Ce que l’on sait de la première messe à Notre-Dame depuis l’incendie - France Catholique
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Ce que l’on sait de la première messe à Notre-Dame depuis l’incendie

L’information a été confirmée : l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, dira la messe ce samedi 15 juin dans l’enceinte de Notre-Dame, ravagée par les flammes voici deux mois.

Diocèse de Paris

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La première messe à Notre-Dame de Paris depuis l'incendie sera célébrée le 15 juin.

La première messe à Notre-Dame de Paris depuis l'incendie sera célébrée le 15 juin.

CC : Anna & Michal

Plusieurs précisions ont été apportées mardi par le diocèse de Paris au sujet de la messe qui sera célébrée ce samedi 15 juin, à la veille de la fête de la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour des raisons de sécurité évidentes, la cérémonie, présidée par Mgr Aupetit, se déroulera devant un comité restreint, essentiellement composé des prêtres et chanoines rattachés à la cathédrale. L’office qui sera célébré dans la chapelle axiale de la cathédrale, sera retransmis à la télévision, rapporte l’AFP.

La prudence demeure de mise compte-tenu des risques encore nombreux qui pèsent sur les lieux. Si la pollution au plomb a été ramenée à un niveau jugé acceptable, la stabilité globale de l’édifice continue de faire l’objet de la plus vive attention. Dans Le Monde du 31 mai, Philippe Villeneuve, l’architecte en chef des monuments historiques en charge de la cathédrale, rappelait que « Notre-Dame est une grande malade qui ne tient pas encore debout » avant d’ajouter le lendemain dans Le Figaro que « la voûte pourrait très bien s’effondrer la semaine prochaine ».

Notre-Dame demeure au service du culte

Le diocèse de Paris espère par ailleurs obtenir le feu vert des autorités pour ouvrir le parvis de la cathédrale au public afin de pouvoir y célébrer les vêpres avant la messe. Le cas échéant, une reproduction de la « Vierge Marie au Pilier » – à laquelle l’écrivain Paul Claudel avait dû sa conversion – pourrait y être offerte à la vénération des fidèles et des pèlerins.

Au-delà de sa dimension liturgique, cette première messe – et potentiellement ces vêpres – vise aussi à réaffirmer la dimension cultuelle et ecclésiale de l’édifice, reléguée pour beaucoup au second plan en raison des polémiques en série sur l’origine et le fléchage des dons financiers, sur le calendrier de la restauration ou encore sur la reconstruction à identique ou non de la flèche de la cathédrale. Chef d’œuvre architectural et joyau patrimonial, Notre-Dame reste avant tout un lieu du culte et la cathèdre s’y dresse toujours. La messe de samedi le rappellera de la plus belle des manières.