Bonnes années - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Bonnes années

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Une année se termine. On pourrait épiloguer sur nos plaies et bosses, petits et parfois grands chagrins. On est encore là et ça compte pour nous, nos proches et nos lecteurs. Une année commence. Elle nous fera vivre, elle aussi, sa part de tracasseries, d’erreurs, voire de souffrances pour quelques-uns d’entre nous. Mais elle aura ses joies que nous vivrons d’autant mieux que nous nous serons entraînés à rendre grâce pour tous les bienfaits qui nous sont donnés et dont nous ne prenons parfois conscience que bien après…

Parlant du point de vue du journal, je ne peux pas être déraisonnablement optimiste. Les modes de consommation sont en train de changer, de nouveaux journaux plus adaptés à tel ou tel public chrétien sont nés après le nôtre, qui nous empêchent de conquérir des publics plus jeunes. C’est difficile de se vouloir fidèle à une histoire et de se renouveler. Si donc un jour il faut arrêter, on le fera et nous n’aurons pas autre chose à nous reprocher que nos propres limites, car nous aurons fait beaucoup d’efforts pour donner à nos abonnés ce qu’ils attendent. Nous aurons vécu de bonnes années. On peut discuter de la validité de la « marque » France Catholique à l’heure actuelle (« La France n’est plus catholique… »), mais on ne peut pas contester que ceux qui nous lisent régulièrement trouvent globalement leur compte dans nos pages et c’est notre joie. J’en ai le témoignage direct chaque fois que je rencontre des abonnés qui nous témoignent une réelle affection et que nous aurions vraiment honte de trop décevoir.

Il y a quelques semaines, devant une table de presse dans une manifestation chrétienne. Un abonné, tout jeune retraité, se présente à moi, enthousiaste et militant. Il attrape par la manche un ami un peu plus âgé et lui dit : « Connais-tu France Catho ? — Et comment, c’était le journal de mon père et ça fait des années que je souhaite m’y abonner » Ce fut chose promptement faite. Survient un autre homme. C’est le diacre et aumônier de la prison… « Connaissez-vous France Catho ? — Mais nous y sommes abonnés depuis très longtemps. Ce sont les détenus qui ont choisi ce journal et qui y tiennent… » Monsieur le curé qui n’était pas loin (et n’est pas abonné) n’en perdait pas une miette. Je n’étais pas peu fier. En ces temps de recommencement annuel, il me faut vous parler d’avenir et il n’y a pas d’avenir sans projets. Justement nous en avons quelques-uns. Mais il nous faudrait assez d’humilité pour vous demander de l’argent. Pour boucher les trous (85 000 euros de pertes en 2017) et pour exister un peu plus sur les nouveaux fronts de l’évangélisation, notamment sur Internet, mais aussi sur le terrain. C’est fait ! J’ai demandé.

Un don à l’association ADCC (de 20 à 100 euros) ou à la Fondation Radio Espérance (pour des dons plus importants, sans oublier de les « flécher » France Catholique), nous permettra d’envisager encore quelques bonnes années à votre service. Tous nos vœux de bonheur, de santé, de montée vers la sainteté.