Deux films qui apportent un rayon de soleil - France Catholique
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Deux films qui apportent un rayon de soleil

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Le mois de novembre n’est jamais très gai : il commence presque par le jour des morts, qui réveille la peine de l’absence des êtres aimés, la lumière baisse dangereusement et les dépressions se font plus nombreuses. Quand s’y ajoute, comme maintenant, un malaise social et politique dont on ne sait pas ce qui en sortira, on s’accroche à tout ce qu’on peut pour ne pas rester englué dans la déprime ambiante. Deux nouveaux films peuvent nous aider à retrouver le sourire. Fonzy, en salle depuis le 30 octobre, et Quai d’Orsay, en salle le 6 novembre, sont pourtant très différents à la fois dans leur sujet et leur qualité mais ils ont en commun de donner des hommes une image très positive. . 21035711_20130903101944234-jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg Disons-le clairement : Fonzy n’est pas un grand film ; c’est la copie sans originalité d’un film canadien, Starbuck, assez récent. Mais il est sympathique et donne beaucoup de raisons d’espérer de l’être humain. C’est une petite comédie qui raconte l’invraisemblable histoire d’un garçon, le loser parfait mais bon fils et ami fidèle, qui se retrouve père de centaines d’enfants… L’air de rien, ce petit film, comme le faisait Starbuck, pose des questions sérieuses : qu’est ce qu’être père aujourd’hui et hier ? La question des bébés éprouvettes et la quête des origines ; l’anonymat du don de sperme… Amusant que la version française sorte l’année où des millions de français se sont mobilisés sur le thème de la famille et en particulier sur celui de la filiation! Si le cinéma est un miroir de la société, il semblerait que ces questions, considérées comme réactionnaires par des élites déconnectés de la réalité, ne le soient pas tant que ça… . 21040497_20130917180148438-jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg Quai d’Orsay traite d’un tout autre sujet, puisque Bertrand Tavernier y fait la chronique du ministère des Affaires étrangères au temps du flamboyant Dominique de Villepin, incarné magnifiquement à l’écran par Thierry Lhermitte. Le film est adapté d’une BD à succès, qui raconte l’histoire d’un jeune énarque embauché comme plume par le ministre. Le film est d’abord extrêmement drôle, à la fois dans les situations et dans les dialogues. C’est un véritable feu d’artifice de bons mots et c’est suffisamment rare pour être souligné ; on y découvre aussi la cadence infernale de la vie d’un ministère au quotidien et surtout le film a le grand mérite de nous réconcilier avec les politiques : Dominique de Villepin n’a pas laissé un souvenir sympathique, et Bertrand Tavernier le décrit comme un fou agité, mais comment ne pas être séduit par un homme qui peut croire que la littérature peut changer le monde ! D’ailleurs le film qui raconte la genèse du fameux discours à l’ONU, se termine par ce jour mémorable, où la France a su manifester sa grandeur en refusant l’intervention en Irak.