D’un futur président dont les Français veulent et ne veulent pas - France Catholique
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D’un futur président dont les Français veulent et ne veulent pas

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Jamais comme aujourd’hui je n’ai connu une telle crainte : une majorité de Français semblent toujours vouloir voter pour le sieur Macron, triste personnage manipulé par une troupe discrètes de banquiers et de financiers choisis parmi les plus puissants de l’heure et particulièrement dévoués à la cause mondialiste de Mammon, ce puissant démon qui se traîne dans l’avarice, suggère à chacun que le bonheur ne peut exister que si l’on est couvert d’un or directement sorti de sa bourse : voyez comme, plus que jamais, les humains se traînent dans la boue des richesses, comme ils s’entendent à tout acheter, tout vendre, tout accaparer !

Les pauvres passent, hélas, bien plus de temps à se plaindre qu’à prier, les riches à se pavaner comme des chiens de luxe plutôt qu’à chercher comment permettre aux miséreux de se suffirent sans courir par nécessité aux mauvaisetés. Entre autres choses.

J’en viens au sous-fifre hollandiste, qu’on entend souffler dans l’embouchure enrouée d’un instrument désaccordé : il s’imagine que de nous sourire béatement ou, devant nous, que de balancer ses bras tel un poulet aux ailes déplumées suffirait à nous complaire alors qu’en permanence il oublie que nous attendons de lui comme des autres qu’ils nous détaillent les vraies solutions à ces difficultés qui ne cessent de croître en une France exsangue vouée à des jeux de cirque : Monsieur Macron en serait-il, côté absurde, le Monsieur Loyal ?

Ce personnage, qui désire – on n’en connaît pas encore les vrais raisons – devenir notre président, se présente à nous sous des aspects qui nous persuadent en premier lieu que ses choix et goûts personnels – culture, mœurs, morale etc.. – ne sont pas de ceux qui puissent aider à relever une France aujourd’hui tombée fort bas ; en second lieu que ses conceptions politiques s’entrecroisent en un carré désolant, qui ne nous promettent aucun vrai salut avant (encore que…) une vingtaine d’années.

Ce bonhomme démontre par lui-même l’incapacité sienne à diriger valablement un pays tel que le nôtre : je n’ai pas entendu un seul de ceux qui pourtant vont voter pour ce merle, faute d’une grive attrayante, exprimer leur satisfaction sans la moindre hésitation… Toujours le « peut-être » domine, du genre « évidemment, on pourrait trouver mieux ! »…

Monsieur Macron me paraît n’être qu’un vieil adolescent ou un jeune vieillard, à peine capable de prononcer avec conviction les discours écrits pour lui. À peine en mesure de comprendre comment élever notre peuple plus haut que ses médiocrités, trop évidentes pour que l’on ait besoin de les décrire. Incapable trop visiblement de tenir le rang de grandeur qui revient à la France dont il ne sait même pas citer son vrai nom, pas plus d’ailleurs préciser la couleur des yeux de son Histoire, dont il ne perçoit rien de ce qui la rend éternelle. Je ne lui reproche pas ses ignorances, je lui dénie seulement le droit de s’emparer d’elle pour assouvir son seul égoïsme, son avidité à tenir ce « Pouvoir » afin de plaire au quatre financiers du haut de la barre qui le suivent pas à pas, soucieux du rendement des sommes déjà versées.

Bref, nous aurons à supporter pendant cinq ans au moins, peut-être dix hélas, ce sous-président, pourtant revêtu d’un orgueil stupide, héritier d’impuissances proclamées, prisonnier bien plus que maître des diverses situations qui le dépassent et le dépasseront jusqu’à l’aveuglement : nous savons ses dépendances, parfois honnêtes, parfois non. Ce futur « chargé de pouvoir » par l’aveugle élection populaire est comme paralysé devant l’Europe, qu’il regarde et vénère, fasciné, avec des yeux de vaches. Le milieu des LGBT exige de lui des merveilles dont les réalités sont de féroces ténèbres : rien de moins que l’assurance donnée à ces « lobbys » de leur être fidèle et de toujours venir à leur aide, quelles que soient ses propres difficultés ; ainsi permettra-t-il PMA et GPA de ne rencontrer aucun obstacle, même légitime…

Bien entendu, la nuée des investitures, déjà secrètement réparties, celle des postes et emplois nouveaux, attend l’heure de la distribution, toujours silencieusement négociée et parée d’enveloppes d’un bon niveau… Il serait étonnant que les ralliements émerveillés ne tombent en pluie céleste autour de sa merveilleuse personne…

Il a été pendant un nombre inconnu d’années – outre donc les cinq qui furent publiques – bercé entre les bras de l’ami Hollande qui n’a pas hésité à le déclarer « son fils »… C’est pourquoi il en fit son collaborateur très proche : ce qui permit à ce jeune homme de franchir les étapes à la vitesse des éclairs…

C’est bien cet handicapé moral, ce prisonnier muet, cet endetté à vie qui s’est dressé, tel un coq de combat, devant des foules subjuguées comme s’il était capable de les enserrer dans ses bras démesurément ouverts afin qu’elles lui reconnaissent le droit divin qui est le sien de prendre le pouvoir à Paris. Sa voix alors s’enfle jusqu’au cri le plus inaudible.

Tout de même, j’espère que les Français finiront par être « dés-éberlués » – que mon lecteur ait la bonté d’accepter ce néologisme nécessaire – avant la fin des élections : ne serait-ce que si sa victoire ne peut être évitée même si avec une avance presque nulle.