Des voix autour de Macron pour l’euthanasie - France Catholique

Des voix autour de Macron pour l’euthanasie

Des voix autour de Macron pour l’euthanasie

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Bien qu’étant médecin, la nouvelle ministre de la Santé du gouvernement des énarques Macron et Philippe, Agnès Buzyn, s’est déclarée personnellement favorable à l’euthanasie. Sa voix n’est pas isolée dans l’entourage d’Emmanuel Macron, si on se souvient des écrits mémorables de Jacques Attali, le premier inspirateur du nouveau président de la République, annonçant dès 1981 que « l’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures »…

Le Dr Agnès Buzyn a exprimé son souhait de voir dépénaliser l’euthanasie dans un colloque des Francs-Maçons du Grand-Orient de France sur la « fin de vie des enfants », en octobre 2015. Promue en 2016 présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, elle a publié hier de nouvelles recommandations en faveur du dépistage de la trisomie 21 des enfants à naître. L’organisme qu’elle préside propose désormais de nouveaux tests génétiques dès le premier trimestre de la grossesse, avec remboursement éventuel par l’Etat. La perspective de nouvelles formes d’eugénisme ne semble guère éloignée…

Quant à Jacques Attali, énarque de la Promotion Robespierre et polytechnicien, il tenait un inexorable raisonnement comptable au début de l’ère Mitterrand, dans un livre intitulé « L’Avenir de la vie » mais qui tranchait dans le vif : « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine (sic) s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. »

Plus récemment, une psychothérapeute favorable à un plus grand respect de la vie s’étonnait de voir certains de ses contemporains prêts à « accorder à des institutions un droit de vie ou de mort sur leurs proches et eux-mêmes »…

Alors, vers où va s’orienter le régime Macron, en matière de philosophie politique ? Vers Athènes ou vers Sparte ?