyant l’installation des Pershing II. Le 20 janvier dans un discours au Bundestag il déclare : « Seul l’équilibre des forces peut conduire à de bonnes relations avec les pays de l’Est, nos voisins et partenaires historiques. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l’Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. » Le 23 mars 1983, Reagan lance sa fameuse Initiative de Défense Stratégique (IDS) qualifiée de « Guerre des étoiles ». Le 21 août 1983 l’URSS tente de la contrer en proposant un projet de traité sur la non-militarisation de l’espace. La destruction d’un avion de la Korean Air par la chasse soviétique modifie la donne : le congrès américain jusque-là réticent vote les crédits militaires demandés par Reagan. En septembre 1983 Andropov y voit la confirmation que le survol du territoire de l’URSS par l’avion coréen était « une provocation sophistiquée » en vue de « faire approuver une augmentation énorme des dépenses militaires » (ce sera sa dernière déclaration publique). En octobre 1983, l’URSS annonce son intention d’installer des missiles à courte et moyenne portée en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l’Est, et de déployer des missiles capables d’atteindre les États-Unis en moins de 10 minutes. Mais à ce moment-là elle dispose déjà de 360 SS 20 (108 en Extrême-Orient, 90 en Asie centrale, 162 en Europe) capables d’atteindre toute l’Europe, l’Asie et une partie de l’Afrique du Nord. En novembre 1983, en dépit des manifestations pacifistes à travers l’Europe occidentale, l’OTAN déploie ses euromissiles en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie. Le 14, les 16 premiers missiles de croisière de l’OTAN sur 160 prévus arrivent à Greenham-Common en Grande-Bretagne et 16 autres à Comiso en Sicile. Le 23, les premiers éléments des Pershing commencent à arriver en RFA. L’URSS rompt les négociations de Genève sur la limitation des armements. Les discussions sur la réduction des forces conventionnelles en Europe ne reprendront qu’en mars 1984 à Vienne mais demeureront sans résultats tangibles jusqu’en 1987. En décembre 1987, la « bataille des euromissiles » ouverte en 1979 se termine par un accord sans précédent : Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev signent à Washington le traité sur la réduction des missiles intermédiaires. A partir d’août 1988, les SS 20 sont progressivement retirés et détruits en présence d’observateurs américains. L’URSS, colosse aux pieds d’argile, n’a plus que quelques mois à vivre…
  4. Dans les années 1960, le missile SS 4 de 18,5 m de haut et d’une portée de 2000 km étaient peu précis (1,5 à 3 km selon l’OTAN) et la préparation de tir demandait 3 heures. Leur unique tête nucléaire était puissante (plus d’une mégatonne) et visait les grandes villes (c’est lui qui fut déployé à Cuba en 1962 et faillit provoquer une guerre nucléaire à l’époque). Le SS 20 qui remplace le SS 4 (et le SS 5) est mis en service en 1977. Ce missile à deux étages de 16 m de haut et 41 tonnes (dont 39 de propergol) est armé de trois têtes nucléaires indépendantes de 300 kg chacune (soit 300 kilotonnes) ; il est lancé à partir d’un véhicule routier difficile à détecter et la préparation du tir ne prend qu’une heure. Il est plus précis que ses prédécesseurs (quelques centaines de mètres) ; ses têtes nucléaires moins puissantes visent moins les villes et sont adaptées à la frappe de cibles militaires (bases aériennes et navales, centres de commandement). Ils mettent ainsi en péril la dissuasion classique car l’attaque d’objectifs militaires ne permettra pas (ou moins) l’emploi des forces nucléaires stratégiques contre des villes soviétiques. Le SS 20 enfonce donc un coin entre la sécurité des États-Unis et celle de leurs alliés de l’OTAN.
  5. Le 23 octobre 1983 des militants pacifistes manifestent massivement contre le futur déploiement des Pershing II à Bonn, Hambourg, Stuttgart, Madrid, Rome, Bruxelles et Londres. Aux Etats-Unis même en août 1983, un grand rassemblement manifeste pour la paix et contre le déploiement des Pershing. L’URSS soutient ces mouvements et mobilise les partis communistes mais d’autres soutiens apparaissent. Au Royaume-Uni c’est le parti travailliste qui réclame un désarmement nucléaire unilatéral et, en Suède, c’est le premier ministre social-démocrate Olof Palme qui appuie les demandes soviétiques. François Mitterrand, à Bruxelles, leur répond : « Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l’Ouest et les euromissiles à l’Est. »
  6. Ce devoir de « l’homme d’État chrétien » est un point important et souvent mal compris car il semble s’opposer à l’enseignement de Jésus : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Eh bien ! moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant. Au contraire, quelqu’un te gifle-t-il sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. A qui veut te citer en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Quelqu’un te requiert-il pour un mille, fais-en deux avec lui. Donne à qui te demande, et de qui veut t’emprunter ne te détourne pas. » (Matthieu, 5, 38-42, parallèle Luc, 6, 29-30, trad. E. Osty). Cependant le paragraphe 2308 du Catéchisme de l’Eglise catholique (Paris, 1998) citant la constitution pastorale Gaudium et Spes, c’est-à-dire Joie et Espoir, du concile Vatican II de 1965, stipule : « Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres. Aussi longtemps cependant “que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense” ».
  7. Sur Charles Tillon (1897-1993) voir la note 1 de la chronique n° 371, De la Résistance française à la Résistance afghane. Ah ! que l’histoire est rebelle – Qu’est-ce que le stalinisme ? (22.06.2015).
  8. Le Royaume-Uni a fait à nouveau la preuve de sa détermination l’année précédente avec la guerre qui l’oppose à l’Argentine aux Malouines du début avril à la mi-juin 1982, voir à ce propos la chronique n° 364, Réflexion sur un été sanglant – Tandis que les desseins des hommes se cherchent dans les ténèbres, un autre dessein s’accomplit (23.02.2015). Margaret Thatcher, premier ministre conservateur depuis 1979 est triomphalement réélue le 13 mai 1983.