Brûlante Semaine sainte - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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Brûlante Semaine sainte

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© Michel Pourny

© Michel Pourny

Les catholiques sont entrés dimanche dans la Semaine sainte. Elle commence le dimanche des Rameaux, où le Christ entre en gloire dans Jérusalem et se termine au tombeau d’où il ressuscite le troisième jour comme le prévoyait les écritures. De tout cela, Notre-Dame-de-Paris était le magnifique témoignage, dépassant largement la France et même l’Europe. Le terrible incendie est vécu comme la passion du Christ avant l’heure pour tous les chrétiens. Elle l’est aussi pour tous les non-chrétiens, et notamment les politiques du monde entier qui se sont fendus de mille communiqués de soutien. En France, pas un n’a manqué de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen. Le président Macron a même reporté son intervention qui doit conclure le grand débat. Les propos des uns et des autres sont chaleureux à l’égard de la communauté chrétienne. Ils défendent ainsi, sans le vouloir, nos racines chrétiennes qui sont tellement évidentes avec tous ces monuments qui embellissent notre pays depuis le Moyen-Âge. Bien-sûr nos racines sont chrétiennes, bien-sûr que l’origine de notre « vivre ensemble », de nos lois viennent de là. Notre-Dame-de-Paris et toutes les belles cathédrales de France, tous les monuments religieux, toutes les églises des villages et les modestes chapelles sont un témoignage de la grande et belle Foi de nos ancêtres. Elles nous rappellent d’où nous venons. Ne les laissons pas s’écrouler.

Ceux qui n’aiment pas la France l’ont bien compris, eux qui profanent nos églises et qui cassent les croix. Ces démonstrations de christianophobie ne sont quasiment pas dénoncées pas ces mêmes élus. Pourtant, elles représentent 80% des profanations en France, bien loin devant celles dont sont victimes les musulmans et les juifs. Savez-vous que leur nombre a progressé de manière très importantes ces dernières années ? Qui s’en émeut ?

Alors espérons que l’élan suscité par le terrible incendie de Notre-Dame-de-Paris ne s’arrête pas là, espérons que nos églises redeviennent des cœurs battants au centre de nos communes et de nos quartiers. Si la pratique religieuse continue de diminuer, si nos lois s’éloignent toujours plus du chemin tracé par nos racines chrétiennes, l’immense émotion française et internationales n’aura servi à rien. Les murs de nos cathédrales sont en pierres, mais les fidèles sont des pierres vivantes. Après le calvaire, il y a la résurrection, soyons nombreux dans nos églises dimanche prochain pour fêter la victoire du Christ sur la mort. Elle fût éclatante il y a 2000 ans, la France, fille aînée de l’église ne doit pas oublier d’où elle vient.

Loïk de Guébriant

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